31 - Un parc sans les feuilles et toujours aussi vivant : 24/11/2012
24/11/2012
Le temps très doux et présence de nuages obstruant le soleil. Les jours précédents : beaucoup d'averses.
Trois semaines ont passé depuis la dernière visite. Il ne reste plus beaucoup de feuilles. Les couleurs ont alors quasiment disparu.
Vue depuis la passerelle sur le canal.
Au cours de la visite j'ai vu trois espèces de grive : draine, musicienne et mauvis. La première est très présente dans les peupliers et elles aiment se pourchasser, la deuxième est souvent le long des chemins et la dernière n' a pas de particularité si ce n'est revenir toujours au même endroit pour trouver sa nourriture (observations personnelles).
Pour commencer, une rencontre que je ne pensais pas du tout possible.
Rencontre surprenante à l'observatoire
Depuis les ouvertures : quelques foulques macroules, des morillons avec des milouins, des grèbes castagneux. Point de martin pêcheur. Pas de grenouille, poisson et odonate. Mais quelques insectes volants : des mouches et une espèce minuscule toute blanche.
Il y a bien eu l'arrivée d'un vététiste au freinage contrôlé sur la passerelle de l'observatoire et l'arrivée d'enfants en trottinette. Puis un silence total.
Il ne faut pas se tromper. Le bruit occasionné peut faire fuir ou maintenir certains animaux dans leur cachette.
La patience commence à payer.
Une série de cris provient d'en-dessous de l'observatoire. Bien difficile de voir et encore moins aisé de prendre une photo. J'allais enregistrer ses cris mais il s'est arrêté.
Finalement entre deux planches j'aperçois le râle d'eau. Le bruit l'avait certainement dérangé.
Une belle rencontre pour aujourd'hui. Maintenant il faut patienter car cet oiseau ne sort pas beaucoup de la roselière.
Quelques minutes plus tard il apparait.
Il reprend ses cris. A cause de sa petite taille il se déplace sur la végétation.
Finalement il traverse le passage en direction de l'îlot. Condition idéale pour une meilleure photo.
Il nage sans problème alors qu'il a 4 doigts comme la gallinule poule d'eau.
Il longe le bord de l'eau puis il rentre dans la végétation. Notre rencontre se termine là.
Dans les grands bassins
En allant vers le grand bassin des chardonnerets élégants et d'autres passereaux.
Sur cette photo un sizerin cabaret (Carduelis flammea cabaret). Selon le recensement CORIF son dernier passage dans ce parc remonte à 2006.
Les fuligules milouins et morillons sont toujours aussi nombreux.
C'est le matin, tout le monde dort ou presque.
Toilette et positions acrobatiques pour d'autres. Pour ce morillon c'est la tête sous l'eau.
Puis les battements d'ailes que je ne me lasse pas de photographier car à l'arrêt sur image il y a des choses que nos yeux ne perçoivent pas.
Après ces dernières coups d'ailes sa journée peut commencer sans les parasites.
Malgré la distance et la végétation ce morillon est un peu sur ses gardes.
Comment font nos milouins ? C'est un peu plus démonstratif !
J'étire la patte gauche tout en avançant avec l'autre. Conclusion : je fais des ronds !
Pour ce petit groupe de juvéniles le premier se met tout debout mais les autres ne bougent pas.
Cet adulte se sent un peu à l'étroit, il cherche à faire de la place.
Quitte à pourchasser sous l'eau !
Les battements sont si rapides que seule la photo met en évidence les articulations des ailes :
Fin de la série.
Ce milouin a une marque nasale. Une technique bien pratique pour le suivi de l'espèce !
Un levé viril pour celui-ci !
Ses mouvements sont violents et il continue en s'enfonçant dans l'eau.
Tête sous l'eau nous voyons la queue du milouin constituée de plumes très courtes.
N'oublions pas le cou et le dos !
La patte droite est parfaite pour se gratter juste derrière la tête.
Cet autre-là fait tout son possible pour nettoyer son côté.
Et ce juvénile nous montre sa souplesse !
Quand le cou se raidit l'oiseau va se redresser...des coups de pattes pour l'assise...
Et voilà, je suis debout !
Fin des observations dans ce grand bassin.
Allons plus loin. Ici un grand cormoran qui ne se sent pas à l'aise sur cette barge à sterne.
Il prend son élan et à ce stade les ailes ne le portent pas. Il faudra faire vite pour ne pas tomber dans l'eau.
Ce n'est pas la première fois que je vois cette grive mauvis à cet endroit. Certainement une bonne adresse se trouve juste là !
Nos deux grèbes nés cet été n'ont pas trop l'habitude de la présence humaine, le plongeon est la meilleure fuite !
Comment une corneille noire peut-elle manger une noix aussi proprement ?
Pas de réponse mais il y a du savoir-faire !
Les champignons sont partout. En voici quelques uns.
Sur le chemin du retour, un merle noir mâle.
Et pour finir l'un des plus petits oiseaux du parc : le roitelet huppé (une première à la Haute-Île pour moi). Un signe très distinctif : la bande jaune entre deux noires sur la tête.
Fin de cet article