15-4 PRINTEMPS 2012 : 23/06/2012
23 juin 2012
Il y a eu de la pluie et du vent dans la semaine. Un peuplier a perdu une grosse branche. A ce rythme que va-t-il rester de cette rangée d'arbres le long du canal ?
Sur ces arbres nous voyons régulièrement écureuils roux, grives draines, pics, corneilles, grimpereaux et récemment les perruches à collier.
Ici c'est une corneille noire née cette année. Elle a encore du duvet sur son ventre.
Sur d'autres arbres les animaux de catégorie différente partent en quête de nourriture. Ici un pouillot véloce.
Un grimpereau des jardins sur un peuplier.
C'est certainement déjà écrit dans un précédent article mais je le redis avec preuve à l'appui.
Ci-dessous : vu de loin (à 40 mètres environ), cet oiseau immobile sur l'écorce de peuplier passe inaperçu. La couleur de son plumage le protège des prédateurs et pour les promeneurs il est seulement visible quand il se déplace.
La moindre marque sur l'écorce ou une ancienne croissance est un lieu de vie pour les insectes et pour le grimpereau c'est un lieu potentiel pour trouver sa nourriture.
Les ailes pliées cachent bien le graphisme. Ici il utilise ses ailes pour accéder à une zone inaccessible. Devant le danger les insectes rentrent plus profondément dans l'arbre. Le grimpereau doit alors être rapide. Son bec n'est pas celui d'un pic, il peut seulement capturer ses proies dans des accès très étroits.
Dans cette position il est bien camouflé. Seule sa couleur claire sur le ventre peut le trahir.
Ce grimpereau a changé d'arbre. Il y a du buis de l'autre côté. Mais il sent le danger. Il s'est arrêté et il est resté dans cette position pendant 5 minutes. Une fois les deux corneilles noires parties il s'est envolé. Une coïncidence ou pas, pour moi la présence des prédateurs l'a obligé à se mettre hors de vue.
Plus bas dans la descente après la passerelle.
Dans un silence total et bien camouflé, un animal roux avec une tache blanche sur le ventre.
Léger il se faufile sur toutes les branches et trouve sa nourriture parmi les feuilles de cet arbre. Les glands sont tendres.
Avec un peu de chance les glands en-dessous des feuilles resteront alors que celui du dessus fera le repas de ce jeune écureuil.
Depuis le premier observatoire une foulque macroule née ce printemps.
Cette fois-ci une rousserolle effarvatte chante dans cette végétation. Le niveau d'eau est tel que les pieds des plantes sont dans l'eau. Séduite une rousserolle est venue le rejoindre.
Je ne sais pas si vous avez déjà entendu des rousserolles chanter non-stop. A l'observatoire A4 elles sont si nombreuses qu'elles arrivent à former un fond sonore permanent : elles nous offrent une immersion dans la vie sauvage en Île-de-France.
Ce n'est pas évident sur ces photos mais la végétation est très haute. Vers la zone pique-nique certaines fleurs sont à 1m60 du sol ! Il y a quelques papillons et odonates.
Depuis le chemin menant à la Friche, une famille de cygnes tuberculés avec un cygneau gris. Une couleur un peu inhabituelle.
Si vous avez lu les précédents rapports de cet article vous vous interrogez sur l'évolution de cette famille. "Mais les 2 autres cygneaux sont certainement derrière leurs parents ?"
Non, et ce n'est pas un rêve. Ce bassin paraît paisible. Le danger est aussi présent.
A la naissance il y avait 4 cygneaux, la semaine dernière ils étaient 3 et puis 7 jours plus tard il ne reste plus qu'un.
Quel est donc ce prédateur ?
Pour la première fois une jeune pie photographiée de très près. Une longueur de queue défiant toute concurrence et des couleurs plus variées que je ne le pensais. Parmi les oiseaux vivant dans ce parc, la perruche à collier et le faisan de Colchide ont une queue pouvant rivaliser avec cette pie.
Un peu plus loin dans le parc, un mouton Solognot.
Un Highland Cattle à l'ombre et des moutons à l'abri.
Un tarier pâtre juvénile sur un point culminant, comme il les aime.
Un couple de sternes pierregarins survole la barge et continue sa route. Elle est inoccupée et pourtant nous pensons qu'elle a des atouts pour accueillir ces oiseaux.
A un autre observatoire.
Ce grèbe cherche soit de la nourriture soit des herbes pour entretenir son nid contenant 5 oeufs prêts à éclore.
Ce nid est de grande dimension. Vu comme ça je me demande comment ils ont fait pour le construire. Avec un autre visiteur assidu du parc nous avons vu le mâle essayer d'arracher des roseaux !
Pour avoir souvent vu le grèbe dans les différents bassins, je peux constater que ces grèbes mangent peu et s'occupent beaucoup de leur nid. Le jour où les grèbons seront nés.... les grenouilles, poissons et autres devront bien se cacher.
Ci-dessous le nid avec ses 5 œufs. Ils ont changé de couleur, l'éclosion approche...
Vivement la semaine prochaine !