Lundi : 3 Aigrettes garzettes sont venues faire une halte dans le parc. C'est bon signe car ce n'est pas le premier passage et j'espère qu'elles reviendront. Elles savent où est cet espace humide, il y a de la nourriture et une tranquillité (relative).

La migration est toujours visible et audible. Pas expert je n'avais pas reconnu le passage des Alouettes. Elles sont petites donc difficiles à voir dans le ciel. Il n'y a que leurs cris pour noter leur passage.

La visite commence par un coup d’œil sur un bassin où quelques Bécassines des marais se nourrissent.

214 - Coeurs-copulatoires et disputes : 07/11/2015

La semaine précédente il n'y avait rien, aujourd'hui les champignons sont facilement visibles dans l'herbe verte.

Pour ce Champignon une petite particularité visible à son pied : les restes d'une peau lors de sa sortie de terre. Sans connaitre l'espèce il faut la prendre comme hypothèse.

Les flaques d'eau sont des lieux de rendez-vous : Grives, Merles, Pies, Pinsons et Rougegorges viennent pour boire et laver leur plumage.

Dans l'ordre : Grive draine, Pie bavarde et Merle noir.

Sur fond bleu pour un automne qui s'annonce trop chaud à ce rythme, on peut voir des passereaux migrateurs et des espèces en séjour à la Haute-Île. Ici deux Grives dont une Draine en tête.

Sur un bord un discret Pipit spioncelle. Ce n'est pas courant, alors c'est un moment important.

Pour ce blog, la dernière note de cette espèce remonte à mars 2012.

D'autres espèces de Canard sont arrivées : les Canards chipeaux.

Si vous aimez les oiseaux noirs en voici ! Un grand groupe de Grands cormorans s'est récemment constitué.

Les Canards colverts sont les premiers à avoir leurs canetons. Aujourd'hui un mâle est accompagné de deux femelles.

Pour l'instant ils se reposent et un Héron cendré a des petites démangeaisons !

Quelques minutes plus tard, les Canes se disputent. L'une d'elles doit partir et à voir cet arrêt sur image on se demande comment elle va éviter la galipette.

Un Épervier d'Europe a quitté sa place dominante et une Mouette rieuse le poursuit.

Plus loin un Roitelet huppé se nourrit sur ou sous les feuilles. Il faisait partie d'un petit groupe de passereaux dans le bois. Seuls leurs tout petits cris aigus signalent leur présence. Une feuille suffit pour les cacher.

Sur le chemin on peut encore voir des Odonates. Je n'ai vu que deux espèces. Ils recherchent tous à copuler.

En attendant sa confirmation, ce serait un Sympetrum vulgatum.

Par prudence et sur le conseil de Coléo, cet Odonate est plutôt un Sympetrum sp. (voir ses précisions en commentaire).

Au pied de l'observatoire des Agrions (à vérifier) volent au raz de l'eau. Certains finissent par tomber dans l'eau. D'autres parviennent à trouver un partenaire.

Un Odonate se débat dans l'eau mais il n'a aucune chance de s'en sortir. Deux Odonates passent juste à côté.

J'espère trouver l'identité des Libellules. Ils partent au SNPN pour identification.

L'un des Odonates en vol stationnaire, mais que cherche-t-il ?

Avant d'arriver à l'observatoire un Geai des chênes. Il m'avait bien vu mais il a choisi de chercher sa nourriture avant de prendre la fuite.

Dans la friche j'ai dérangé un Épervier. Les cris des passereaux avaient complètement changé pour sonner l'alerte.

Elles sont toujours là ! Les Mésanges à longue queue sont faciles à photographier et dans les arbres on peut les surprendre !

Sur le retour des Fuligules milouins, un mâle et 3 femelles

Une nouvelle capture d'arthropode ! Il n'a pas bougé sur l'herbe. Photographié de côté et du dessus pour espérer une identification précise.

13/11/2015 : ce n'est pas suffisant mais le genre est déterminé, c'est un Limnephelus sp.

Vers le premier observatoire, un couple d'Odonates en cœur-copulatoire. En novembre ! Incroyable !

Ils sont peut-être des Lestes, mais attendons leur retour de SNPN.

Des Lestes Veridis !

Un Ragondin dans toute sa splendeur ! La végétation du parc est nourricière !

Une Chenille de 5 cm de long traversait la route.

La voici photographiée et attendons son identité !

11/11/2017 - retour de l'expertise : chenille de Macrothylacia rubi, plus tard elle deviendra un Bombyx de la ronce.

Fin de cet article.

Pendant que certains nous servent dans nos assiettes du Carbone-à-raz, ce parcours autour de ces bassins est une opération dé-carbonée.

#NATURE