57 - Givre et soleil : 07/04/2013
07/04/2013
Une température particulièrement fraîche, du givre car c'est bien en-dessous de 3°et du soleil ! Nous avions presque oublié que le soleil pouvait venir au printemps !
La durée des températures basses retarde certainement la vie de l'avifaune. Je suppose que les migrateurs attendent et ceux qui sont déjà arrivés à la Haute-Île profitent du site pour se nourrir des quelques insectes.
Au cours de cette visite :
- une hirondelle rustique
- des moucherons
- des abeilles à l'ouvrage
- des petites plantes couvertes de givre et les perruches à collier vont et viennent !
- un couple de grèbes huppés en incubation
- un paon du jour
Les quantités sont faibles mais le taux d'ensoleillement pourrait très bien l'expliquer.
Commençons d'abord par le fait du jour....le soleil. Enfin ! Ces ombres sur ces troncs de peuplier en disent suffisamment.
Que de lumière sur le canal !
Et ce pic épeiche ? Il est dos au soleil au sommet du peuplier.
Une pause avant de repartir entre les troncs... ce rouge-gorge familier essaie bien de se réchauffer. La température est basse au ras du sol et à l'ombre.
Au cours de la nuit le givre est venu se former sur la verdure. Voici comment cette plante est métamorphosée grâce à cette humidité devenue solide.
Une grive musicienne s'est faite surprendre, par le soleil ou le visiteur ?
Lors de sa fuite vers le lierre la grive nous montre toutes les couleurs de ses ailes...
Un accenteur mouchet tente sa chance dans l'herbe toujours à l'abri du soleil. La présence du givre en témoigne.
A vue d'oeil le niveau de l'eau a encore augmenté. Grâce à cette lumière on peut voir le fond du bassin. Tout était calme. Le bassin semblait désertique, 3 bernaches passent, deux cygnes tuberculés se posent et repartent en direction de Chelles.
Quelques bourgeons sont éclos et les premières feuilles apparaissent !
Un héron fait face avec les rayons du soleil sur ses ailes.
Deux bruants des roseaux cherchent les toutes dernières graines du précédent été.
Les oiseaux vivant sur les bassins : deux couples de grèbes huppés, une dizaine de castagneux, quelques colverts, 3 fuligules milouins dont une femelle, deux couples de fuligules morillons et des gallinules poules d'eau.
Un ragondin est passé juste devant le nid des grèbes. Mais il est inoffensif, d'ailleurs la mère a poussé quelques grondements et point final.
Mais qu'est-ce qui fait fuir ce fuligule morillon ?
Une foulque macroule n'hésite pas à chasser tous les canards, le bassin n'est pas assez grand pour elle et sa famille !
Gardons bien en tête que ce couple de morillons pourrait nicher à la Haute-Île...
Mais dite-moi vous n'avez pas remarqué que ce grèbe huppé est sur un nid bien plus haut que la semaine précédente. Y-aurait-il alors enfin des oeufs ?
A voir ce geste de remise en place soigné et cet échange de place sur le nid la conclusion s'impose : il doit y en avoir.
Et lors de la pause, les deux adultes restent ensemble.
Pendant ce temps les pouillots véloces se montrent être des chasseurs impitoyables. Les plus petits insectes sont capturés sans relâche.
En quelques photos un individu en chasse.
Trois canards colverts mâles se rencontrent... ils chantent à trois !!!
En allant vers le rucher, trois fuligules milouins sur une eau impeccable et plate. J'avais oublié l'aspect de l'eau depuis l'absence du soleil.
Deux mâles...
....et une femelle, poursuivie elle-aussi par une foulque.
Il y avait également un rougequeue noir dans l'un des prés de moutons solognots. Il doit attendre effectivement de meilleurs jours pour continuer sa migration,
et deux grives musiciennes.
Coïncidence ou pas nos abeilles sont très actives, certaines arrivent déjà avec du pollen collé à leurs pattes.
C'est la fin de cet article avec un triste constat : toujours pas d'écureuil, j'ai le sentiment qu'ils ont tous été capturés... Seraient-ils comestibles à ce point ?