168 - Bienvenue Nette rousse ! : 14/03/2015
14/03/2015
Météo : le froid hivernal toujours présent et ciel nuageux avec de belles apparitions du soleil !
Peu de temps avant cette visite il y a eu : un couple de Sarcelles d'été et un Hibou des marais en chasse. Merci à Claude pour toutes ces informations.
Pour cet article il y avait des faits pour attribuer 3 titres à ce nouvel article.
Précédemment je retenais l'espèce d'oiseau la plus souhaitée pour le parc. Aujourd'hui c'est la Nette rousse.
Mais avant d'arriver aux bassins, zones de pique-nique et bois il faut monter jusqu'au pont enjambant le canal de la Marne.
Cette première zone arborée est la friche de Ville Evrard. Ce matin ce sont deux Mésanges à longue queue, en couple certainement. Elles ont posé puis repris la route.
Sur ces branches il reste encore quelques baies. Les Grives, Merles et Ecureuils roux n'auraient donc pas tout mangé.
Dans le parc la première espèce numérisée est une Mésange bleue.
Regardez ces branches de Peuplier : elles se terminent toutes par un bourgeon. Le Printemps n'est vraiment pas loin.
Depuis l'observatoire c'est calme et il faut attendre la démonstration du caractère très social de la Foulque macroule.
Il n'y a qu'une seule photo. La mitraillette n'est pas toujours la bonne solution.
Un Grèbe castagneux a fait surface. Une étrange créature se trouve dans ce fourreau qui ressemble plus à un camouflage.
Direction la partie centrale du bassin.
Un groupe de 12 Fuligules milouins se repose.
Mais il y a parmi eux il y a une Nette rousse. Elle est arrivée il n'y a pas si longtemps.
La dernière fois j'avais photographié une Nette volant au raz de l'eau avec peu d'indices pour être sûr de son identité.
Maintenant on n'hésite pas à la reconnaître.
Cherchant le meilleur endroit pour la voir j'ai fini par déranger une Bécassine des marais.
Fuligules et Nette se reposent. Il n'y a eu aucun battement d'ailes dans la matinée.
En la voyant se déplacer j'ai pu sélectionner quelques photos pour son plumage très coloré.
Il y a bien eu un petit nettoyage derrière la tête et quelques mouvements de la tête.
Laissons les finir leur nuit et continuons de voir comment la flore et l'avifaune basculent dans le printemps.
L'un des nombreux Pouillots véloces vient de faire sa toilette.
Les Massettes (Typha) ont complètement changé de couleur, elles sont passées du noir au blanc. De plus le vent emporte de la bourre soyeuse.
Pendant que je photographiais des bourgeons éclos deux Ecureuils roux me regardaient. Voici l'un d'eux, il monte dans l'arbre puis décide de redescendre. Il rejoignit ainsi le bois en courant.
Dans un autre lieu où les herbes sont hautes.
Les premiers Tariers pâtres sont arrivés. J'espère que cette année ils pourront rester et nidifier comme il y a quelques années.
L'observation dans cette zone a été fructueuse. L'Epervier d'Europe est venu chasser.
Il s'est déplacé sur les clôtures pour surveiller son territoire.
Devant nos yeux il y a des espèces silencieuses, comme ce Bruant des roseaux. Une espèce qui se manifeste davantage ou bien elle a entamé sa migration.
Il y a aussi un Canard colvert, à qui un petit sourire ne serait pas de trop.
Il a bien une différence avec les Colverts mais son comportement est tout à fait identique.
Le voici en recto verso durant son battement d'ailes.
Un Cygne tuberculé est venu au milieu de ce bassin. Il a bien amerri mais il a été très surpris de la force de son corps.
Il a dû courir sur l'eau avant de freiner des deux pattes. Serait-il un juvénile ?
Notre Epervier mâle est de retour. Cette fois-ci c'est de l'autre côté de l'observatoire.
Repéré il s'enfuit.
Quelques minutes plus tard, il revient pour partir aussi vite.
La première Bergeronnette grise de l'année est revenue sur la barge à Sternes.
Elle effectuait des petits vols depuis la barge. L'an dernier un couple a cherché à nicher. Il y a eu des apports de nourriture mais je n'ai jamais vu un oisillon.
Un autre rapace est venu dans cette zone. Un Epervier d'Europe. Ses couleurs sont différentes mais la taille est sensiblement la même.
Ce serait une femelle de 1er hiver (source Corif).
Je l'ai photographié au plus vite et en sortant de l'observatoire je l'ai figé dans une position un peu curieuse. Certainement inconfortable s'il fallait rester ainsi quelques minutes !
Deux Pics verts se suivaient. Ils sont en pleine période de recherche de partenaire. Leur mouvement de la tête est assez curieux. Cou tendu à gauche puis à droite.
Contrairement au Pic épeiche il préfère se nourrir dans les herbes. Les Fourmis sortent et elles constituent un excellent repas.
Une fois sur un poteau l'un des deux s'est amusé à le descendre en prenant bien soin de ne pas être vu. Il a également donné des signes de la tête.
Il me l'a fait plusieurs fois. Aujourd'hui il va me donner l'occasion de le photographier dans son envol et à son atterrissage.
Le Faisan de Colchide avance prudemment car il n'aime pas passer devant l'observatoire et surtout voler au-dessus de l'eau.
Changement de décor.
Un Ecureuil roux s'est trahi. Curieux il se laisse alors photographier.
Plus loin et bien à découvert, un trou bien rond dans la terre. Quel est l'animal sorti de terre ?
Un petit groupe de Perruches à collier sur un Peuplier.
La difficulté est de les photographier sans branche en travers et de plus au moment où elles s'envolent ensemble !
L'une des deux a des couleurs différentes sur le manteau. Une juvénile en Ile-de-France ?
Retour sur la star du jour !
La Nette rousse se nourrit en plongeant, comme les Fuligules.
Pour finir cet article, quelques fleurs, des bourgeons éclos et une curiosité architecturale.
Le long d'un chemin des fleurs avec 2 couleurs mais de même espèce, à moins que je me fasse piéger par leur ressemblance.
Ce serait des primevères acaules (Primula vulgaris).
Question architecture cette fourmilière, sans vie pour l'instant, est assez originale.
Elle part de la base d'un poteau puis elle monte quasiment jusqu'au sommet.
Des bourgeons de Saule se sont ouverts. Derrière cette enveloppe nous pouvons découvrir de merveilleux mécanismes : ces Anthères des étamines contiennent le pollen.
Sur chaque branche il y a plusieurs bourgeons successifs contrairement au Peuplier où ils sont proches des extrémités. (observations personnelles)
Fin de cet article.