230 - Castagneux, Luisant... qui d'autres ? : 20/02/2016
20/02/2016
Avant de commencer :
- le relais d'une action menée par l'association SNPN (www.snpn.com) qui s'oppose à l'abattage de 6 Loups supplémentaires.
Pour apporter votre soutien avant le 4 mars 2016, cliquez sur le lien ci-dessous :
- l'association ANCA a un site internet tout neuf, surfez sur les nombreuses pages pour découvrir leurs activités. Si vous y trouvez un intérêt adhérez ! Sinon il y a d'autres sites affichés sur le côté droit. Vous ferez certainement des découvertes !!
http://www.anca-association.org/
Météo : frais, de la pluie une fois et du ciel gris
Ça s'active ! Le temps n'a pas forcément gâché le plaisir d'y aller.
Un Grèbe castagneux parmi la vingtaine réparti sur plusieurs bassins.
Pour certains la couleur châtaigne arrive. Ils ne pratiquent pas la castagne mais un rituel de course sur l'eau, le côte à côte pour échanger des cris bec fermé. Par moment on voit des ondes tout autour de leur petit corps.
L'une des nombreuses courses des Castagneux. Le silence recherché par les Fuligules morillons a été de courte durée.
lls se pourchassent, ils se rencontrent pour se défier ou se tester. Leur course s'arrête toujours rapidement.
Ces 2 Grèbes se retrouvent dans un coin puis subitement ils s'en fuient, chacun de son côté.
Ils sont un peu fou fou quand ils s'y mettent. L'un montre son arrière et s'en fuit.
On peut deviner grâce aux remous de l'eau qui est en tête et qui poursuit.
Le plus difficile à photographier est la remontée soudaine d'un Grèbe. Quand il remonte juste à côté d'un autre. A cet instant c'est la surprise totale. La trouille le pousse à s'enfuir.
Voici les Fuligules morillons au repos. Ils sont 4, 2 mâles et 2 femelles. Un Grèbe castagneux s'est approché d'eux les sortant de leur repos hivernal.
Ils ont fait leur toilette et ils ont peu d'appétit.
Ils n'ont pas d'expression comme nous pouvons le faire avec notre peau.
Mais on peut tout de même voir des attitudes amusantes.
Le mâle du milieu a l'air grave. C'est peut-être une fausse impression.
Mais quand sa huppe est en désordre c'est mieux !
Il aurait un air contrarié sur la 3ème photo. Il n'arrive pas à faire sa toilette comme il l'entend.
Les mèches de sa huppe ne sont pas les plumes des ailes. Elles ont un rôle différent. Elles n'ont pas besoin d'être rigides. Leur souplesse fait croire qu'elles sont des poils.
La toilette en arrêt sur image.
L'autre espèce de Fuligules est en groupe plus important.
Les Milouins dorment puis par petit groupe ils partent se nourrir.
Le seul couple de Canards chipeaux.
Et nos Sarcelles ? Elles sont toujours là. 2 mâles et 1 femelle.
Par moment un mâle se retournait pour signifier à l'autre que ce n'est pas la peine de la suivre.
Les Bernaches sont tranquilles et un peu plus nombreuses. J'en ai compté 7 !
C'est loin d'être une présence trop importante.
L'an passé j'avais du mal à le voir, ces mois-ci le Faucon crécerelle assure la permanence. C'est excellent ! La nourriture est donc là et j'espère qu'un couple pourra se reproduire sur le site. Les bâtiments de Ville Evrard sont de bonnes adresses pour nicher.
J'avais espérer le voir plonger sur un rongeur.
Plus tard j'ai pu le voir chasser. Il fut houspiller par les Corneilles, les Mouettes rieuses et les Pies bavardes.
Il préfère partir quand 2 Pies s'approchent. Pas de combat, seulement une économie d'énergie pour le vol stationnaire.
Le voici cherchant un coin pour chasser. Les visiteurs même réduits à un individu le dérangent.
Les signes extérieurs de ce changement sont particulièrement visibles sur certaines espèces.
Les Grands cormorans ont des marques blanches sur leur plumage.
Ce mâle Colvert accentue sa présence sur la femelle.
Il passe très près d'elle, devant de préférence !
Lui, il avait tant espérer passer inaperçu... Mais comment voulez-vous ne pas le voir dans de telles conditions ? Ne voit-il pas les couleurs ?
Pendant l'observation du Faisan de Colchide, un Pic épeiche s'affairait sur cet arbre doté d'une écorce protectrice pour des arthropodes, son plat favori !
Lui aussi il porte des couleurs vives. Regardez cette tête et son bec. Il niche chaque année à la Haute-Île. Pour certains couples ils incubent 2 fois !
Le lieu de repos des Mouettes, Grands cormorans, Hérons cendrés, Grande Aigrette et bien d'autres est suffisamment loin de notre présence. Avec une paire de jumelles on peut très bien les voir.
Sur un morceau de bois particulièrement pourri en surface 3 champignons attirent forcément le regard. Comestibles ou non ? Comment sont-ils ?
Ils ont été photographiés pour les voir de près, loin de moi cette idée de les voir sur une assiette (c'est interdit !).
C'est la première fois que je vois cette espèce. Et chose étonnante il n' a pas de lamelles. Regardez plutôt !
Il y a beaucoup d'émissions intéressantes exposant la nature un peu partout sur la planète. Au cours de l'une d'elles j'ai appris que le Champignon est l'organe reproducteur d'une plante souterraine.
Cette plante est une ramification. Son ennemi est le tassement de la terre par les pieds, les 2 et 4 roues.
Il y avait un autre locataire sur ce tronc. C'est peut-être un Grand luisant. Déjà vu il y a quelques semaines mais à l'autre bout du parc !
Cet Escargot a une manière particulière de porter sa maison. Elle est couchée.
Regardez bien la coquille et la chaire de l'escargot. C'est magnifique !
Ses mensurations : 2 cm de longueur et 1 cm de diamètre pour la coquille.
Vue du dessous.
Cet Escargot a un ombilic. C'est ce petit trou au milieu de la coquille.
Son corps est si mou qu'il peut se retourner et retrouver sa position normale, semelle au contact du sol.
Champignon et Escargot partent à l'expertise... Je voudrais bien connaître leur nom !
Tous nos yeux seront braqués sur ces constructions. Les nids seront-ils nombreux en 2016 ?
Finissons avec une pointe d'humour.
Cette valve de coque est arrivée dans le parc par les airs. Verriez-vous une espèce endémique !
Fin de cet article.