14-4 PRINTEMPS 2012 : 01/04/2012
1er avril 2012
Avant d'écrire un texte pour cette journée je n'avais pas une trame.
Réflexion faite le printemps a la particularité de montrer aux visiteurs du parc toute sorte de choses différentes quel que soit le jour. Il faut consacrer du temps et ça doit couper sa séance de jogging ou de VTT.
Avant de vous montrer quelques photos, voici ce que je n'ai pas pu voir : deux sarcelles d'hiver, un couple de morillons, une marouette ponctuée déjà vue mercredi 28 mars. Ils sont restés quelques jours le temps d'une pause.
Cette fois-ci les pics épeiches ne sont plus que deux : un mâle et une femelle.
Ce tronc est bien marqué par les vers et insectes vivants dans ce peuplier.
Il était peut-être agacé par le photographe car il me semble qu'il me montre ses griffes.
Ce pic est allé voir la femelle derrière le feuillage. Ils se sont certainement accouplés et je souhaite que leur nid ne soit pas très inaccessible car vraiment la vie du nid du pic est à voir.
En allant vers le premier observatoire, un chant bien agréable s'élève. A droite, un passereau en haut d'un arbuste.
C'est un accenteur mouchet.
Les feuilles on fait leur apparition et pour l'instant tout peut être vu avec nos appareils photos et longues-vues.
Depuis l'observatoire A1 il n'y a plus de cygne sur son nid.
Certains sont toujours présents: grèbes castagneux et foulques macroules, et notre grèbe huppé solitaire se plait dans ce grand bassin pour lui tout seul !
Les pouillots véloces toujours aussi actifs, "huit huit"....
Arrivé à l'observatoire A6, pas grand chose. Je patiente puis je reste dehors.
Un groupe de 5 passereaux passent et repassent en poussant quelques cris. L'un deux se pose sur un poteau de clôture pour quelques minutes.
C'est un pipit farlouse.
Puis un bruit bizarre fait son apparition. C'est le tarier pâtre, il va ici et là sur les sommets des arbustes. J'avoue que je ne me lasse pas de le photographier.
A cette occasion il m'a montré qu'il sait aussi chanter. 1ère découverte du jour !
La femelle est restée discrète dans la végétation.
Puis un autre passereau vole de l'autre côté du chemin pour chercher quelque nourriture. Vous le reconnaissez certainement : le bruant des roseaux mâle.
Il y trouve des graines ou quelques chose de bon. Lui aussi a un très joli plumage. Un couturier pourrait s'y inspirer.
Toujours plus loin dans le parc. D'excellents chanteurs sont sur le chemin de la Marne.
Malgré quelques cris d'alerte cette fauvette mâle ne peut se retenir dans son élan.
Il chante et il chante !
Dommage qu'il n'y ait pas de bande sonore à vous proposer.
Tout ce que j'ai vu ce sont des oiseaux chanteurs. Et cela fait plusieurs heures qu'ils sont déjà en activité.
Il était à 9 mètres. Il a continué son chant plus haut et plus loin puis il est parti rejoindre son compagnon de l'autre côté du chemin.
Arrivé à l'observatoire A5, du silence. Rien en vol et rien sur l'eau. Pas de coassement de grenouilles non plus.
J'attends dehors. Rien depuis les ouvertures il faut tenter la chance dehors. C'est le printemps il y a forcément quelque chose à voir !
Au-dessus du bois un vol stationnaire : la crécerelle.
Trop loin pour faire une bonne photo. Attendre encore ou partir.
Une discussion avec deux promeneurs en vélo. Je retourne à l'observatoire. Toujours rien.
Je sors et à ce moment le faucon crécerelle s'est rapproché. C'est maintenant ou jamais.
Il est en vol stationnaire. Pas de proie en vue... il continue lui-aussi sa quête.
De retour sur le chemin de la Marne.
Quelques mots échangés avec une promeneuse.
Des pigeons dans le champ des moutons avec une vache Cattle Highland.
Deux papillons volent ensemble. Trop petits pour être photographiés mais c'est curieux de les voir voler en virevoltant.
Plus loin il y en a un posé parterre, c'est un Tircis.
Une grande majorité d' arbres commence à avoir leurs fleurs. Dans son ensemble la végétation a changé de couleur. L'hiver semble bien loin maintenant.
Arrivé au premier îlot. Rien de particulier. Les foulques et les grèbes poursuivent les prétendants ou ceux qui veulent s'approprier leur territoire.
L'an passé il y a eu un ou deux petits gravelots. Pourquoi pas maintenant ?
Chose faite. J'avais du mal à réaliser que devant moi il y avait 2 gravelots.
Il faut être patient car lorsqu'ils ne bougent pas ils se confondent très bien avec leur environnement.
Le couple.
Ils se nourrissent d'insectes et de vers vivant dans la vase. Ces bords leur conviennent parfaitement.
Pour attraper leur proie ils tapent d'une patte sur le sol. Ci-dessous sa patte droite est levée.
Voici l'autre petit gravelot. Très difficile de voir la différence entre femelle et mâle.
La dernière photo pour le plaisir. Voir une eau aussi propre me donne beaucoup de satisfaction.
Cette visite prend fin.
Nous espérons beaucoup que cette année soit celle du premier nid de petits gravelots.
A noter que la semaine dernière et aujourd'hui il y avait très peu de petits papiers parterre.