La première grive draine. Elle a du s'apercevoir que le vent a cassé quelques peupliers. Elle s'est d'abord posée sur le sommet d'un petit arbre puis sur une branche de peuplier. Pour la photo ?

Comme la semaine passée, un groupe de 6 perruches à collier passe.

Nous entrons dans une période où les migrateurs font des pauses dans des sites même en banlieue. Les visites peuvent donc réserver des surprises.

Scène sur un quai du canal

Pour aujourd'hui il ne fallait pas hésiter à marcher. Depuis un observatoire il n'y avait pas grand chose à voir. Le martin-pêcheur est de passage, les foulques macroules et les colverts se partagent l'espace. Seules des séries de cris m'ont indiqué que quelque chose se passait à deux cents mètres de là.

Voici donc cette scène bien étonnante car je crois que l'on pourrait la voir au printemps.

Sur la photo ci-dessus, la femelle est à droite.

Nous avons donc vu le mâle se rapprocher de la femelle en restant sur le bord du canal, marcher pour se présenter face à elle, pousser ensemble des cris jusqu'à ce qu'il se mette à ses côtés, puis s'envoler autour d'elle.

La scène s'arrête là, sans doute ils ont été dérangés.

La visite continue.

Ici des roseaux se sont développés et les fleurs ont fini d'embellir ce bord de bassin.

S'il n'y a pas beaucoup à voir en haut il faut regarder au sol. Le soleil est maintenant plus haut et les odonates sont plus visibles. Ils pondent ou cherchent leur nourriture.

En plein milieu d'un chemin des papillons. Des Azurés bleus.

Et puis un escargot bien camouflé dans la végétation, c'est un Petit-Gris. La température est trop élevée pour rester au sol.

Les abeilles et les guêpes continuent leur ouvrage. Les premières vont de fleur en fleur pour que la ruche puisse avoir suffisamment de miel pour l'hiver.

Plus tard et plus loin.

A l'ombre un pigeon ramier fait sa toilette dans l'eau.

De retour à l'observatoire, notre famille de cygnes tuberculés passe et repasse.

Une prolongation pour profiter de cette visite.

Un couple m'avait signalé un râle d'eau de l'autre côté du bassin. J'avais tenté ma chance mais cet oiseau ne passe que quelques secondes en dehors de la roselière. Il faut vraiment arriver au bon moment pour le voir.

Et puis la chance, il est là à quelques mètres. Le soleil est juste en face. La lumière semble bonne. Il faut faire vite. Voici ce que j'ai pu photographier.