15-5 PRINTEMPS 2012 : 30/06/2012
30 juin 2012
Une bonne température matinale de 16 degrés, après un jeudi particulièrement chaud (30° sur la capitale !).
Juste à l'entrée du parc deux pics épeiches. Celui-là a trouvé sa nourriture mais il prend une posture acrobatique à cause du lierre.
Samedi dernier nous pouvions voir les 5 oeufs bruns, la naissance des grèbons approche.
Effectivement. Il fallait être là pour les voir naître : 3 sont nés (2 puis un 3ème), mardi ou mercredi pour les deux premiers et vendredi pour le troisième.
Ce matin nous avons assisté à la naissance du 4ème.
Grâce à la gentillesse de M. N nous avons des photos et des vidéos des 3 premiers grèbons.
Les vidéos :
La patience parentale à l’œuvre :
Une avec 3 grèbons :
http://www.youtube.com/watch?v=moZhpZ8_ZgU&feature=youtu.be
Lorsque le grèbon casse sa coquille il est tout de suite prêt à aller dans l'eau. Il est nidifuge.
Ce matin le 4ème a poussé ses premiers cris puis il a rejoint ses frères. Seule une différence de taille indique ses aînés.
Lors du relais à l'incubation nous avons pu voir une bagarre de grèbons ! On peut même voir le grèbon couché dans l'eau avec une aile en l'air.
Le 5ème oeuf est à l'ombre du parent.
Trop petits sur l'eau ils se précipitent vers leur parent : on monte par derrière !
Il n'y avait pas que les grèbes à l'honneur aujourd'hui. Un couple de gallinules poules d'eau a eu 5 poussins. Avant elles étaient dans des endroits inaccessibles. Cette fois-ci cette famille s'est installée dans un petit bassin bien entouré de végétation pour se protéger.
Il faut un peu de patience pour les regarder. Au début je voyais un puis deux pour arriver à 5. Le cinquième n'est pas sur la photo, il a préféré rester avec l'autre parent.
La dimension de leurs doigts est impressionnante et bien adaptée pour marcher sur la tige des herbes.
A l'observatoire A1, équipé pour accueillir des personnes en situation de handicap, le coassement de quelques grenouilles commence. Bien placées dans l'eau j'ai pu voir leurs poches se gonfler d'air et disparaître.
Le couple de cygnes tuberculés a toujours son cygneau.
Le long du chemin en direction de la zone de pique-nique, les arbres sont l'endroit favori des oiseaux chanteurs tels que l'accenteur mouchet, l'hypolaïs polyglotte, la fauvette grisette.
Cette grisette est venue chercher sa nourriture, les insectes sont en grand nombre.
Ce tarier pâtre mâle sur un toit d'observatoire. Il est chanteur sur les points culminants tels que toit, clôture et végétation. Mais quand il voit un insecte passer à côté de lui...
Un odonate volait au ras de l'herbe mais trop près des poteaux ! Malgré sa taille ce n'est pas un problème pour lui.
Pour avaler un gros insecte le corps prend une position la plus horizontale possible !
Fier de sa capture, il me fait face (avec les ailes encore dans le bec) puis il s'en va !
Pour l'instant je n'arrive pas à comprendre pourquoi des cygneaux disparaissent. Il y a le cycle de la vie, où la multitude de naissances permet de perpétuer l'espèce mais quel est alors le prédateur du cygne ?
Une cane colvert et son petit sur un nid construit par des foulques.
Cette visite se termine par une petite montée d'adrénaline.
Aujourd'hui le martin-pêcheur est passé devant les ouvertures d'un observatoire (pas d'appareil en position !) et plus tard il arrive face à moi et passe par-dessus le toit. Aucun arrêt sur les roseaux ! Devait-il alors apporter ses captures à sa famille pour se dispenser de faire la pause ?
Il y avait dans le parc des odonates, papillons et quelques martinets noirs avec des hirondelles de rivage. Mais cette année les limicoles ne sont pas présents, le niveau d'eau ne laisse pas assez d'espace pour chasser les insectes et vers dans les bords boueux.
Peut-être qu'avec un soleil présent tout l'été nous aurons quelques surprises...