43 - Que de neige au canal de la Marne : 19/01/2013
19/01/2013
La vraie première journée de neige.
Il en est tellement tombé que la moindre surface en est couverte de quelques centimètres.
Pour des raisons de sécurité le parc départemental la Haute-Île est fermé. C'est l'occasion d'aller du côté du canal.
Il faudra se faire à cette vue dégagée. Les nombreux arbres et arbustes coupés il y a quelques semaines ont sérieusement éclairci le panorama et pour l'instant nous ne voyons pas ce qui va être fait à leur place.
Ces peupliers et les guis accueillent les grives draines, deux individus pour ce matin.
Et dans la végétation d'en-dessous : les petits passereaux et les merles.
Ici c'est un roitelet triple-bandeau. Peu farouche car c'est l'hiver et le froid le gêne dans ses déplacements.
Le canal commence à peine à geler. Un vol de mouettes rieuses.
La première péniche passe tranquillement dans un silence total.
Comme la péniche n'est pas un bateau de pêche peut-être que les hélices font remonter à la surface des restes de poisson !
A quoi peut bien servir une écorce ? C'est un composant essentiel au développement de l'arbre. Sous l'écorce l'arbre vit, la sève circule et nous pouvons voir les fleurs et les fruits.
Un exemple de branche où l'écorce s'est retirée car la blessure était trop importante. La branche meurt et un jour elle tombera. Pour l'instant un gui a élu domicile.
Une belle allée droite et elle ne laisse pas présager qu'il y a une activité animalière. Peut-être qu'en se rapprochant nous verrons quelque chose !
Même heure mêmes oiseaux, un groupe de 10 perruches à collier part dans la même direction. Elles aiment bien les arbres creux mais aujourd'hui elles semblent fuir le froid.
Cet arbre mort s'est cassé à 3 mètres du sol. Il penche côté droit mais l'écorce n' a pas suivi le mouvement. Le pli ne devrait pas aller vers l'extérieur. Curieux !
Même la neige reste sur l'écorce.
Qui donc a perdu une plume ? Un pigeon ramier ? Pendant une fuite ?
Les pics épeiches étaient nombreux ce matin, 8 individus dont 3 à se chamailler. Un comportement prénuptial malgré la neige ?
Le quai du parc départemental la Haute-Île. Derrière, un abri pour les visiteurs.
Ce peuplier est mort. Mais un champignon s'y développe. La vue contre-plongée montre une surface plate...
...et de profil nous voyons un autre aspect. Le champignon se développe en hauteur avec une succession de couches.
Je croise le passage de deux roitelets huppés. Pour comprendre sa petitesse, une pose sur une minuscule branche.
Le roitelet me fixe du regard puis continue sa quête de nourriture sous les feuilles de lierre.
Quelques coups d'aile pour se faufiler sous le feuillage. Ils étaient deux et ils ne se perdaient pas de vue. Les petits cris réguliers bien distinctifs du roitelet triple-bandeau leur permettent de s'orienter ensemble. Juste après cet arbre ils se sont envolés vers l'autre côté du canal.
Un grand cormoran fuit devant une péniche...
... puis un couple de colverts avec la femelle en tête.
Un peuplier cassé en deux. L'écorce se décolle et s'enroule, les champignons se développent là-aussi.
Un piquet dans le canal. Un reste de bordure. De l'autre côte il y a encore des planches et des écrous avec une armature métallique.
Ce pont métallique est inutilisable. Une construction de Gustave Eiffel ? Les murs sont des lieux fréquentés par les troglodytes mignons !
Une source ? L'eau est claire. Mais où va-t-elle ?
Un peu plus loin... un ru coule lentement et paisiblement. C'est le ru Saint Baudile.
Ce lierre s'est pris d'affection pour cet arbre. Il l'entoure avec ses nombreuses ramifications.
Encore une péniche. Elle n'est pas très chargée. Sur le côté on peut lire les dimensions de son gabarit.
Longueur de 38 mètres et largeur de 5,03 mètres. Comparée à celle du canal on comprend la hausse du niveau d'eau à l'avant.
Malgré la température de la neige la plante ne bouge pas. Elle attend patiemment le redoux.
Le roseau plie mais ne rompt point !
Il ne faudrait surtout pas croire que le long du canal il n'y a que des arbres morts. Celui-là nous montre bien les coups de bec des pics.
C'était amusant d'entendre la résonance du tambourinage sur les arbres creux !
Ce héron cendré attend ! Je l'ai vu voler pour se poser sur l'eau. Croyait-il que c'était gelé ?
C'est la fin de cette promenade avec deux photos :
- ci-dessous des ronces courbées et couvertes de neige, ça fait un bel hiver !
- une photo de chaque roitelet pour montrer leurs différences. Le triple-bandeau est en premier puis le huppé.
Fin de l'article