4 - Escargots, batraciens et couleuvres à la Haute-Île
Les escargots
En plein milieu d'un chemin j'ai vu un escargot de taille tout à fait correcte : facile à voir et à photographier avec n'importe quel appareil.
Nous sommes en Île-de-France et nous pouvons trouver des escargots de Bourgogne sur une île. Je trouve ça surprenant. En 3 ans j'en n'ai vu qu'à deux reprises.
Mais voir un escargot à plus d'un mètre au-dessus du sol c'est inhabituel.
C'est un escargot des bois (Cepaea nemoralis).
Le plus important c'est l'observation : est-il normal de le voir si haut ? Pourquoi est-il là, est-ce pour la ponte ou se protéger ou est-ce une question de température au sol ?
En voici un autre sur le côté supérieur de la feuille. Un Cepaea sp.
Voici le Petit-Gris (Helix aspersa), très répandu dans notre environnement.
Il a réussi à monter sur de fines tiges. Bien camouflé et à l'abri du danger. Il faisait bon ce jour-là, la température devait être trop élevée pour rester au sol. Les escargots sont plus visibles par temps de pluie !
Le plus petit escargot trouvé dans le parc, le 27 octobre 2012. ll est vide mais le soleil l'a bien éclairé pour admirer cette construction parfaite et si fragile. Il est posé sur une rambarde d'un observatoire. Les rainures du bois peuvent vous donner un indice sur sa taille.
1er janvier 2013
Une coquille vide trouvée sur du feuillage et remise en place après la séance photo. Son nom scientifique est cepaea hortensis
Une couleur plus claire à l'intérieur.
Consécutivement à la mise à jour de la version du blog, je ne peux que rajouter à la suite des photos d'Escargots.
Ce serait une Hélice grimace (Isognomostoma isognomostomos) ou Veloutée commune (Trichia hispida ou Trochulus hispidus).
Merci au lecteur pour sa proposition. Les spécialistes en escargot sont rares. Désolé pour le manque d'informations.
Les loches
Une dizaine de grandes loches traversait le chemin menant au canal de la Marne.
Les amphibiens
Le parc départemental a plusieurs bassins et depuis les observatoires nous pouvons voir les grenouilles et crapauds.
D'ailleurs mon premier crapaud était sur le chemin couvert d'un bitume mélangé avec du colza (je crois).
C'était par temps de pluie et je soupçonne qu'une corneille noire l'avait attrapé puis lâché sur cette route. Quelqu'un devait attendre pour le reprendre ...
Voici une grenouille rieuse
Sous un autre angle
Ces bassins ont une telle flore subaquatique que les grenouilles se développent bien.
Je ne compte pas le nombre de batraciens capturés par les grèbes castagneux et huppés et il y en a toujours autant. Les grands cormorans sont eux aussi bien présents mais lorsqu'ils reviennent à la surface il n'y a rien dans le bec. Avaleraient-ils leur proie sous l'eau ?
Regardez cette grenouille :
L'eau est tellement claire que l'on peut très bien l'observer : sa posture, la peau et les différents doigts de ses pattes.
Ici deux grenouilles dans un milieu qui leur semble protecteur (si ce n'est pas un héron, un grèbe, qui peut donc leur être une menace ?).
Il y a non loin d'une aire de pique-nique un petit bassin où des grenouilles vertes se laissent vivre ...
Il suffit d'une flaque d'eau, des herbes et elles sont là !
Couleuvre à collier
Cette année j'ai eu la chance de voir le prédateur de nos batraciens. Il est long, il n'a pas de nageoire et de patte. Pourtant il se déplace de la même manière sur terre comme sur l'eau. Vous l'avez certainement deviné ou vous le connaissez : la couleuvre à collier.
Elle est venue de loin et en direction de l'observatoire. Elle traversa l'îlot flottant pour aller dans les herbes aquatiques. En une minute elle a capturé un Bufo bufo (crapaud commun).
Ci-dessous la couleuvre à collier photographiée par la famille N à qui j'adresse tous mes remerciements.
P1110307
Elle est revenue le 4 août 2012 :
Cet article est fini et j'espère pouvoir vous montrer l'an prochain de meilleures photos de grenouilles et de crapauds. Et je n'oublie pas la couleuvre.
Des mises seront faites au fil du temps et en fonction des nouvelles captures.
Fin de cet article.