215 - Friche Ville Evrard : que d'oiseaux ! : 14/11/2015
14/11/2015
Météo : temps superbe !
Avant de commencer le compte-rendu, un lien pour vous exposer les intérêts écologiques du parc Georges Valbon à La Courneuve.
Le débat ne semble pas fini, il est donc tout à fait possible de défendre le parc et d'empêcher les constructions sur le site. Cliquer sur le lien ci-dessous :
Par mesure de sécurité le parc de la Haute-Île est fermé. L'occasion est donnée pour faire un tour dans la Friche de Ville Evrard.
C'est une zone d'une trentaine d'ha entre le canal et la route ex RN34.
Boisée et de grandes allées donnent des espaces pour certains rapaces, des arbres fruitiers (des baies) pour des Grives et autres Passereaux. Il y a également des mammifères dont l’Écureuil roux (notre Écureuil national !).
Aujourd'hui les Roitelets étaient nombreux. Pour ce blog c'est la première fois que je photographie deux Roitelets huppés côte à côte.
Un lien sur une information publiée sur le site de la société Ornithomédia :
Le Rougegorge familier ouvre le défilé de photos !
La difficulté de photographier ou de voir les petits passereaux de la taille d'un Roitelet est cette quantité de feuilles toujours présente sur les branches. Il y a également du Lierre mais tout ceci est le meilleur camouflage pour ces espèces. Il faut donc faire avec et en tirer profit.
Il y a un arbre prisé par le Roitelet. A l'heure du repos il vient se cacher en été et en automne il trouve sa nourriture.
Le premier Roitelet huppé de la matinée. Les feuilles sont plus grandes que lui, c'est pour dire à quel point un rien peut le faire disparaitre.
Il est aussi gros que le Troglodyte mignon et il est capable de prendre des expressions assez comiques. "Même pas peur", ou bien encore "qu'est-ce-que tu me veux ?".
Sur la deuxième on peut mieux voir la finesse du bec. Les Arthropodes sont ses préférences mais en cette saison il est difficile de voir ce qu'il avale.
Pas très haut mais il sait prendre des positions pour chercher partout.
Le soleil est en face, le contre-jour peut alors lui donner un meilleur look.
Cet arbre avait encore des Fourmis sur ses feuilles. Le Roitelet cherchait autre chose. Il y a une petite boule blanche dans son bec, visible sur la 3ème photo. Est-ce un œuf d'Arthropode ?
Sur la 5ème il y a une chose blanche, il est vrai que l'on voit des créatures volantes, tout aussi petites, passer régulièrement. C'est la nouvelle génération pour le prochain printemps.
La Mésange bleue a la technique pour s'accrocher aux extrémités des branches. Le Roitelet le fait tout aussi bien.
Sur la seconde vous agrandissez la photo vous verrez un Arthropode au bout de son bec. Sa taille est du millimètre.
Des arthropodes pondent dans les feuillages et sur les arbres. On peut supposer que ce sont des larves.
La nourriture ne se partage pas entre passereaux. Ils se font concurrence. Cette Mésange bleue est venue chasser le premier Roitelet. Une fois partie il est revenu.
Il manquait de peu pour faire une belle photo, les ailes bien ouvertes sous le feuillage sont des moments très difficiles à capter.
Un face à face qui tourne court. La Fourmi n'est pas appétissante !
En quelques minutes j'ai pu voir deux espèces de Roitelet. Celui-ci est un Triple bandeau. Difficile de faire la différence, surtout sous cet angle.
Mieux vaut voir sa tête.
L'une des 3 Grives draines. Elles se poursuivent régulièrement. Attendre sous un arbre est plus facile.
Le nombre d'oiseaux vu au cours de cette promenade est impressionnant.
Si c'est comme ça tous les jours cette Friche de Ville Evrard est une vraie réserve ornithologique ! :) Une zone indispensable au parc de la Haute-Île. Seul le canal de la Marne les sépare. Un vrai paradis !
Ci-dessous 2 Pics épeiches, une Grive mauvis (elles étaient deux) et une Grive musicienne en fuite sur le chemin.
Les Pinsons des arbres étaient craintifs, une Sittelle torchepot que je pense avoir identifiée et deux Grimpereaux des arbres constituent l'essentiel de la liste.
Même les feuilles sur le sol donnent de l'effet. Les Mésanges charbonnières peuvent encore passer inaperçues.
Le Grimpereau est un oiseau particulièrement difficile à repérer et à photographier. Il est comme le Pic, sur un tronc et en bonus les feuilles de Lierre le cachent.
Pour celle-ci j'ai eu de la chance.
Il a fallu rester sur place et attendre. Attendre que quelque chose se passe. Un petit groupe de Passereaux arrive.
Entre deux arbres un possible couple de Roitelets huppés se retrouve seul sur une branche.
Ils sont restés ainsi une minute. La distance a facilité les observations.
C'est la première fois que je photographie deux Roitelets côte à côte.
Dans leurs déplacements ils entrainent un autre Grimpereau ! Lorsqu'il trouve une cavité il y met la tête.
Dans cette série il a capturé une Araignée, bien collée sur le bout de son bec.
Si vous ne connaissez pas sa morphologie, le contre-jour met en évidence la forme typique de son bec. Sa queue et ses doigts sont comme ceux du Pic.
Il est mon favori et mon avatar : l’Écureuil roux est dans son fief !
Pendant ces longs mois il affectionne les écorces. Il s'en sert aussi pour faire son nid bien douillé.
Pour clore la liste des passereaux : le Troglodyte mignon.
Il ne chante pas aussi bien que le Rossignol ou un Rougegorge mais il a un plumage tout à fait remarquable. Surtout les plumes alaires bleues striées de noir et blanc.
Fin de cet article.