14-3 PRINTEMPS 2012 : 24/03/2012
24 mars 2012
Ça y est ! Nous sommes au printemps.
Les fleurs sont jaunes, blanches, les bourgeons continuent leur ouvrage, les abeilles butinent.
Les papillons sont plus nombreux et les batraciens sont sortis, ils commencent leurs coassements.
Un paon du jour.
Vu de face.
Des oiseaux, animaux plus faciles à observer, chantent tandis que d'autres commencent à se poser sur un nid. Du premier observatoire nous pouvons voir un nid de foulque parmi les roseaux.
Grâce à sa diversité la nature nous montre le passage de l'hiver au printemps sur plusieurs semaines.
Pour l'instant les passereaux sont toujours visibles sur les branches. Curieusement les feuilles, excellents protecteurs pour des êtres fragiles, n'ont pas encore fait leur apparition.
La semaine dernière j'entendais le "huit huit" sans voir le chanteur. Aujourd'hui il n'hésite plus à se montrer Certains mêmes se laissent approcher à quelques mètres tellement ils sont préoccupés par leurs affaires.
Sur le chemin de la Marne un pouillot véloce chante son "huit" dans une zone bien délimitée. Il passe d'un arbre à un autre à une belle hauteur. Le voici :
Dans la même zone il y avait aussi deux fauvettes à tête noire. Je n'ai pas pu photographier le mâle mais la femelle s'est laissée surprendre. On la reconnait avec sa calotte rouge.
Plus loin, vers l'un des enclos des moutons de Solognot deux bergeronnettes grises. Le mâle profite de leur présence pour trouver sa nourriture. Les insectes volants sont donc sortis.
Mais nous sommes au printemps. Les poteaux de clôture sont parfaits pour ce qu'il a à faire !
A l'observatoire je n'ai pas revu les rouges-queues noirs et les tariers pâtres de la semaine dernière.
Au-dessus de l'entrée on peut lire le mot "Marquenterra", le concepteur spécialisé dans les aménagements de parc.
Devant l'une des ouvertures un pipit spioncelle cherche sa nourriture le long du bassin.
Les grives musiciennes sont toujours aussi visibles : sur le chemin menant à la passerelle du canal et vers le premier observatoire équipé pour les personnes à mobilité réduite.
Dans le parc il y a plusieurs grives avec des tâches sur le plastron. Chacune se distingue par une organisation différente des tâches.
Si l'on s'accorde un peu de temps à chaque observatoire il y a toujours quelque chose à voir.
Aujourd'hui c'est un tarier pâtre femelle sur une branche. Elle met de l'ordre dans son plumage et fait quelques étirements d'ailes et des pattes.
Pendant un court moment elle se tient sur une seule patte. Lors de la prise de vue je ne l'avais pas remarqué.
Il y a toujours des surprises quand on voit ses photos sur son ordinateur !
Ses plumes semblent petites. La lumière les traverse, condition idéale pour apprécier leur fragilité.
En face de cet observatoire un cygne fait son nid. Il arrache les longues herbes. Si le couple s'installe nous allons alors assister à des scènes attendrissantes. Mais n'oublions pas qu'il est agressif quand il défend les petits.
En faisant le bilan de la visite, les geais des chênes et les pics verts étaient les plus actifs.
Juste après avoir quitté le parking 5 geais se sont regroupés dans un arbre. Ses plumes sur la tête remplissent une autre fonction en ce moment. Que signifie redresser ses plumes ainsi ?
Puis en arrivant vers la première zone de pique nique deux autres geais sont sur la pelouse.
Un couple ? Peut être.
La Friche est toujours fermée au public. La migration des oiseaux a commencé et la nidification ne va pas tarder. Attendons encore quelques mois.
Un autre chanteur au bord des bassins : le bruant des roseaux.
On apprécie beaucoup plus son plumage quand il est posé en haut de l'arbre. Le graphisme des plumes est très joli.
Voyons maintenant le pic vert sur un poteau de clôture. Il n'est pas là pour nettoyer le bec et encore moins pour chercher de la nourriture. Il y a un autre individu un peu plus loin. Y aurait-il une communication entre eux ou une concurrence entre deux mâles ?
De temps en temps il dresse la tête vers la gauche puis vers la droite. Je ne l'avais jamais vu agir ainsi. A défaut de voir des migrateurs je me contente pleinement de cette scène.
Comme le geai, il redresse les plumes de la tête. J'ai l'impression que sa gorge sous le bec est gonflée !
Et il tape du bec quelques fois sur le poteau.
L'inclinaison de sa tête lui donne un air bizarre, d'étonnement ou de provocateur ?
En vidéo
Sur le chemin du retour un tarier pâtre mâle adulte chante en vol.
C'est curieux de constater que ce que l'on peut voir un jour a complètement disparu le jour suivant. Chaque jour est différent. On a l'impression qu'il n'y a rien à voir mais lorsque l'on rassemble ses photos et que l'on fait la synthèse de ses observations on rédige un extrait de la vie de la faune et de la flore dans ce parc départemental.
Je ne l'avais jamais fait et ce parc me donne beaucoup de satisfactions.
Vivement la semaine prochaine !