Avant même de passer par le canal une Grive musicienne en quête de nourriture sur l'herbe ne cherche pas du tout à se réfugier dans les arbres. Elle s'est même rapprochée puis elle s'est éloignée. Surveillance contre observation.

De l'autre côté du canal un calme règne sur le parc. Il n'y a que les Foulques macroules, Grèbes castagneux et Gallinules poule d'eau en activité. Chacune a des petits de tout âge.

Les odonates sont bien présents au-dessus des bassins. Ils devraient se méfier de la Gallinule poule d'eau car elle a des poussins à nourrir. Un sur cette photo et un peu plus loin 2 autres le long du bassin.

Deux fuligules milouins restent dans ce bassin. Il y a quelques semaines ils étaient 3.

La végétation est marquée par l'orage. Beaucoup de fleurs sont abimées.

Les insectes ont peut-être plus envie de butiner ou bien chercher leur nourriture. Un moment plus propice aux observations !

Celui-ci semble bien être un pollinisateur mais je n'ai pas son nom scientifique. Il est sur une plante au bord de l'eau. C'est une Altise (Altica sp.).

Le long de la route, un papillon ne sait pas par où commencer. Les fleurs plus résistantes aux orages sont nombreuses. Ce serait un Souci (Colias croceas).

En passant autour des tables de pique-nique un papillon se pose sur cette feuille. Le Tircis (Pararge aegeria) n'a pas bougé face à l'objectif. Ce n'est pas comme ça tous les jours.

Sur l'une des fleurs... un autre pollinisateur, une Abeille coupeuse ? Non, c'est Anthophora sp. On connait le genre mais pas l'espèce.

D'habitude je n'ai pas de bonnes observations sur la plateforme. Aujourd'hui c'était le jour de photographier un Paon du jour (Aglais io) et un pollinisateur déjà rencontré mais de loin. Cet arbre à fleurs est aussi un arbre à papillons.

Quel est donc cet insecte ? Une Volucelle zonée (Volucella zonaria). La voici à faire le tour complet de la fleur.

Comment se termine l'abdomen ?

Depuis la petite passerelle en bois voici un biotope. Complètement inaccessible aux promeneurs. Impossible donc de compter les batraciens, insectes et oiseaux.

Sur des grandes fleurs plates plusieurs pollinisateurs s'activent. En voici quelques uns et il y a de nouvelles captures.

Un Eristale des fleurs au nom scientifique : Myathropa florea.

Une Abeille domestique (Apis mellifera) aux pattes grossies par le nectar.

Celui-ci ressemble beaucoup à une mouche. Il faudra changer d'opinion sur cet insecte car cette espèce aime polliniser ! Son nom scientifique est Lucilia sp. car on ne peut pas déterminer l'espèce.

Que s'est-il passé à ce Liseron des champs ?

Une nouvelle capture ! Mais pas facile à photographier ! Elle a une certaine ressemblance physique avec une guêpe. Il y a de quoi, c'est une Vespula !

Peu importe leur nom, les voir ainsi est plus marquant !

Ci-dessous Helophilus sp.

Je suis retourné sur le lieu de naissance de la Coccinelle asiatique. Un Eristale des fleurs (Myathropa florea) s'est réfugié sous une feuille. Un besoin de repos dans un milieu moins chaud ?

Là où régulièrement je voyais des odonates j'ai eu la chance de croiser la route d'un papillon. Il a suffi de marcher juste sur le bord des hautes herbes. Dérangé il s'est réfugié sur une plante et franchement comment le voir si vous ne le connaissez pas ? Il s'est parfaitement se camoufler. Il est en cours d'identification.

Une recherche sur le site de www.lepinet.fr a permis de trouver un nom à cette espèce : Le Gamma (Autographa gamma).

La chaleur est trop forte. Direction les observatoires.

De gros odonates tentaient de capturer des petits insectes. Ici un Anax empereur (Anax imperator) au repos. En le visualisant je me suis aperçu que ses ailes sont très abimées. Pour pouvoir le photographier : s'approcher en prenant son temps.

Le temps de procréer est arrivé. Plusieurs agrions et autres espèces s'accouplent et pondent juste devant les ouvertures des observatoires.

Ci-dessous un couple d'Orthétrum réticulé (Orthetrum cancellatum). Parce qu'il faut s'approcher en douceur voici une série de photos de loin au plus près. C'est sûr qu'à cette distance le couple passerait inaperçu.

5 minutes plus tard je suis revenu. 2 photos sont prises.

Pour apprendre l'art et la manière de distinguer l'Orthétrum avec d'autres espèces vous pouvez aller sur le site de SNPN.

A l'observatoire une visiteuse m'alerte qu'un Grèbe huppé âgé de quelques mois a une aile mal formée. C'est sans doute l'explication à son comportement : rester avec ses parents et surtout autour du nid.

Ci-dessous on ne peut que constater que l'aile gauche est bien formée alors que l'autre a peu de plumes malgré ses soins. Il ne la soulève pas.

Notons au passage que l'eau s'est tellement évaporée que la construction du nid est à découvert.

Sur les 5 oeufs il n'y aura que 3 grèbons. Les voici et cette fois-ci ils ne sont pas sur le dos de leurs parents.

Les poussins peuvent se montrer agressifs quand il faut aller chercher sa nourriture. Un adulte a été très surpris.

Finalement le premier grèbon ne veut pas le poisson, l'adulte le propose aux deux autres.

La concurrence est rude, les poussins n'hésitent pas à monter à l'assaut du bec ! L'adulte recule de la tête !!

Le grèbon qui en voulait le plus l'a eu et c'est avalé !

Pour finir cet article, un nouvel insecte en cours d'identification et un rapace.

Pour une identification scientifique exacte cette photo n'est pas suffisante. Nous nous contentons d'une Silpha (Silpa sp.).

L'Epervier d'Europe a fait juste un passage.

Fin de l'article.

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