Il y a eu beaucoup de passages : un groupe de 6 perruches à collier et quelques autres plus tard, des mésanges à longue-queue, des bernaches du Canada, une buse variable et un faucon crécerelle.

Nos fidèles (pour les principaux) :

troglodyte, mésange charbonnière, bleue, nonnette et grimpereau des jardins pour les passereaux
fuligules milouin et morillon pour les ansériformes
gallinule poule d'eau, foulque macroule pour les ralliformes
pics vert et épeiche pour les piciformes
et pour terminer : écureuil roux et ragondin

Il y avait si peu de lumière que j'ai du mettre l'appareil à 6400 ASA. La vieille passerelle était invisible, camouflée par la brume. Par contre quelques véhicules sur le quai et une barge sur le canal.

Si Idefix savait ça !

Au premier coup d'oeil l'allée surplombant le parc était inhabituellement bien dégagée. Et pour cause ! les deux côtés de la clôture étaient quasiment vidés de toute végétation. Nous sommes bien dans une période de taille et de plantation, mais à cette échelle c'est le grand nettoyage.

Depuis le haut du chemin c'est impossible de connaitre le nombre d'arbres mis à terre. Il est surtout plus facile de compter ceux qui restent.

Pour nos pics vert, épeiche et épeichette mais aussi écureuil roux et les passereaux : la quête de nourriture sera écourtée et la nidification impossible.

Pour ce matin les promeneurs et les joggeurs n'étaient pas nombreux, ce pic vert était alors tranquille.

Dans cet autre arbre il y a un orifice intéressant, lieu propice aux insectes et autres éléments nutritifs pendant cette période hivernale.

Quelle est donc cette plante grimpante ? Elle suit exactement le développement de l'arbre.

A mi-parcours un peuplier debout mais il a perdu une moitié !

Il est vrai qu'au fil du temps le vent casse les peupliers par tronc entier. Mais il y avait aussi des grosses branches mortes. Un rythme de vie normal. Pour des raisons de sécurité pour les promeneurs et les mariniers les arbres ont été coupés. Et ça fait mal au cœur !

Voici ce que l'on peut voir :

Une branche morte et un tronc ceinturé de lierre : un support pour un coucou et un milieu de vie pour les insectes.

Une grosse souche et les marques de la tronçonneuse. Derrière on peut voir le gui. Du coup les grives draines et certaines fauvettes ne viendront plus.

Une coupe claire, nous pouvons voir la partie centrale du tronc et de la branche ainsi que les différentes zones du tronc. A partir du centre nous avons le duramen, l'aubier en ton clair et l'écorce. Cette dernière est elle-même constituée d'une couche interne dite le liber et la partie externe appelée enveloppe.

Ce troglodyte fait-il l'inventaire de ses arbres perdus ou bien profite-t-il des travaux pour chercher sa nourriture ?

De tout ce bois et sciure se dégage une odeur agréable.

Si un cercle est une année de croissance, comment est-il possible de voir des cercles aussi irréguliers ?

Pendant ce temps un grimpereau des jardins s'agrippe à l'écorce lisse d'un peuplier survivant. Celui-ci est bien droit.

Il y a d'autres choses à voir

Deux mésanges bleues passent en revue toutes les branches.

Quel est donc ce bruit mécanique ? En cette période elle n'est pas aussi farouche.

Malgré la température le ragondin nage et cherche sa nourriture au bord de ce grand bassin.

Et la mésange bleue est entrée dans les joncs. Il y a peut-être quelque chose sous cette peau sèche !

Une gallinule a envie de se percher sur un jonc. Pas si facile que ça !

Dans la pelouse des champignons naissent.

Les fuligules milouins et morillons sont chez eux. Quelques foulques, grèbes castagneux et un huppé les côtoient paisiblement. Notre ragondin est trop gros pour avoir peur des foulques !

Dans un autre bassin, un grand cormoran profite de l'apparition du soleil pour se sécher...

Des roseaux se développent aussi de ce côté. A l'été prochain des phragmites des joncs, des effarvattes, un échassier tel que le butor étoilé ?

Un peu plus loin deux cygnes glissent sur l'eau.

Et une gallinule fait sa toilette.

Deux de nos 4 grèbes huppés de cet été passent par là.

D'autres arbres aux marques particulières : une maladie ou le passage répété d’Highland Cattle ?

Au milieu d'un groupe d'arbres à l'écorce lisse,

Un couvert de rides jusqu'à 2 mètres du sol.

En plein milieu d'un chemin des plumes. Une vie s'est arrêtée à cet endroit !

Pour ces deux passereaux, accenteur mouchet et pouillot véloce, ils sont à l'abri dans cet arbre.

Mais le danger est toujours présent. Une corneille noire n'aime pas du tout sa présence. La buse variable n'a même pas eu le temps de s'approcher !

Pour finir deux corneilles noires au bord de l'eau. L'une d'elles a décidé de se mettre à gauche !

Et sa toilette peut commencer !

Nous finissons cet article par une photo de cette allée de peupliers côté parc. C'était le 19 novembre 2011.

En supplément 2 photos de champignons prises ce dimanche matin 2 décembre. Nom inconnu et vus pour la première fois.

Ce sont des Hygrophores blancs, identifiés bien plus tard.

Dans cette matinée ensoleillée il n'y avait plus que 5 morillons et 5 milouins. Tous les autres se sont envolés cette nuit et ou de bonheur. Le froid les a-t-il fait partir plus vers le sud ?

Fin de cet article

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