Au cours des derniers passages du vent quelques peupliers se sont cassés. Pour certaines oiseaux, tels que le grimpereau des jardins et le pic épeiche, il s'agit d'un milieu propice pour trouver sa nourriture.

Ce matin-là il y avait deux grimpereaux et un pic sur le même arbre brisé en deux morceaux.

Il fallait voir le pic arracher la mousse.

A côté de l'îlot des foulques toujours aussi actives et l'une d'entre elles a encore trouvé un mollusque aquatique, la limnée (Limnéa stagnalis). Si vous n'avez pas lu l'article précédent voici deux photos de cette lutte pour manger la chaire du mollusque.

Les moments les plus intéressants de cette matinée :

la chasse du martin-pêcheur
Une mère grèbe castagneux nourrit son grèbon
la toilette du cygne tuberculé

Le martin-pêcheur

La technique de pêche du martin-pêcheur de ce matin : se mettre à l'affût et plonger droit sur le poisson.

Ci-dessous, il a traversé tout le bassin pour avaler en toute tranquillité son énorme poisson (comparé à sa taille).

Cette belle rencontre est terminée et je me dirige vers d'autres endroits du parc.

Sur le chemin de la Friche un grand nombre d'odonates se posent sur le sol ou bien sur la végétation à hauteur d'homme.

Voici un Sympetrum sp. :

Le seul cygneau du parc était sur l'îlot du grand bassin. Un parent était à ses côtés et c'était l'heure des étirements.

Ci-dessous un geste que j'ai souvent vu chez l'adulte. Enfin une photo ! Je ne comprends pas pourquoi il secoue son cou, un dégourdissement ou bien descendre la végétation dans l'estomac ?

Voici une scène intéressante au bord de l'eau. Les acteurs sont les suivants : des canes colverts, des grèbes castagneux et un héron cendré. Ils n'ont pas la même alimentation et pourtant ils se trouvent ensemble au même endroit.

En fait le héron cendré et les grèbes profitent de la situation. En cherchant leur nourriture végétale elles font sortir de leur cachette des batraciens, petits poissons et autres animaux et insectes aquatiques, leurs proies favorites.

Une grèbe castagneux et son poussin

Parti à la recherche de la famille grèbe huppé et ses 4 grands grèbons, j'arrive sur les lieux de leur naissance.

Là, une mère grèbe castagneux nourrit son petit. Il a à peine quelques jours. Sa taille est tellement petite que le vent peut le déplacer malgré le battement de ses pattes.

A cet âge le danger est partout, un héron cendré pourrait très bien apprécier sa chair.

En voici un qui est sorti de sa cachette.

Le grèbon peut alors se réfugier sur le dos de son parent qui, lui va le porter hors de vue d'un héron mais aussi le garder bien au chaud.

Comme tout grèbe la montée se fait par l'arrière.

L'avantage d'être entre les ailes de sa mère c'est le point de vue panoramique.

Le moment le plus amusant fut quand la mère souhaite lui donner une larve de grenouille.

Elle la déchire en deux morceaux et lui propose un morceau.

Le morceau est trop gros pour lui, regardez comment il soulève son arrière pour le saisir.

Le grèbon fait tout ce qu'il peut, il est sur le point de l'avaler mais il s'avoue incapable de continuer.

La mère reprend le morceau pour l'écraser et en fin de compte elle l'avale.

La toilette du cygne tuberculé

Les grèbes huppés ne sont pas là, je continue la recherche. A un autre observatoire j'ai assisté à un spectacle mis en scène par un cygne tuberculé mâle.

J'ai juste le temps de voir et entendre un jeune grèbe huppé sollicité ou imploré son parent,