26 - L'automne à la Haute-Île : 13/10/2012
13/10/2012
Une température certainement en-dessous de 10 degrés, quelques passages de pluie et quelques apparitions du soleil.
Comme pour les autres articles, une photo de notre observatoire. Au fil des semaines nous allons voir comment la végétation va perdre toutes ses couleurs et ses grandes herbes avec quelques fleurs. Il y avait encore quelques insectes volants, certainement des guêpes. Certaines cherchaient quelque chose sur les feuilles et tiges.
Dans les coins sans lumière il faut surtout utiliser une paire de jumelles. C'est comme ça que j'ai découvert le lit des ragondins.
La semaine passée un ragondin sortait de cette cachette pour manger les feuilles immergées d'une plante subaquatique.
Une famille de ragondins a été vue le long du canal, il y avait 5 individus.
Ce matin c'est grasse matinée.... jusqu'à midi.
Au début deux jeunes restent ensemble cachés par les roseaux. Cette zone noire sur la photo est due à l'ouverture de l'observatoire. On peut très bien voir comment ils ont confectionné leur nid. Ils ont coupé les tiges de la plante de droite pour former un tapis isolant.
Cette fois-ci la vue depuis la passerelle.
Un adulte reste immobile au milieu du passage. Ici ils ne sont pas menacés mais que voulait-il faire ?
Avant d'aller rejoindre sa famille, un peu de toilette car les parasites se cachent bien dans ses poils. La patte arrière droite va jusqu'en-dessous de l'oeil. Les ongles de dimension impressionnante lui permettent de creuser des terriers.
A cette occasion nous voyons bien ses dents jaunes adaptées à couper feuilles et tiges, et même l'écorce des arbres.
Et maintenant la patte arrière gauche.
Mais où sont passés les 2 autres ragondins ?
En voici un autre, il passe derrière les milouins. Grâce à ses doigts arrière palmés il nage sans problème.
Une semaine plus tôt un groupe de 13 fuligules milouins se trouvait sur le grand bassin. Ont-ils fini leur halte pour continuer leur migration ?
Bien difficile de faire la distinction entre ceux qui sont arrivés cette semaine avec ceux de la semaine précédente. Mais pour ce 13 octobre il y a encore des milouins.
Une foulque macroule continue son repas au milieu d'eux, sans trop les déranger.
Ce grèbe castagneux me tourne le dos mais je reconnais bien ce petit poisson facile à capturer dans les herbes subaquatiques. Il n'est pas très combattant. Une proie facile pour nos grèbes et martins-pêcheurs !
Si l'on prête attention aux cris des oiseaux nous pouvons identifier les mésanges bleues, charbonnières, à longue-queue, pouillots véloces, troglodytes mignons, merles, fauvettes, grives draines, pies et mouettes.
Lorsqu'un groupe de pouillots véloces passe, c'est une succession de "huit huit".
Voyez-vous celui-là ?
Ils ne sont pas farouches, en voici un de près.
Et pour le troglodyte mignon c'est bien difficile à écrire son cri dans notre langage mais je suis sûr que vous l'avez déjà entendu !
Celui-ci s'intéresse à ce qui se trouve sur ces feuilles bien marquées par l'automne. Son régime alimentaire a changé lui aussi.
Comment reconnaitre le troglodyte mignon vu de derrière ? Une queue bien redressée !
Il y a toujours un héron cendré dans le parc, et la barge lui offre un lieu sécurisé et tranquille. Lui, il a fait un tour d'observation puis il se pose en prêtant attention à ce qui pourrait bien le blesser.
Sur une île un mouton et un bélier font leur apparition. C'est la première fois que je vois ce bélier.
De retour au premier observatoire, la famille ragondin est presque au complet. Ils sont 4 sur 5.
Ce fut une journée où il fallait éviter la pluie et prendre un bon bol d'air.