18 - Le rucher du parc la Haute-Île
Cet article comprend deux parties.
7 juillet 2012
Une quinzaine de degrés à 8h et quelques passages de pluie.
Aujourd'hui un couple d'apiculteurs est venu entretenir les ruches du parc. Invité à les suivre j'ai pu photographier la partie supérieure de la ruche et voir les abeilles voler tout autour de la tenue blanche et protectrice.
Le rucher de la Haute-Île :
L'abeille est particulièrement fragile et c'est une grande travailleuse. Lorsque la ruche est ouverte elles nous entourent et certaines sentant le danger piquent. Elles n'hésitent pas à se sacrifier pour défendre la ruche. La priorité est de protéger les larves et la reine. Lorsque l'abeille pique elle y laisse son dard et une partie de son abdomen.
Ci-dessous : le dard est enfoncé dans un gant, l'abdomen contient le poison. Souvent on se l'injecte soi-même en voulant retirer le dard et l'abdomen.
Ci-dessous le dard dans son intégralité.
Voici quelques photos de l'étage supérieur de la ruche. La protection de la tête est efficace mais elle rend difficile l'utilisation de l'appareil photo. Surtout quand les abeilles se posent un peu partout, notamment sur l'index et le déclencheur !
L'entrée de la ruche :
et l'intérieur : les panneaux supérieurs servent à collecter le miel alors que ceux d'en-dessous sont dédiés à la colonie.
Ci-dessous : nous voyons la construction d'un pont d'alvéoles entre deux panneaux contenant eux-mêmes des alvéoles.
Les panneaux sont couverts de cire que les abeilles travaillent pour obtenir ces alvéoles hexagonales à la forme parfaite. Certaines contiendront un oeuf et d'autres le miel nourricier pour toute la colonie. L'oeuf donnera naissance à une larve puis deviendra à son tour une abeille.
Les abeilles se font du bouche à bouche pour se transmettre le miel qui est fabriqué à partir du nectar des fleurs et de leur salive.
Fin de cette première partie.
Deuxième partie
Un deuxième rendez-vous avec les apiculteurs de la Haute-Île.
En quelques photos la relève des obturateurs et la collecte du miel.
La rédaction technique est assurée par les apiculteurs eux-mêmes.
L'entrée d'une ruche.
Il ne faut pas croire, ce n'est pas aussi calme que cela parait.
L'orientation de la ruche est importante. Le soleil pour les abeilles.
C'est le début de l'opération délicate.
L'apiculteur relève le toit de la ruche puis la plaque dotée d'un obturateur pour limiter le nombre d'abeilles dans la partie supérieure. Là où l'on va collecter le miel.
Ensuite, c'est la pose d'une nouvelle partie pour la prochaine collecte de miel. Pour l'année prochaine.
Voici l'un des panneaux de la partie supérieure.
A l'origine il est complètement vide. Les abeilles ont réalisé tout cet ensemble d'alvéoles.
Elles sont utilisées pour les larves et pour stocker le miel.
Un panneau comprenant un obturateur. Les abeilles peuvent passer mais pas ressortir. Du coup la partie supérieure de la ruche est vide d'abeilles.
Dans cette partie les abeilles sont par millier. La tenue protectrice évite d'être piqué.
Et dire que ce sont ces abeilles qui nous permettent d'obtenir l'essentiel de nos fruits, légumes...
Une entrée bien occupée par ses habitantes car la ruche est ouverte et l'alerte a été donnée !
Une fois la ruche remise en état de fonctionner c'est la fermeture en évitant d'écraser des abeilles.
Les abeilles se calment et reprennent leur activité de butineuse.
Une dernière photo de nos apiculteurs, fiers de leur métier !
Fin de cette rédaction.