14-7 PRINTEMPS 2012 : 21/04/2012
21 avril 2012
Au cour de ce matin les chanteurs étaient présents : accenteur mouchet, fauvette grisette, fauvette à tête noire, rouge-gorge et troglodyte mignon.
Mais pour l'instant je n'ai pas vu : papillon, odonate, insecte volant de toute sorte. En conséquence les hirondelles rustiques passent et continuent leur route. Un moyen pour apprécier la présence des insectes volants : les toiles d'araignées tissées sur les rambardes et les observatoires et les petits nuages de mouches.
Il y a eu aussi l'épervier d'Europe venu chasser des deux côtés du canal.
Près du bassin asséché et envahi par la végétation j'ai pu entendre quelques insectes. Notamment celui qui émet un bruit constant comme celui d'une sonnette.
Les sternes pierregarins arrivés la semaine précédente ont survolé le parc ce matin. Voici la première photo de cette année :
Il est passé non loin de la barge dotée de pics pour empêcher la venue des cormorans.
Il y a certains résidents du parc tels que le ragondin et la couleuvre à collier qui tardent à se montrer. Le premier a été vu il y a quelques mois et la couleuvre serait-elle toujours cachée ? Et nos écureuils roux bien nombreux sont aussi discrets.
Là où j'avais vu une linotte mélodieuse avec des matériaux samedi dernier il y a maintenant 5 individus. Ce n'est pas un groupe mais cet endroit leur convient. Elles vont et viennent. L'heure des nids n'a pas encore sonné.
Une photo en plein vol pour constater que les rayures continuent même sous les ailes :
Si je dresse l'inventaire des observations il me semble bien que c'est la première année où la linotte est aussi présente. Les pipits farlouses un peu plus qu'en 2011.
La satisfaction de la visite de ce matin est à attribuer au merle à plastron mâle perché sur le sommet de cet arbre :
C'est pour moi une première, il me semblait bien plus gros que le merle noir, peut-être deux fois sa taille. Il venait du côté de la Marne et il a continué sa route vers la zone verte entre le canal et la RN34. Il pousse quelques cris qui font penser au merle avec une différence tout à fait audible.
Le froid était bien présent au parc. Par rapport à la température annoncée par la météo nationale il faut retrancher quelques degrés. Les gants n'auraient pas été de trop ce matin.
Le passage de la pluie pourrait aussi expliquer le calme dans le parc. Un rare tarier pâtre mâle s'est rapproché de l'observatoire A1 :
La bergeronnette grise était absente pendant quelques semaines. Seul le mâle est de retour. Sur ce chemin il y avait aussi quelques étourneaux sansonnets.
Ces oiseaux sont en groupe et bien visibles aujourd'hui. Le faucon pèlerin pourrait bien être intéressé.
Voyons nos choristes annoncés en début de rédaction :
L'accenteur mouchet chante de ce côté...
... puis de l'autre.
Il est posé sur un arbre dont les bourgeons commencent seulement à s'ouvrir alors que l'essentiel de la végétation est en feuille. A chacun son rythme.
Sur un arbre mort un autre accenteur cherche à séduire :
Une fauvette à tête noire femelle :
et le mâle. Le couple serait-il déjà formé ?
Une fauvette grisette :
Quoi de neuf du côté des poussins ?
Les colverts ont déjà leurs premiers canetons et les foulques macroules couvent toujours :
Notre veau Highland Cattle a bien grandi. Il a maintenant la taille adulte. Il partage son pré avec quelques moutons Solognots sur une île.
Depuis plusieurs semaines il n'y avait qu'un seul grèbe huppé dans le premier bassin. Aujourd'hui j'ai pu voir deux jeunes près de l'observatoire. Je pense que c'est un couple.
Pour clôturer cette visite quelques oiseaux toujours visibles dans le parc et quelque chose qui pourrait me faire espérer que nous aurons une première à la Haute-Île.
Ce pic vert est passé de l'autre côté du canal juste devant moi. Une chance car à une distance de 55 mètres je ne l'aurais pas vu sur ce peuplier.
A 8h29 il fait sa toilette entre deux tambourinages sur l'écorce. Pour faire des observations il ne faut pas hésiter à se lever de bonne heure.
Quand je suis arrivé au parc départemental 93 et en le quittant les étourneaux sansonnets étaient présents sur le chemin en contrebas :
Je croyais qu'ils étaient partis pour un site plus propice mais ce matin je revois un couple de canards chipeaux à côté d'un héron cendré, sur le deuxième îlot visible depuis le premier observatoire.
Que vont-ils nous réserver cette année ?
Effectivement nous nous rapprochons de plus en plus de la période de reproduction et j’espère beaucoup voir un grand nombre de poussins naître dans ce parc départemental.
Attendons sagement car le niveau d'eau des bassins n' a jamais été aussi haut. Un facteur qui pourrait être déterminant pour cet été.
Fin de l'article.