14-2 PRINTEMPS 2012 : 17/03/2012
17 mars 2012
7 jours plus tard.
La flore continue sa métamorphose. Certaines plantes ont leurs bourgeons ouverts.
Le jaune que nous avions vu sur des feuilles en automne fait son apparition sur des fleurs. Mais qu'en est-il de la faune ?
Les nouveautés : les tariers pâtres et les rouges-queues noirs se manifestent.
On voit les tariers un peu partout. Il n'y a rien de plus facile à voir. Regardez les hautes végétations, les tuteurs et les clôtures. Mâles et femelles se montrent et des fois se rejoignent en vol. On entend à peine le cri sec du mâle.
Voici le premier de l'année, c'est un juvénile.
Les oiseaux solitaires se retrouvent. Avant d'atteindre la passerelle 3 grives musiciennes sur l'herbe. Avant j'en voyais une occasionnellement sur un chemin.
Sous un autre angle pour mieux l'observer.
Le chant du troglodyte mignon est encore plus présent.
Celui des perruches à collier est une première. J'avais remarqué ce cri depuis quelques semaines mais je pensais à un faucon crécerelle. Pour cette matinée c'est un jeu de course poursuite, on passe au-dessus de la tête des visiteurs ensuite un demi-tour par-dessus le bois.
Les pigeons ramiers battent des ailes puis se laissent descendre pendant deux secondes puis rebattent des ailes.
La semaine précédente j'avais vu un couple de grèbes huppés et un solitaire dans le premier bassin. Le couple est maintenant parti, le solitaire a le bassin pour lui tout seul.
Des canards colverts mâles restent ensemble, un canard sans nom s'est glissé dans le petit groupe.
Un cygne tuberculé commence à montrer une certaine intolérance vis à vis de ce canard. Le cygne sans vouloir le mordre le poursuivit pour l'obliger à prendre le large.
En quelques photos.
Le canard va au fond du bassin.
Même à cet endroit il est indésirable.
Je crois plus à un jeu qu'une incompatibilité physique.
Un petit moment pour prendre soin de sa personne.
A la sortie d'un observatoire je vois un rapace au-dessus du bois. Par la forme de ses ailes je reconnais la buse variable.
C'était curieux de la voir chercher sa nourriture puis prendre de l'altitude alors qu'elle ne pouvait pas être dérangée par qui que ce soit.
Une chose est sûre, grâce à sa vue infaillible elle m'a repéré.
Vers la zone de pique-nique, au dessus d'une table abritée un rouge-queue noir femelle. Cet oiseau fréquente les jardins mais occasionnellement le parc départemental (selon mes visites).
Avant d'arriver à l'autre observatoire de ce grand bassin il y a un autre rouge-queue noir sur le toit, un mâle.
Il est reconnaissable à ses couleurs : noir, gris sur la tête et du blanc sur l'aile et du rouge sur la queue.
D'autres oiseaux vont et viennent sur les poteaux. Je m'attendais à voir surtout des tariers pâtres mais depuis l'entrée je vois au moins 5 rouges-queues noirs dont une femelle.
Ce rouge sur la queue est visible sous cet angle.
Une fois posé il s'envole. La vitesse lente accentue les couleurs. Maintenant on comprend mieux son nom.
Voici quelques photos de ces passereaux :
un tarier pâtre mâle juvénile.
Un peu plus loin dans cet article vous pouvez voir un adulte, il est complètement différent.
Une fois, il est sur une clôture et une autre sur les ronces.
Une vidéo.
Un rouge-queue noir femelle.
Et un bruant des roseaux femelle. Elle n'est pas si facile à voir au milieu de cette végétation.
Pour la première fois des sarcelles d'été.
Ici un couple. Le deuxième mâle est toujours affairé à trouver sa nourriture sur les bords du bassin.
De ce côté c'est tranquille. La végétation, sans feuille pour l'instant, nous cache suffisamment. Sinon, nous les verrions s'envoler !
Dans cet étirement en arrière nous pouvons observer les couleurs du mâle. Il y a une organisation des couleurs qui n'est pas due au hasard.
La femelle profite elle aussi de ce moment.
Les sarcelles sont des oiseaux de surface. Elles cherchent leur nourriture au bord de l'eau.
Les images sont un peu floutées car nous sommes derrière les arbustes.
Nous en profitons avant que cela ne soit plus possible. Le jour où il y aura des poussins nous pourrons les voir depuis l'observatoire grâce à ces arbustes faisant office de camouflage.
Une vidéo
Sans la présence du colvert je n'aurais jamais pu m'apercevoir que les sarcelles sont de petite taille. Celle d'hiver l'est davantage. Notre colvert ferait alors figure de géant !
Par jeu la foulque macroule poursuit les 3 sarcelles.
Un moment anodin que je trouve approprié pour voir les couleurs des ailes.
Ci-dessous un mâle.
La femelle s'envole par précaution.
Sur le retour je repasse à l'observatoire A6. Sur le chemin menant à la Friche il y a souvent des tariers pâtres.
Ici un mâle adulte. Ses couleurs sont très différentes. Il est même devenu identifiable de loin !
La femelle dans une végétation encore en tenue d'hiver.
Pour finir cette journée, un goéland leucophée (supposé). Il était lui aussi parti à la chasse.
Vu de face on comprend mieux comment il peut pénétrer dans l'air sans difficulté.
Fin du rapport de visite.