200 - La Nature donne beaucoup ! Regardons la ! : 29/08/2015
29/08/2015
Météo : une fraîcheur relative avant les 30° ! Chaud chaud après la pluie de la semaine.
Avant de commencer le résumé de cette visite à la Haute-Île, quelques infos pratiques :
- l'Association LPO lance une pétition pour la protection des oiseaux. Pour la signer :https://secure.avaaz.org/fr/petition/Mettons_fin_au_massacre_illegal_des_oiseaux_familiers/?tOCebib
- des propositions de sortie et d'actions pour la protection de la Nature :http://lautreechoduquartierfluvial.over-blog.fr/
- vous avez également à votre disposition des sites figurant sur la droite des articles que vous souhaitez lire : OBDU 93, SNPN, Corif, ANCA, blogs de Michel, de Santa Maria, d'Olivier Laporte (ornithologue) et de Denis Attinault.
- enfin, Overblog vous propose d'autres blogs ouverts sur leur plate-forme. Vous pouvez les trouver par catégorie par exemple.
Comme dans tous les précédents articles tout ce que vous allez voir est du au hasard dans un but de défendre la Nature. Valorisant ainsi la Haute-Île ou les espaces verts.
Quelques semaines ont passé depuis la dernière visite et il ne reste plus que 20 jours avant de basculer dans un autre cycle.
C'est le début des retours pour les migrateurs. Les oiseaux juvéniles vont commencer à voir ailleurs, ce sont des hérétiques.
Une rencontre de face avec un Martin-pêcheur peut être courte. Par contre une distance et quelques obstacles peuvent aider.
Aujourd'hui il y avait une distance, une clôture et une tolérance du Martin-pêcheur. Il y a des jours où en été il peut le faire.
L'eau s'est bien retirée sauf pour certains poteaux. Du coup ils facilitent la pêche du Martin-pêcheur.
Je suis derrière lui. Pas de passage de visiteurs, le moment est propice pour capter les meilleurs moments.
Acte 2 : il est sur un poteau. Une question de timing et de chance à cause de la vitesse du plongeon.
Plongeon suivant !
Il arrive parfois que le Martin-pêcheur ait des visiteurs sur son perchoir. Ici c'est une Guêpe. Prudent il partira sur un second poteau.
Il a fait également démonstration de son habileté lors du vol stationnaire. Cette fois-ci il faut photographier, l'appareil enregistre le bon souvenir de cette scène, certes avec des imperfections mais le mouvement des ailes, les petites pattes pendantes et ce bec pointé vers le bas suffisent largement.
Il faut maintenir le doigt sur la gâchette et faire vite. Le plongeon vertical est le plus terrible ! Il est dans le cadre ou bien il est coupé, au pire "mais où est-il ?"
Et dire que cet oiseau merveilleux est à peine plus grand qu'une main !
Parti, il faut regarder ailleurs ! Ici c'est un Pic vert juvénile. Le plumage sur le corps est encore tacheté.
Cette terre précédemment sous l'eau est le terrain de chasse des limicoles. Un Chevalier guignette passe par là. Il est aussi de toute petite taille.
Dans la série "il ne faut pas rater ces moments", un Papillon se déplace en douceur comme un planeur au-dessus des mûriers. Manifestement il ne cherche pas les fleurs.
Une fois posé il montre toute la splendeur de ses couleurs. Le Petit-mars changeant se régale sur ces mûres bien mures.
Il est du coup une nouvelle espèce pour mon suivi. Le tableau n'est pas grand mais cette espèce donne beaucoup de satisfaction. On en parle beaucoup et aujourd'hui il est juste devant à quelques mètres.
Il est peut-être farouche ou bien conciliant avec la présence humaine. Il s'est déplacé au-dessus du mûrier. Il n'a fait qu'un seul passage à l'intérieur.
Pris de profil on voit très bien sa trompe enroulée. Parfois elle est complètement rentrée.
Sa présence prolongée a permis de faire des photos et une vidéo.
Sur cette photo les couleurs de ses ailes ont changé. Elles sont presque bleues. Son nom explique bien ce phénomène.
Changement de décor.
Cet odonate se cache derrière ce fil de fer. Il a tourné de telle façon qu'il ne reste plus que les ailes.
Il dévorait sa proie, il ne faudrait pas gaspiller son repas !
Il y a un autre Petit-mars changeant dans ce coin. A moins qu'il ait volé rapidement vers ce mûrier.
Photos et puis hop il est parti !
Dans ce parc la floraison évolue selon la végétation. Ces temps-ci il y a beaucoup de fleurs jaunes et blanches sur de petites plantes.
A hauteur d'homme elles ne sont pas impressionnantes mais en regardant bien on peut faire de belles captures.
Abeille, Eristale, Guêpe, Frelon et autres espèces à déterminer.
Les Frelons sont nombreux actuellement. A cause de la pluie ou non ils vont et viennent. Ils cherchent les fleurs car les pollinisateurs sont leur nourriture.
Ici c'est un Vespa carbro.
Les Abeilles se nourrissent des fleurs et les Frelons s'en nourrissent. Le Frelon est alors un prédateur.
Dès que la température a monté, les Papillons Colias sont les premiers à voler. En l'état je ne sais pas si c'est un Souci sur des fleurs de Buddléia. Cet arbre offre ses dernières fleurs et les pollinisateurs sont aussi moins nombreux. Dans cette organisation la quête des pollinisateurs s'oriente vers de petites plantes.
