44 - Neige et glace : 26/01/2013
26/01/2013
Température entre -5 et 0 degrés.
La neige n'est pas venue mais tous les bassins sont gelés.
Cette fois-ci le parc la Haute-Île est ouvert au public. La neige est toujours présente et la glace s'est invitée.
Nous avons alors un paysage blanc, immobile et silencieux. Les oiseaux ont eux aussi des difficultés à voler.
En figeant l'eau le froid a fait fuir quasiment tous les canards, grèbes et fuligules. Même les grands gabarits sont partis. Il ne reste qu'une poignée de foulques macroules, bien courageux à piquer une tête.
Le seul endroit de ce grand bassin où il leur est encore possible de se baigner.
Mais cette belle épaisseur de glace nous donne des formes inhabituelles. La végétation aquatique et subaquatique est prisonnière et elle n'attend que la fonte.
Dans ce parc l'eau est tellement haute qu'il est plus intéressant de les voir figés. Des branches sortent de la glace !
A voir les empreintes laissées par les volatiles et autres animaux on peut constater que certains ont essayé de rester le plus longtemps avant le gel.
A moins qu'ils aient pris le risque de traverser alors que la glace n'était pas encore bien formée.
Sur un autre bassin ce sont des allées et venues.
Un tronc d'arrimage du bateau mésolithique est sorti de son emplacement !
L'îlot où des cygnes ont incubé est complètement envahi par l'eau puis par la neige et la glace.
Compte tenu de la température depuis deux semaines quels sont les animaux dans le parc ? Pas vu d'écureuil et de ragondin.
Les grands oiseaux partent à la recherche d'endroits plus propices.
Une trentaine de bernaches du Canada vient de Chelles en direction de la Marne côté écluse.
Mais y-a-t-il eu un moment un peu mouvementé ? Oui, deux rapaces n'ont pas eu de moment tranquille.
Un faucon crécerelle poursuivi par 5 pies, plus tard je l'ai retrouvé sur un arbre.
Une buse variable a eu moins de chance. Les corneilles l'ont poursuivie jusqu'à ce qu'elle parte !
Tout d'abord une corneille noire...
... et ensuite elles sont quatre. Elles essayent de rester le plus proche possible ...
...mais la buse variable a une plus grande habilité.
Deux corneilles sur quatre sont distancées.
Les grives draines sont dans les peupliers car les guis les nourrissent. Les perruches à collier vont et viennent, un groupe de 8 puis quelques individus. Les pics épeiches continuent à tambouriner et les pics verts se font plus visibles.
Celui-ci voulait être sur cette clôture : d'abord sur ce poteau puis celui de droite. Mais personne ne s'est manifesté !
En vol le pic vert n'est plus aussi vert !
Le seul héron cendré du parc. Il n'est point rare de le voir perché !
Dans le même pré des moutons solognots et un highland cattle.
Un tondu qui met du temps à régénérer sa laine !
Pour finir cette visite matinale, une rencontre avec le renard.
Il pose pour me montrer qu'il est chez lui.
Il part puis il change d'avis. Il revient car il a senti ou entendu quelque chose sous cette herbe.
En position pour bondir...
Echec. Il repart cette fois-ci pour de bon.
Fin de l'article.