148 - Tendez l'oreille, elles butinent ! : 04/10/2014
04/10/2014
Si vous recherchez une sortie le week-end prochain, allez dans l'ouest de Paris :
Météo : soleil ! La fraîcheur en plus
Les couleurs changent. Quelques aperçus de cette nature, elle change de rythme. La végétation en est la parfaite démonstration.
Il ne reste plus que quelques fruits, les feuilles tombent les unes après les autres, les vapeurs s'élèvent sur toutes les étendues d'eau et sur le canal de la Marne.
Ici les araignées ont tissé leur toile sur toutes les branches.
L'arrivée de la Grive draine est aussi une preuve du changement de saison.
Elle vient passer ses journées d'automne dans les peupliers. Les buis et leurs baies sont leurs garde-mangers.
Les Fuligules milouins vont se reposer. Ils ne sont que 4, d'autres viendront les rejoindre.
Le lendemain ils sont 7.
L'un des quelques Hérons cendrés passe devant l'appareil.
Quelques photos sont prises pour voir les effets de la lumière. On ne sait jamais car pendant le vol il peut changer de route et ouvrir son bec pour nous faire partager sa langoureuse mélodie. Elle ressemble étrangement à celle du Corbeau !
Lui ou un autre en quête de nourriture. Derrière lui la végétation est à l'ombre. Tout est couvert de gouttelettes d'eau.
Le Râle d'eau a trouvé son paradis de saison. Il est là tranquille et se satisfait de ce qu'il trouve dans la boue, côté gauche puis côté droit.
Surprise !
Quel est donc cet animal ? Il sort, il rentre comme s'il voulait jouer ou par curiosité.
Il se décide à avancer pour voir davantage. Sa taille est si petite qu'il pourrait se cacher dans l'herbe verte.
C'est donc la Belette. Une première pour ce blog et pour ce parc. Elle est peut-être déjà photographiée et répertoriée sur d'autres sites internet.
Il y a bien un contrejour ! Mais son avantage est de montrer certains détails, notamment la langue de ce Pouillot véloce.
Une Crécerelle ! Enfin, elle se fait rare maintenant sur le site. Si la végétation est trop haute elle ne pourra plus chasser les rongeurs.
Depuis un observatoire, un jeune Grèbe castagneux a fait une belle capture.
Le poisson se bat vigoureusement en levant sa queue. Il n'est pas un grand combattant pour sortir de ce petit bec.
Comme à chaque prise, le Grèbe secoue violemment la tête avant de l'avaler.
En 5 étapes l'arrivée d'un Grand cormoran sur l'eau. Scène déjà photographiée chaque année. C'est comme si on voyait un avion atterrir.
Se nourrir de plantes donne des ailes ! Ce jeune Cygne tuberculé a de l'aisance. Il devrait quitter le parc pour découvrir la région.
Il y a toujours des papillons au parc la Haute-Île : quelques Tircis le long du chemin et des Vulcains.
Le Martin-pêcheur est très actif. Et il n'aime pas beaucoup qu'on le photographie ! Il se pose puis se sauve.
Un exemple de confusion entre deux Pigeons :
Sur une photo je vois deux espèces de Pigeon : le Colombin et le Ramier qui, lui a des marques blanches sur son cou. Ici le Pigeon colombin est au premier plan.
C'est ce que je croyais voir et identifier !
"Oliv" explique très bien dans son commentaire comment reconnaitre le Pigeon colombin.
Nous avons en fait un Ramier adulte et un jeune.
Je n'ai pas pu enregistrer le chant de certains arthropodes. Ils sont dans les herbes et ils se distinguent des Criquets et Sauterelles en émettant un son continu et court. Il ne manquerait plus qu'une bonne chaleur et les Cigales pour être dans le sud.
Les Odonates sont moins nombreux et il y a encore quelques copulations. Quand le soleil chauffe bien les passerelles ils viennent se poser.
En se rapprochant par étape j'ai pu obtenir une photo la femelle Sympétrum strié (Sympetrum striolatum) (source SNPN) en vol. Super !
En passant devant plusieurs massifs de fleurs, il y a un son permanent et très familier. Mais il faut s'arrêter pour bien voir ce qui se passe.
Une pause lors de cette visite pour admirer ces Abeilles toujours à l'ouvrage, même en automne. Elles profitent des dernières fleurs pour engranger de la nourriture. Elles devront s'en nourrir pendant les nombreuses journées où la végétation est endormie.
Ci-dessous, une Abeille collecte le nectar et l'accumule sur ses pattes.
Juste à côté des fleurs il y a un insecte absolument farouche. Plus je me rapprochais plus il rentrait dans la végétation.
Il y a du bougé mais cette créature reste très fascinante. Il me semble avoir réussi à capturer l'une de ces espèces. Deux ailes, des pattes bicolores et un abdomen se terminant par une sorte de dard.
05/12/2015 : l'identification s'arrête au genre. Cet insecte un Pimpla sp., appartenant à la famille des Ichneumonidae.
Dans sa fuite elle est passée à côté d'une toile d'une Epeire.
Non, la photo n'est pas inversée. L'araignée est tête en bas !
Sur le chemin de la Friche, un Geai des chênes recherche des glands ou pourquoi pas des baies !
Il prend la fuite bien entendu mais sous cet angle on peut apprécier son plumage coloré.
Il était là et il prend la fuite. Désolé !
A l'affût de ce qui pourrait se passer.
Je ne l'avais pas vue mais je suis sûr qu'elle m'avait entendu. Un coup d'ailes et la voici poser juste devant une végétation parfaite pour se camoufler (et se nourrir !).
Les Faisans de Colchide sont moins visibles, on sait pourquoi maintenant. Ils profitent de ces jours où la nourriture est encore abondante.
Au cours de cette visite j'ai trouvé cette plume.
Perdue dans une fuite ? Un Épervier d'Europe est passé au-dessus de ma tête. A cette vitesse il n'y a pas assez de temps pour prendre l'appareil, cadrer et déclencher ! N'est-ce-pas ?
Pendant l'automne les Écureuils roux stockent leur nourriture là où ils le peuvent. Aujourd'hui j'en ai compté deux. Trop rapides également pour les photographier.
Supplément dernière minute
05/10/2014
A l'occasion d'un petit tour à la Haute-Île, j'ai pris deux photos des fleurs aux couleurs surprenantes car en automne on remarque surtout les feuilles tombées au fil du temps.
L'eau s'est bien retirée mais il reste encore un poteau dans l'eau. C'est toujours le bon perchoir pour le Martin-pêcheur.
Fin de l'article.