4 -1 Les odonates à la Haute-Île
Compte tenu du nombre croissant de photos d'odonates la taille de l'article 4 ne facilite plus la lecture rapide. En conséquence toute la partie "Odonate" est déplacée dans ce nouvel article 4-1 consacré à ce superbe insecte.
Les odonates (demoiselles, libellules)
Le hasard a voulu que je photographie des odonates.
Il faut bien tuer le temps quand on est à l'affût ! Et par la suite j'ai commencé à regarder le long des chemins et à faire attention à ce qui est parterre.
Pour pouvoir mettre un nom correct à ces insectes il faut s'adresser à des spécialistes et ensuite se familiariser aux noms latins. Bien que langue morte le latin est toujours pratiqué pour les matières scientifiques, les noms de chaque espèce est ainsi clairement identifiée.
Avant de vous montrer les quelques photos d'odonates j'adresse tout d'abord tous mes remerciements à l'association SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature; www.snpn.com). Brièvement cette association s'occupe de 2 réserves : celle de la Camargue et au Lac du Grand-Lieu à Nantes. Sans leur aide je n'aurais jamais pu écrire un article sur ces insectes.
Je leur donne volontiers des photos d'insectes ou d'animaux vivant dans ces milieux humides. C'est une manière de leur donner des informations du site.
Si vous souhaitez en savoir davantage et/ou participer aux travaux de SNPN cliquez sur le lien suivant :
http://www.snpn.com/spip.php?article1771
La taille de cet odonate posé sur une feuille attire l'attention, il parait énorme !
Il s'agit de la libellule Aeschné bleue, mâle immature (Aeshna cyanea).
Sur cette photo : la demoiselle Caloptéryx éclatant, femelle (Calopteryx splendens).
Ces odonates sont particulièrement visibles. Souvent posés sur de la végétation à hauteur d'homme.
Ci-dessous : la demoiselle Caloptéryx éclatant, mâle (Calopteryx splendens).
Au printemps il y en a partout. Vous ne pouvez pas les manquer ! Nul besoin d'aller dans les zones interdites, vous les voyez le long des chemins.
Encore plus petit :
Tellement petit que l'odonate n'est pas plus large que la tige d'herbe haute.
Sur cette photo il s'agit de l'Agrion porte-coupe, mâle (Enallagma cyathigerum).
Voici quelques odonates que l'on peut observer dans l'herbe le long de la route montant à la passerelle.
Regardez comment ce couple se tient :
Et maintenant sur la feuille : l'Agrion élégant, femelle immature (Ishnura elegans). Sa taille est plus fine que la feuille !
Ci-dessous : la demoiselle Leste vert, adulte mâle (Lestes veridis). Photographie prise le 1er octobre 2011. Pendant que des couples déposent des oeufs dans les bassins celui-ci se met en évidence ou profite du soleil avant l'automne.
La végétation est tellement haute à l'observatoire qu'il suffit de poser l'appareil et attendre que le vent s'arrête.
Revenons à des odonates plus gros :
Ci-dessous : la libellule Orthétrum réticulé, femelle (Orthetrum cancellatum).
Cet odonate aime bien se poser sur les chemins. Là non plus il n'est pas nécessaire d'aller dans les zones interdites.
Et ci-dessous : la libellule Orthétrum réticulé, mâle (Orthetrum cancellatum).
Ci-dessous : la libellule Sympétrum sp (Sympetrum sp).
Il est plus facile de l'observer lorsque la lumière traverse ses ailes.
Ce petit corps a besoin de 4 ailes. Comment voler lorsqu'il y a du vent ? Ça nous semble impossible.
Pour déterminer un odonate il est nécessaire d'avoir une photo de bonne qualité (des photos sous différents angles seraient idéales).
L'analyse se porte par exemple sur : la couleur des pattes, les cercoides, le thorax (les ptérostigmas...), l'abdomen (les appendices anaux...), les ailes, les yeux, la forme des couleurs....
La photo ci-dessus est loin d'être suffisante pour l'identifier parmi les 11 espèces de Sympetrum.
A titre d'exemple voici deux photos de la libellule Sympétrum strié mâle (Sympetrum striolatum), sous des angles différents :
Ci-dessous : la libellule Sympétrum strié, femelle immature (Sympetrum striolatum).
Et enfin un couple de libellules Sympétrum sp. (Sympetrum).
Pour l'instant tous les odonates vivant dans le parc de la Haute-Ile ne sont pas représentés dans cet article.
Le printemps s'annonce bien. Il y a tellement d'espèces qu'en avril 2012 il sera bien facile de faire de nouvelles captures.
Un des points communs à toutes ces photos : aucune ne montre comment l'odonate se nourrit. Un objectif pour l'année prochaine : quelle est la nourriture des odonates, butinent-ils comme une abeille ou chassent-ils des insectes ?
Avant l'automne les odonates adultes se retrouvent aux bassins pour la ponte. Il est temps de perpétuer l'espèce.
Les couples vont et viennent à plusieurs reprises au-dessus de l'eau.
Ici nous voyons un couple de libellules Sympétrum rouge-sang (Sympetrum sanguineum). Photographies effectuées depuis un observatoire.
La position du mâle tenant la femelle montre l'existence d'une pince à l'extrémité de son corps.
Ici nous pouvons voir celle du Sympétrum strié, mâle (Sympetrum striolatum) :
Mais comment font-ils pour voler ainsi ? Tout est synchronisé à la perfection.
Voici un couple de demoiselles Coenagrionidae :
Les œufs ainsi déposés donneront naissance à des larves, des exuvies, et à ce stade de leur évolution je ne peux pas les suivre dans leur développement. Plonger est strictement interdit dans les bassins.
On se donne donc rendez-vous au prochain printemps.
Au printemps 2012
Voici les captures:
Un Sympétrum sp. (par manque de détails il n'est pas possible d'attribuer l'espèce).
Une demoiselle Agrion Porte-coupe mâle (Enallagma cyathigerum).
Un Anax empereur femelle en train de pondre, (Anax imperator).
Une exuvie d'un odonate Anax (Anax).
Une demoiselle Agrion (Coenagrion)
Une libellule à quatre taches mâle (au milieu des ailes, nodus) (Libellula quadricumalata) et une exuvie.
Un Anax empereur mâle (Anax imperator) face à un Agrion Porte-coupe mâle (Enallagma cyathigerum) (à droite). Encore plus à droite une toute petite exuvie.
Un Æschne mixte mâle (Aeshna mixta) sur 3 photos.
Au printemps 2013
L'Agrion à larges pattes femelle (Platycnemis pennipes),
et le mâle.
Une Naïade aux yeux rouges femelle (Erythromma najas).
Juillet 2013
Un Crococothémis écarlate (Crocothemis erythraea).
Un Leste brun (Sympecma fusca).
Cet article est complété par les rapports de visite.
D'autres captures complètent ces espèces, vous pouvez les voir sur le site dédié :
Fin de cet article.