75 - Chevalier et grèbons : 20/07/2013
20/07/2013
La matinée commence à 20° et s'est terminée à 30°. Les nombres sont arrondis pour donner l'amplitude de la température en 5 heures.
C'est le début d'une période de grosse chaleur, la première en 2013. C'est une hausse importante car le niveau de l'eau a bien commencé à baisser depuis deux semaines.
Ci-dessous ce que nous pouvons voir.
Honneur aux oiseaux car nous avons eu la naissance de 3 Grèbons huppés sur les 5 oeufs.
Les oiseaux
En voyant les martinets volés à 7 heures du matin j'espérais les voir au parc. Mais ils n'ont fait que 2 passages et les hirondelles ne sont pas venues.
Une Mouette rieuse sur le pont du canal, la bienvenue aux visiteurs ?
Les Fauvettes grisettes étaient peu chanteuses, les rousserolles effarvattes également.
Ci-dessous une jeune femelle Merle noir.
A l'observatoire un Grèbe castagneux né cette année suit son parent. Il est presque aussi grand que lui, son plumage adulte viendra bien plus tard.
Les odonates ont commencé leurs va-et-vient au-dessus de l'eau. Il est un prédateur et il est temps de pondre pour certaines espèces.
Pendant que je photographiais ces poissons un Martin-pêcheur est passé et il a continué sa route. Pas de photo pour aujourd'hui.
Dans un coin retiré ce Grèbe huppé se détend. La lumière est bonne grâce aux feuillages.
Le couple de Grèbe huppé a enfin ses grèbons. Ils sont nés dans la semaine. Dans le nid il y avait 5 oeufs et pour l'instant 3 poussins sont sortis.
Ci-dessous le nid utilisé pour les deux incubations. Je ne les ai pas vus le construire mais à voir la longueur de la végétation utilisée c'est du solide.
En quelques photos les 3 poussins sur le dos de leur parent. Il doit veiller à ses petits et être sollicité par l'un des 4 grèbons nés quelques mois plus tôt.
Le grèbon regarde ses petits frères, certainement attendri par leur fragilité.
L'alimentation des poussins : plumes, insectes et petits poissons.
Le grand grèbon ne fait que quémander ses parents. La mère essaye de lui faire comprendre que la priorité est donnée aux poussins nés dans la semaine. Elle a essayé deux fois en quelques minutes.
Ils sont 3 et 2 suffisent pour chahuter !
Le retrait de l'eau est très marqué tout le long des bassins.
En conséquence si le bord de l'eau est boueux les limicoles pourront revenir. J'ai failli partir lorsqu'un Chevalier guignette est venu se poser sur la barge à Sterne. Espérons qu'ils soient plus nombreux puisque sous l'effet de la chaleur leur zone de chasse s'agrandira.
A sa droite un Grand Cormoran au long bec ouvert pour faire entrer l'air. Sa gorge bougeait sans cesse.
Sa gorge est en effet un peu gonflée.
Les insectes
En quelques visites j'avais pu photographier les différents stades d'évolution de la Coccinelle Asiatique (Harmonia axyridis).
Je suis retourné voir cette larve qui muait pour la dernière fois. Je crois avoir trouvé la Coccinelle. Elle a ses tâches noires de toute petite dimension. Elle restait entre deux feuilles, à l'abri sans doute d'un prédateur.
Les photos agrandies montrent que le dos rouge a des vaisseaux et le bord des tâches n'est pas net. Ces deux observations montrent certainement que sa mue n'est pas finie. (Seul un entomologiste peut le certifier).
Ci-dessous on voit aussi une goutte d'eau.
Au cours de cette promenade il y a de nouveaux insectes et les papillons sont plus nombreux.
Une toile d'araignée a une forme d'entonnoir. Repéré la semaine précédente j'espérais la photographier ce matin. C'est chose faite.
Juste à côté ce cricket. Ils sont partout, quelle que soit la végétation.
Une Coccinelle asiatique. Elle n'est pas européenne mais elle s'acclimate très bien.
Une Piéride de la rave (Pieris rapae).
Avec un peu de patience on peut photographier de plus près. Première observation et découverte : les ailes de la Piéride de la rave ont les ailes doublées.
Dommage que les ailes de ce minuscule papillon ne se soient pas ouvertes... Nous nous contenterons d'un Aethes sp.
Une punaise ? Son nom scientifique est : Stictopleurus abutilon.
Une même plante peut offrir nourriture aux pollinisateurs, aux odonates et aux araignées-crabes.
Ci-dessous une aile de ce Caloptéryx éclatant s'est accrochée à la tige.
Avec un seul doigt j'ai réussi à le libérer mais je me demande si son aile n'est pas trop abimée. Il ne s'est pas envolé immédiatement préférant rester sur la plante mais de l'autre côté de la tige.
Un odonate sans nom.
Des fleurs de Liseron en développement.... et sans danger ?
Dans un autre endroit où la végétation n'est constituée que de plantes aux larges feuilles. Sans doute une Brunette hivernale (Sympecma fusca).
Un pollinisateur déjà photographié il y a quelques semaines. Ils sont en plein effervescence. Les fleurs sont partout.
Ce Panurgus est aussi gros qu'une fourmi.
Ce papillon s'est laissé approché. C'est une Piéride de la rave. Elles sont nombreuses dans ce parc.
Une fleur avec une araignée. Prendrait-elle le soleil ? Non je ne pense pas car cette espèce est une Thomise variable (Misumena vatia) de la famille des Thomisadae. En prenant la couleur de la fleur elle peut passer inaperçue... et capturer des pollinisateurs.
Un nouvel insecte ou une espèce de Cicadelle. Elle est tombée dans une toile puis passée au travers.
Philaenus spumarius.
Un autre espace végétal et je crois que ce cricket ne vit que dans cette herbe.
Je cherchais de gros odonates et j'ai trouvé ce papillon jaune venu se poser juste à mes pieds. C'est un Euxanthie du chardon (Agapeta hamana).
Un autre odonate dans le même espace : une femelle Agrion à larges pattes (Platycnemis pennipes).
Ce serait un Paon du jour. Je n'ai vu qu'une fois le haut des ailes colorées.
Sur le chemin du retour je n'ai pas résisté à photographier deux papillons.
Un Amaryllis, régulièrement vu dans le parc.
Un Azuré des nerpruns
Fin de l'article