25 - L'automne à la Haute-Île : 06/10/2012
6/10/2012
Température douce et pas de pluie.
Le changement de couleur s'accentue.
Au bord du canal de la Marne.
Notre premier observatoire.
Le canal de la Marne et sa passerelle métallique fermée au public.
Le gui n'a plus de fruit et les branches ne sont plus dressées.
Le vent a cassé en deux ce peuplier. Les champignons se développent.
Si vous regardez les photos suivantes vous aurez certainement l'impression d'avoir déjà vu ces animaux sur d'autres blogs et sites internet. Même si les jours se suivent et se ressemblent en automne la nature nous offre toujours des faits nouveaux mais visibles que si l'on s'intéresse à cette faune et cette flore.
Notre cygneau commence à changer de couleur. Le gris laisse progressivement la place au blanc.
Peut-on encore l'appeler cygneau quand il est aussi grand que ses parents ?
Voir ses pattes sous l'eau me plait beaucoup, l'eau est claire et propre.
Deux ragondins étaient présents.
Cette plante a réussi à sortir de l'eau, des feuilles sont visibles mais notre herbivore va les trouver appétissantes. Une manière de réguler le développement des plantes subaquatiques.
L'autre ragondin finit sa toilette.
Les grèbes castagneux prennent des postures acrobatiques.
Notre héron cendré en fait de même pour se poser sur la barge à sterne.
Les foulques macroules dégustent les escargots d'eau douce, des limnées.
Les bernaches du Canada arrivent en grand nombre. Pour commencer un groupe de 19,
Puis 5 individus arrivent. Total : 24 bernaches.
Elles ne sont pas restées longtemps. Direction la Marne.
Le martin-pêcheur en quête de petits poissons.
Le voici en train de piquer droit dessus.
Poisson au bec il se pose sur le roseau.
Et il s'envole pour un autre endroit. Les poissons entrent eux aussi dans l'automne : moins actifs et visibles.
Une jeune gallinule poule d'eau se pose sur un roseau, l'occasion d'apprécier les doigts interminables de ses pattes.
Un tarier pâtre, bien solitaire.
Une corneille noire sur un peuplier, à l'affût.
Deux fauvettes à tête noire profitent de la flaque d'eau : boire, manger...
Mais avons-nous aujourd'hui des oiseaux migrateurs dans ce parc départemental ?
Oui, il y en a. Peut-être déjà arrivés il y a quelques jours. Une dizaine de fuligules milouins se reposent sur le grand bassin.
Il y en a d'autres : deux hirondelles de fenêtre traversent le parc et un vol de passereaux tellement petits que je ne pouvais pas les photographier. Leurs cris m'étaient inconnus mais il faut se méfier car je trouve qu'ils changent en fonction de la saison.
Il y a eu aussi le passage de deux bergeronnettes.
C'est devenu calme à la Haute-Île.