Durant cette période automnale il n'y a que deux situations possibles : se nourrir ou se reposer. Et quand la nourriture est bonne l'avifaune et les mammifères sont toujours présents. On peut les prendre en flagrant délit !

lls sont discrets, toujours de passage et ils sont présents quelquefois : les mariniers travaillent aussi le samedi à bord de leur péniche. En voici une ce matin sur le canal de la Marne, lumière allumée.

Les Mouettes rieuses, Grands cormorans et Hérons cendrés l'accompagnent.

158 - Gardons cette nourriture si bonne : 13/12/2014

Une petite observation : l'eau est plate devant les ancres puis il y a du remous. La péniche pousse une telle quantité d'eau que le niveau monte puis diminue rapidement.

Ces oiseaux se nourrissent de poissons, ils sont là par intérêt. Les hélices peuvent faire monter un poisson mort ou bien le faire sortir de sa cachette.

Une Mouette en a trouvé un et attire aussi la convoitise d'une autre.

Depuis l'observatoire je regardais à gauche à droite et devant. Pas grand-chose et avec patience un Martin-pêcheur est venu se mettre sur l'une de ses branches favorites. Une grosse prise au bec, il ne pouvait pas annoncer sa venue.

Il essaye d'achever le poisson. On peut voir au passage sa langue.

Il n'a pas de chance. Il change d'arbre. Le poisson tombe parterre.

Il va essayer à nouveau de l'avaler. Parfois la queue du poisson se redresse. L'affaire n'est pas finie.

Il le perd à nouveau dans les feuilles mais il y a des traces blanches sur son bec. Sans doute des écailles.

Puis il remonte sur la branche. Il n'abandonne pas son poisson.

A partir de ce moment une vidéo pour voir comment il va se débrouiller. Ce poisson est trop gros pour lui.

Un mammifère en plein repas. Le Ragondin aime les racines, les Saules lui donnent tout ce qu'il souhaite. Les roseaux aussi.

Ailleurs dans le parc.

Au sec si la pluie pouvait s'arrêter !

Un autre mammifère. Il traverse pour aller dans une zone où il peut se déplacer en toute quiétude. Plus tard je l'ai revu longer la clôture. Les moutons l'ont sans doute vu aussi.

Il ne faut pas croire que sous toutes ces feuilles il n'y a rien ! Les Merles et les Pinsons des arbres sont toujours présents. Allons voir ce qui se passe.

Ne vous inquiétez pas cette marque blanche fait partie du décor.

Un beau Faisan de Colchide se croit tranquille. Il a pris du temps pour aller sur le chemin. Il fallait attendre quelques minutes pour voir arriver ses deux frères. Un esprit solidaire dans le risque ?

Le long du chemin il y a des herbes qui ont fleuri cette année puis elles ont des graines prêtes à tomber ou à être mangées.

Ce mâle s'en contente parfaitement.

Les conditions météo n'étaient pas des meilleures pour optimiser les couleurs de leur plumage. Mais on peut tout de même obtenir de très bonnes scènes.

Par exemple cette Grive mauvis toutes ailes ouvertes.

Mais sur un fond coloré c'est plus facile.

Même constat pour le Merle noir.

Malgré la distance ce Roitelet à triple-bandeau ne semble pas aveugle. Il me dévisage et se sent tranquille dans ses déplacements. Je ne risque pas de le déranger.

Un autre Roitelet est passé sur cet arbre, c'est difficile de les différencier alors ça fait deux individus au cours de la visite.

Je rajoute ce petit passage : une Grive mauvis semble gourmande ou bien un peu plus courageuse que les autres.

Elle est venue gober quelques baies, surtout celle au-dessus de sa tête. Elle se détend et hop c'est dans la boîte ! Quelques photos de cette scène.

Ce chemin attire plusieurs espèces d'oiseaux. J'espérais voir un mammifère.

En restant immobile et silencieux (sauf l'appareil photo) voici la liste :

Pinson des arbres
Grive mauvis
Grive litorne
Chardonneret élégant
Faisan de Colchide
Pigeon ramier
Rougegorge familier
Merle noir
Étourneau sansonnet

Et quelques photos :

Si on ne les voit jamais côte à côte on ne peut pas penser à quel point qui est le plus grand des deux : Mauvis ou Merle noir.

Deux Pigeons ramiers et une Grive litorne.

Un Chardonneret élégant, venu sur le chemin mais impossible de le photographier. Ces Chardons sont pour lui !

Pour une raison tout à fait inexpliquée, il y eut un silence puis une envolée de toutes les espèces. En une seconde il n'y a plus personne.

Conclusion : changement de décor.

Ils sont tous au sec et je suis tout mouillé dans l'observatoire. C'est possible !

Un Grèbe castagneux se repose et son cousin le Huppé également.

Un Fuligule morillon mâle, aux yeux d'or qui manquent d'expression.

Selon l'angle il a un air sympathique ou grave.

Les petits passereaux sont de passage. Toujours en dialogue ils passent de branche en branche.

Ici des Mésanges à longue queue et bleues qui sont souvent au bout d'une branche avec la tête en bas.

Nous avons le plaisir d'avoir deux couples de saison : le Canard chipeau et la Sarcelle d'hiver.

Pour avoir une idée de la montée de l'eau : cette corde était suspendue au-dessus de l'eau. Si ça continue elle sera submergée.

Il est haut sur ses pattes mais c'est insuffisant. Et maintenant comment vois-tu le monde ?

Le deuxième couple, la Sarcelle d'hiver se fait surprendre. A l'aller je ne les avais pas vues, c'est bon signe car la végétation peut les cacher des visiteurs.

Cette espèce est très farouche. Vu, identifié et c'est la fuite.

La Sarcelle décolle sur place, il faut être rapide au déclenchement. Ici il manque une seconde, c'est de trop !

Sous la pluie on peut être surpris par les visiteurs. Ici c'est un Bouvreuil pivoine, je pense que c'est une femelle. Je n'ai pas eu le temps de voir s'ils étaient deux. Elle est restée quelques minutes sur cette branche en forme de V. Un temps suffisant pour régler l'appareil car le ciel gris est quand même lumineux, il faut corriger la mesure sinon tout est noir.

Ce petit coin plait à beaucoup de monde. Les Sarcelles, Grèbes, Colverts, Gallinules poule d'eau et le Martin-pêcheur ! Il fuit toujours les photographes.

Pour finir l'article de cette visite passée complètement sous la pluie, le deuxième vol de la Sarcelle d'hiver.

Un Grèbe huppé se trouve en arrière plan.

Fin de cet article.

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