13 -2 Quelques heures dans le parc la Haute-Île : 11/02/2012
Les espèces animales photographiées sur les 3 visites en février (4 11 et 18) : bécassine des marais, bernache du Canada, canard colvert, chardonneret élégant, corneille noire, écureuil roux, épervier d'Europe, étourneau sansonnet, fauvette à tête noire, foulque macroule, grive draine, héron cendré, merle noire femelle, mésange bleue et charbonnière, mouette rieuse, pic épeiche, pinson des arbres, ragondin, renard, roitelet triple-bandeau, rouge-gorge familier, troglodyte mignon.
Visite du 11 février 2012
L'hiver s'est bien installé, la glace s'épaissit sans qu'il y ait le moindre centimètre de neige dans ce parc. Voici l'observatoire n° A6.
Il y a des traces de pas sur la glace près du premier observatoire. Un indice pour apprécier son épaisseur.
Notre tronc sculpté pour le site mésolithique est laissé dans l'eau depuis quelques mois. Le voici maintenant pris dans la glace.
La fauvette femelle à tête noire était encore présente mais nettement moins active.
Les pinsons des arbres sont également plus discrets.
Le rouge-gorge est plus habitué à ces températures en-dessous de zéro, la grive draine toujours dans le peuplier, les mésanges bleues vont et viennent sur les branches.
Les charbonnières recherchent leur nourriture sous les feuilles du lierre.
Il y a toujours une activité différente au fil des jours. Les pics épeiches sont venus nombreux. J' ai vu 3 pics se courser.
Quand le jeu s'arrête ce pic en profite pour essuyer son bec sur la branche. Voyant ces gestes répétitifs je me demande s'il ne trouve pas de la nourriture sur l'écorce.
Lors de la sélection des photos je me suis aperçu à quel point je peux bien voir les ongles de ses pattes.
Et sur celle-ci les plumes de la queue capables de le soutenir bien d'aplomb sont les plus grosses de son plumage. Le rachis, partie centrale claire, est bien visible. C'est elle qui donne la robustesse à la plume. Les étendards ou vexillum de couleur noire semblent inusables tellement le pic les frotte sur l'écorce.
Le temps fort de cette matinée n'était pas ces pics et passereaux cités ci-dessus.
Il fallait être à l'observatoire au bon moment pour voir le pic vert dans l'herbe et une bécassine des marais planter son bec dans les grosses touffes d'herbe.
Lorsque je suis arrivé, j'étais en retard pour le pic et j'ai failli rater la bécassine. En regardant pour la dernière fois par l'une des ouvertures j'ai vu avec surprise une bécassine. Son déplacement est particulièrement silencieux.
Malgré le givre chaque touffe sera fouillée minutieusement par le bec.
La dernière fois que je l'ai vue c'était en automne. Elle pouvait enfoncer son bec dans la vase. Aujourd'hui le bassin lui est complètement inaccessible et les seuls endroits où elle peut trouver sa nourriture c'est dans ces touffes ou aux pieds des jeunes arbustes. La concentration de végétation protège du froid la partie centrale.
Peu de temps après cette photo la bécassine s'est envolée en direction de l'autre côté du bassin. Je préfère partir car le froid m'empêche de maîtriser mes mains sur l'appareil.
Plus loin dans le parc, au bord d'un autre bassin un héron cendré sur cette grande masse de glace.
Je me demande comment le héron peut ne pas sentir le froid remonter dans ses pattes.
Fin de cette visite.