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150 - Visite au Jardin des Grands Moulins-Paris 13 : 12/10/2014
12/10/2014
Météo : ciel gris et pluie
Disons le tout de suite, cette visite a été provoquée pour voir cet admirable oiseau qu'est le Torcol fourmilier. Il est loin d'être farouche, son comportement face aux visiteurs et habitués ressemble plus à celui du Moineau domestique.
J'ai profité de cette visite pour voir ici et là les espèces présentes. La Bergeronnette des ruisseaux n'est pas une habituée au parc de la Haute-Île mais ici, en plein Paris, elle vient sans problème.
Dans les arbres un Pouillot véloce côtoyant parfois les Moineaux. Il n'acceptait pas d'être photographié. C'était presque les rôles inversés !
Le Torcol fourmilier aime bien la tranquillité dans les buissons, il a fallu attendre 1 heure minimum pour le trouver.
En allant découvrir la zone de roseaux la Bergeronnette était là, à chercher sa nourriture. A 3 mètres la photo était possible (à la Haute-île, samedi dernier c'était impossible).
Une 3ème espèce : la Fauvette à tête noire.
Elle est un peu floue mais c'est la seule !
Le Pouillot véloce oublie notre présence. Là c'est nettement mieux !
Il est sorti des buissons, je peux enfin le découvrir et admirer le graphisme de son plumage. Il est sans doute plus joli que le Bruant des roseaux.
Au milieu de l'herbe il passerait presque inaperçu.
Pour faire une comparaison un Moineau domestique s'est approché pour voir ce qui se passe car il y a toujours un esprit de territoire ou de compétition entre les espèces.
Pour trouver sa nourriture il cherche minutieusement autour et sur les arbres. Il affectionne les petits insectes.
Comment fait-il pour attraper ses proies ? Il a une longue langue, comme les pics ! Il appartient à la famille des Piciformes alors qu'en apparence il ne leur ressemble pas.
C'est l'unique photo où l'on peut voir sa langue. Malheureusement il y a la présence de plusieurs morceaux de verre et d'autres déchets.
Il y a un risque d'en mettre de trop mais c'est la première rencontre de cette espèce. Je profite alors de montrer avec plus ou moins de réussite comment il peut se confondre dans la végétation.
Le voici sur un arbre, il est quasi invisible.
Devant les appareils il est stoïque ! Il fait la pause et laisse passer la pluie bien à l'abri.
Une petite dernière avant de prendre le chemin du retour mais surtout le laisser tranquille !
Le nom complet de ce jardin est Jardin des Grands Moulins - Abbé Pierre. Je crois que le niveau de saleté de cet espace qui accueille des visiteurs et étudiants de l'université de Paris Diderot est choquant.
Le Torcol fourmilier a passé sa langue juste à côté des morceaux de verre, il pourrait se blesser. Si sa langue est coupée il mourra de sa blessure. Les autres espèces sont tout aussi exposées.
Fin de cet article.