149 - La chasse aux glands et aux noix : 11/10/2014
11/10/2014
Météo : de la pluie dans la semaine et ce matin un ciel couvert, soleil en fin de matinée, ouf !
L'automne est la première période où les Écureuils roux cachent sous terre les glands et les noix. Le Geai des chênes se contente de les avaler au fur et à mesure.
Deux techniques très différentes et d'un point de vue photo on peut y trouver son compte.
Commençons d'abord par les premières observations.
C'est à tous les coups le meilleur moment passé avec une Bécassine des marais. Il aurait manqué un grand battement des ailes, mais ce n'est pas bien grave. Il faut en laisser pour la prochaine fois !
Au pied de l'observatoire une ravissante Bécassine se nourrit puis va laver son bec au bord de l'eau (sans doute qu'elle garde dans son bec sa capture ou c'est du végétal) et fait la toilette de son plumage.
En quelques photos, comme d'hab !
Un grand merci à la visiteuse qui a jugé bon de ne pas rentrer dans l'observatoire avec son chien, un grand gabarit et très docile. Je pense qu'il n'aurait pas faire fuir l'oiseau. J'ai beaucoup aimé son jugement.
Première observation : l'extrémité de sa mandibule supérieure donne l'impression d'être courbée.
Si elle fait sa toilette je ne refuse pas ce moment privilégié.
Elle finit par sa queue puis passe sous l'observatoire.
Il n'y a pas de photos de Grives draines se pourchasser pour défendre les baies des guis. Trop loin mais c'est du domaine du possible.
Un peu plus loin, sur un chemin séparant deux bassins.
Cette fois-ci je peux voir la Bergeronnette des ruisseaux. Elle n'y ait pas souvent lors de mes visites. Une seule (des deux) a pu être photographiée.
Un premier contact puis plus tard un coup de chance, elle vient se mettre sur ce chemin. Il suffit de garder ses distances pour la voir venir. C'est une règle simple mais qui donne bien souvent du résultat donc des satisfactions.
A l'affut pour le Râle et dans le silence un Troglodyte mignon fait son apparition.
Mise à part son expression je retiens surtout ces baies, les pollinisateurs ont bien fait leur travail. Les fleurs leur ont donné du nectar et en retour sans qu'ils ne le fassent volontairement les fécondent.
Une photo sur un petit coin du parc.
Je trouve que cette végétation est un lieu propice à des espèces d'oiseaux et d'arthropodes. Si l'on ne vient pas piétiner pour s'approcher de la barrière en bois pour voir l'eau couler il y a de fortes chances que le Râle d'eau ou la Marouette ponctuée, la Gallinule poule d'eau ou encore le Ragondin viennent faire un petit tour pour se nourrir.
On peut même y voir des Grenouilles et même des Odonates pour la ponte.
Un passage aller-retour des Cygnes tuberculés. Le juvénile devient de plus en plus blanc.
Son frère l'a quitté il y a plusieurs semaines. A chacun son rythme !
La première photo explique bien la situation.
Depuis mon poste je suis plus bas. Pour la Bergeronnette c'est une bonne situation pour venir chercher sa nourriture.
Il y a eu deux passages de passereaux. Le ciel couvert a empêché leur identification.
Plus reconnaissables, 4 Fuligules milouins changent de bassin. On peut effectivement constater que toutes leurs couleurs sont parties.
Après plusieurs étés les poissons et les batraciens ont pu se développer. Ce sont de bonnes conditions pour les Grèbes castagneux, huppés et Grands cormorans. Ils pourront passer quelques mois sans la diète.
Dans un tout autre endroit, un tas de terre et une sortie. L'idéale aurait été que la Taupe sorte juste avant de prendre la photo ! Il ne faut pas rêver mais en avoir une me plairait beaucoup. Une première pour moi.
Tout le long de ce chemin il y a des glands par terre et à quelques endroits des noix.
Ce Geai a trouvé une bonne adresse. Il cherche sous les feuilles et avale le gland.
Comme souvent j'attends le coup d'aile pour prendre la photo. L'autofocus a eu du mal mais pour l'instant je me contente de ces deux photos floues.
L’Écureuil roux utilise une autre technique : je cherche je trouve et j'enterre, plus tard je retrouverais peut-être mes provisions !
Il est curieux de nature, il n'hésite pas à se rapprocher pour s'enfuir dans la végétation.
Il y a 3 séances quasiment identiques. Seule la première est montrée en photos. Toutes les photos ont la même dimension pour voir jusqu'à quel point l’Écureuil va se rapprocher.
Un jogger passe, l’Écureuil se réfugie dans les arbres puis ressort.
Sa curiosité satisfaite il traverse le chemin. Sans photo, il monta dans les arbres pour revenir de l'autre côté. L'histoire ne dit pas ce qu'il a fait : enterrer ou manger son gland.
La rencontre avec les 3 autres Écureuils s'est déroulée après une séance photos avec un Odonate.
Il faut passer du temps, guetter et s’intéresser à ce qui se passe autour de soi. Le temps passe plus facilement comme ça !
Juste au moment de la montée de la température que les odonates et papillons ont fait leur apparition.
Arthropodes et libellules viennent volontiers se réchauffer sur les rambardes des observatoires.
Ce qui suit est juste une expérience : jusqu'à quel point un Sympétrum strié (Sympetrum striolatum) peut-il accepter la présence de l'homme.
Pour ceux qui cherchent à les photographier de près il y a une chose qui saute aux yeux : on peut s'approcher à une distance sous peine de le voir partir. Mais franchi ce cap il ne bouge plus.
En regardant les dernières photos je découvre une multitude de détails : antennes, poils, nervures...
Face à une si grande tolérance j'avance un doigt face à l'odonate. Il est immobile. L'expérience s'arrête là.
Deuxième Écureuil roux.
Il court face à moi, la noix dans la bouche.
3ème Écureuil ! Il trouve et enterre la noix.
La courbure du dos laisse penser qu'il creuse un trou, une fois reparti la noix a disparu. Enterrée ou mangée ?
Cette visite touche à sa fin.
Une photo depuis la passerelle sur le canal. Les arbres très colorés offre une superbe vue naturelle en Seine-Saint-Denis !
Fin de cet article.