14-5 PRINTEMPS 2012 : 07/04/2012
7 avril 2012
La végétation devient de plus en plus verte et nos oiseaux migrateurs continuent leur voyage. Les petits gravelots sont partis, les couples morillons et chipeaux également. Le site ne peut les accueillir pour la reproduction.
C'est tout de même l'occasion de voir nos fidèles animaux dans des postures inhabituelles ou dans un plumage de saison encore plus prononcé.
Ci-dessous un canard colvert mâle, des couleurs variées qui lui donnent un bel habillage à nous faire oublier qu'il est un canard de tous les espaces verts.
C'est seulement dans cette posture bien redressée et ailes déployées que je le redécouvre.
Ce colvert vient de faire surface, il a tellement fouillé le fond du bord de l'eau que les herbes subaquatiques l'ont déguisé !
En comparant les deux je n'arrive pas à comprendre pourquoi les couleurs ne sont pas les mêmes, une question d'âge ? Ce serait la seule explication.
Le matin est le moment le plus propice pour voir les animaux se rapprocher des bassins pour la toilette ou boire.
Ce pouillot véloce semble avoir pris une douche.
Cette grive musicienne ne cherchait pas un partenaire car je l'ai vue chercher sa nourriture plus loin le long d'un îlot.
Sous cet angle il est plus facile de voir la composition des taches sur son torse.
La végétation au bord de ce bassin se compose d'un grand nombre de jeunes arbres bien adaptés à nos tariers pâtres. Ici une femelle.
Le mâle, (que je ne me lasse pas de photographier). D'ailleurs j'ai découvert qu'il a un chant très court et bien plus agréable à écouter que ses cris bien secs.
La foulque a commencé à incuber, combien de poussins aurons-nous cette année ? Un grand nombre et peu de survivants car ils sont si fragiles que les prédateurs ont peu de mal à les attraper. Heureusement pour nous car sinon nous en serions envahis.
De tous les nids vus dans ce parc il est certainement le plus gros.
Cette linotte est venue se poser sur cette branche après avoir chanté en vol. Elle est à la recherche d'un partenaire.
J'ai pu comparer l'agilité entre un pic épeiche et un geai des chênes.
Le pic bien à l'aise sur les grosses branches et troncs a fait démonstration de sa capacité à chercher sa nourriture dans toutes les positions sur les extrémités des branches. La position de ses doigts favorise toutes les positions.
Voyez maintenant le geai, au début c'est facile !
Mais à force d'aller plus loin on tombe !
Ses griffes ne lui permettent pas de rester sur une branche très fine.
Il repart sur une autre branche tout en gardant la même position. Serait-il capable de prendre une position ventre en l'air ? De cette scène je pourrais croire qu'il n'a pas la même capacité que le pic à cause de la morphologie des pattes.
Il continue sa quête de nourriture avec la même technique : se poser sur la branche.
Il y a manifestement de la nourriture dans ces jeunes feuilles. Les pic et geai ne sont pas venus sur cet arbre par hasard.
Les deux oiseaux ont cohabité sans problème mais ....pas sur la même branche.
Ci-dessous un pic épeiche femelle.
J'espérais voir la langue du pic lorsqu'elle dénudait la branche. Il va falloir patienter...
Notre première fauvette grisette, un oiseau migrateur fidèle au parc. Elle vient d'arriver cette semaine.
Nous pouvons la voir dans la végétation à découvert : à l'observatoire, zone de pique nique de l'entrée et autour des bassins.
Une photo pas très nette mais bien suffisante pour repérer son plumage en vol.
Pas de nouveaux oiseaux migrateurs mais des scènes particulièrement intéressantes.
Les observations restent alors toujours captivantes. De bonnes motivations pour continuer les promenades et des prises de note.
Que nous réservera la prochaine visite ?