Les espèces d'oiseaux sur liste rouge peuvent faire perdre le sourire. Comment peut-on voir des oiseaux sous la menace d'extinction en Ile-de-France ?

A chaque visite les observations ne sont jamais les mêmes. Aujourd'hui la règle est appliquée, les Écureuils roux n'étaient pas joueurs et la Bécassine des marais a disparu. Par contre en fin de visite j'ai vu le passage d'un Chevalier culblanc. Il remontait vers le canal de la Marne. C'est tout à fait inhabituel car je le verrais aller vers le sud ou l'est. Je ne l'ai pas vu sur le chemin du retour. Il aurait continuer sa route.

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Un coup d’œil sur le canal.

151- Bienvenue Pic Epeichette ! : 18/10/2014

Arrivé au premier observatoire, un Pic épeichette est juste en face, sur l'un des Saules. Il est tellement petit que la Mésange charbonnière paraitrait aussi grande.

Il figure également sur ce document.

En gardant de la distance tout en ne le perdant pas de vue, j'ai observé comment il cherche sa nourriture. Il donne des coups de bec là où commence une branche.

Au changement d'arbre on a une meilleure idée de sa taille. Le tronc parait plus gros que lui ! Là où il y a du lichen il espère aussi trouver sa nourriture.

Se nourrir ainsi dure longtemps, même si l'appétit n'est pas aussi important qu'au printemps.

Changer d'arbre est sans fin.

Sur la passerelle nous sommes bien placés pour voir les Peupliers. Les guis sont nombreux et en automne la Grive draine vient se nourrir.

En voici une posée et elle espère bien passer inaperçue.

Il y a comme un jeu sur ces grands arbres.

Une se pose et attend.

Ça ne tarde pas, une autre la rejoint et la chamaillerie commence.

Un Pic épeiche vient souvent sur les sommets des Peupliers. Ils ont du lichen, de plus à cette hauteur nous ne voyons pas comment les insectes vivent.

Leur cri (ou aboiement ?) signale facilement leur présence et l'absence de feuille en automne nous offre parfois des courses poursuites entre deux ou trois individus.

Le soleil se lève sur l'eau, il y a donc de belles couleurs à voir. Surtout quand tout est calme.

Un passage de Choucas des tours. Ils s'annoncent par des cris très différents des Corneilles et Corbeaux. On les trouve souvent là où il y a un clocher ou une tour. Comme au parc il n'y en a pas il faut être là au bon moment. Pour ce blog c'est le premier groupe.

Les Bernaches du Canada en vol express. 2 secondes pour prendre 2 photos.

Les Perruches à collier sont peu nombreuses. En hiver on pourra les voir en grand nombre tellement elles se plaisent et se reproduisent en Ile-de-France.

En automne les rayons du soleil ne vont pas partout. Le Râle d'eau est à l'ombre et bien tranquille.

Avec un tel soleil les butineurs sont déjà sortis. Plusieurs Vulcains et quelques Piérides étaient à l'ouvrage, surtout pour trouver des fleurs. En une semaine leur nombre a baissé.

Ici un possible Collier de corail.

Sur un chemin il y a souvent des oiseaux et des Écureuils roux (voir l'article 149 du 11 octobre) venus chercher les noix, les glands et des arthropodes. Les flaques d'eau font aussi leur affaire.

Pour la première fois depuis plusieurs semaines je vois 2 Pinsons des arbres. Lors de mes premières visites je les voyais en grand nombre et de près. Les temps ont bien changé. Vont-ils être un jour sur la Liste Rouge ? Les Moineaux domestiques sont à l'étude car leur population diminue.