Un pollinisateur aux yeux de même forme que l'Abeille ou par opposition aux mouches !
Son corps comprend 3 parties aux proportions et formes différentes. Son nom ? Inconnu et niveau de pollinisation ? indéterminé mais il est un acteur du développement de la flore. Et pourquoi pas une espèce à l'origine de nos fruits et légumes vendus au marché !
On le retrouvera un peu plus loin. Il était avec d'autres pollinisateurs et les Frelons sont arrivés, attirés par cette abondance de nourriture !
En apparence il est comme un Frelon mais de face c'est l'un de ces arthropodes classés "diptère" ! En le photographiant de près je ne prends pas de risque.
A l'ombre je peux découvrir les couleurs de son corps. C'est une Volucelle bien étonnante. Peut-être une nouvelle espèce !
Grand merci à A. Ramel pour l'identification de plusieurs espèces publiées dans cet article particulièrement varié.
C'est une Volucelle et la 3ème espèce pour ce parc : Volucella inanis. C'est une femelle
Elle, aussi, ne pique pas. Elle est minuscule et adorable. Pollinisatrice de surcroit !
C'est une Éristale, plus précisément Xanthogramma pedissequum
Si cette Sauterelle verte est une espèce protégée je serai alors ravi de connaître son nom et d'apporter ma petite contribution à la valorisation de ce parc labellisé Natura 2000.
Sur la base de cette photo ce serait un Ruspolia, une espèce protégée en Île de France. Pour l'ANCA ce serait un Conocéphale gracieux femelle (Ruspolia nitidula).
C'est vrai que l'on classe les zones naturelles mais quelles sont les espèces animalières vivantes ? Je n'ai pas de réponse mais certainement que le concours de visiteurs apportera une réponse plus approfondie. La liste des espèces d'arthropodes est trop gigantesque pour dire tout de suite ce que l'on peut voir.
Cette Sauterelle est photographiée dans cette plante mais uniquement parce qu'elle a fui. Le coup de chance car la forme de sa tête est différente. Ses mandibules sont en retrait contrairement à d'autres espèces. De plus la longueur de ses antennes est plus courte.
C'est une femelle car l'extrémité de son abdomen a un oviscapte rectiligne.
Sur la dernière photo la posture de sa patte arrière montre à quel point elle a de la souplesse. Personnellement je ne pourrai pas le faire.
La marque d'affection de ce Papillon : se poser sur mes affaires et voyager ensemble. Cool !
Ce serait un Azuré de la Bugrane.
C'est le moment de vous montrer les Frelons en tant que prédateurs !
Une Abeille en fait les frais. Elle s'est fait surprendre.
Un autre Frelon est arrivé mais il n'y a pas de partage ! A un moment donné on voit un morceau d'abdomen tombé ! Son pauvre corps est parti à la découpe.
13/11/2015, A Ramel a identifié le Frelon : Vespa carbro.
Vue de près cette plante a une forme ravissante. Les fleurs pendent et les pollinisateurs se régalent ! Par contre je ne peux pas dire si tous les plantes et arbres ont la même quantité de nourriture à donner. On peut supposer que tout n'est pas égal.
On retrouve notre "Guêpe" à l'ouvrage. C'est une Sphécide, plus précisément Isodontia mexicana.
Juste à côté des fleurs jaunes un Odonate se pose non loin de là.
Le soleil fait sortir les Criquets et Sauterelles. Celui-ci est nouveau et en plein milieu d'un chemin. Il se réchauffe comme nous on peut le faire sur une chaise longue !
C'est un criquet Oedipa sp., l'espèce ne peut être identifiée.
Lui-aussi utilise le fil de fer pour se cacher. Cette photo montre bien la position des deux paires d'ailes et cette couleur bleutée au-dessus des pattes. Épatant !
Pour finir cet article quelques oiseaux pris dans des conditions parfois pas faciles.
Ils son nombreux et profitent de l'abondance d'odonates pour se nourrir. Les mouches sont bien présentes. Elles forment un nuage que les Gobemouches gris et noirs affectionnent.
Aujourd'hui je n'aurais vu que les Gobemouches noirs. Mais j'ai un doute, quelque chose me dit que le Gris est dans le lot des photos.
Merci à Olivier pour confirmer que les deux premières photos montrent des Gobemouches gris.
Si les odonates sont nombreux au-dessus de l'eau il y a quelque part caché leur prédateur. Parmi les oiseaux on trouve le Faucon hobereau.
La photo manque de netteté sur l'animal mais j'aime bien la position de ses ailes et de sa queue. L'acrobatie est son point fort !
Juste à côté d'une zone de pique-nique deux Gobemouches noirs se régalent. Ils attendent depuis leur perchoir le passage d'une mouche. C'est rapide et difficile à photographier.
Ils n'ont pas volé leur nom !
Ici c'est bien un Gobemouche noir, en contre-plongée.
Parmi les passereaux permanents chassant à l'affût : le Pouillot véloce.
Dans ce chemin il y a un nuage de moucherons. Il les capture en vol.
La Bécassine des marais me voit très bien mais elle ne veut surtout pas s'arrêter de festoyer. Elle fouille dans la terre puis elle nettoie son bec dans l'eau.
Elle est grande sur la photo mais en réalité elle est aussi petite que le Chevalier guignette.
Fin de cet article. et un petit supplément !
Le lendemain une quinzaine de Cigognes blanches ont survolé la Haute-Île.
Merci à Claude F. pour son sens de l'observation et son droit de publier l'une de ses photos.