157 - Ils auront tout mangé ! : 06/12/2014
06/12/2014
Météo : une journée aussi froide que les deux précédentes, 3° !
Au menu de ce jour : un petit tour à la Haute-Île et un retour à la Friche !
Avant de commencer ce nouvel article un petit rappel sur un ouvrage dédié aux oiseaux de notre département Seine-Saint-Denis. Il est vendu par l'association Corif. L'ornithologue Etienne Brisechant, auteur de cet ouvrage, a réalisé une très belle présentation de la richesse de l'avifaune. Ci-dessous un lien pour le commander. Personnellement j'en ai deux à la maison et un exemplaire ira sous le sapin de Noël...
http://www.corif.net/site/_fichiers/boutique/BC_Oiseaux_93.pdf
Retour à cette sortie bol d'air !
Le niveau d'eau a augmenté, le froid rend les oiseaux moins mobiles. Regardons cette évolution dans le parc en 2 semaines.
Qui peut bien venir en groupe ? Des Mouettes rieuses.
Une Grive draine sur son sommet. Rechercherait-elle un compagnon pour jouer ?
Le problème du temps gris est ce manque de visibilité, la Bergeronnette des ruisseaux est toujours là mais elle est bien difficile à voir dans le ciel. Ses "piou-piou" aident à peine à la localiser.
De plus son dos lui offre un bon camouflage.
Pourquoi est-elle allée dans l'eau ? Une nourriture exquise sur ce Saule ?
Ce Ragondin ne savait pas où aller, rive gauche rive droite, alors quel est ton choix ?
Une première pour moi, une Grive litorne dans le parc. Jusqu'à maintenant je l'avais vue dans la Friche se trouvant avant le canal de la Marne. Elle est venue car il y a plus de nourriture.
Une flaque d'eau pour boire et pour avoir des surprises. Quel est ce deuxième oiseau ? Une Mauvis ou bien une Litorne ? Pas expert sur le sujet je vous laisse la question sans réponse.
Si la Grive mauvis est toujours aussi sensible à la présence humaine elle devra faire un choix. Manger les fruits ou les laisser aux autres.
Car lui, il n'est pas très susceptible. La nourriture est abondante, il se sert.
Cet Écureuil roux est à l'aise sur les petites branches. Griffes et dents coupantes conviennent parfaitement pour tout manger sur place.
Avec patience on peut facilement se rapprocher. Quelques pas de plus. C'est plus confortable surtout quand il y a des branches devant lui.
"Je te vois bien, tu sais !"
"Puisque les Grives me laissent je festoie ! Elles sont si bonnes que je préfère les attraper avec mes dents. Hum !"
Une Grive mauvis revient et repart.
Quelques pas de plus, on peut mieux apprécier les rayons du soleil sur ce petit mammifère adorable.
Il mange les baies placées devant lui, il ne s'intéresse même pas celle qui se trouve juste à côté de sa queue.
Il finit par la voir... et la manger. Merci c'est super, juste en face de l'appareil.
Sous un autre angle, ses dents coupent en une fraction de seconde.
Une photo loin d'être inintéressante : deux Étourneaux sansonnets, un troisième se trouvait sur la gauche et sur un autre arbre.
Le soleil n'est pas haut en cette saison. Mais les couleurs de ses rayons donnent une bonne ambiance.
Ce Merle n'en fait qu'une bouchée, une par ici et une par là. A cette vitesse il ne restera plus rien dans quelques jours.
Et elle a air de dire "tu ne m'as pas vue !".
Elle est silencieuse et elle n'est pas forcément sur terre. Elle aime aussi se mettre dans les arbres. J'ai pu la photographier grâce à sa fuite en direction du bois.
Deux Fuligules morillons cassent la croûte. Ce sont des mâles.
A quelques millimètres près le soleil éclaire son œil.
Ils sont trois à remonter à la surface. Mais pourquoi partent-ils dans la même direction ?
L'un d'eux tient dans son bec une belle prise (escargot sans sa coquille, sans doute mais à la photo suivante son corps ne le confirme pas, bizarre).
Et il n'est pas question de partager.
Comme précédemment un autre exemple de scène photogénique.
Si cette Mouette rieuse n'était pas passée devant je crois que la photo aurait eu plus de réussite.
Mais il faut patienter. Elles se disputent juste devant une Sarcelle d'hiver (mâle), la poussant presque à s'envoler.
Une jeune Gallinule poule d'eau. Son bec rouge n'est pas totalement formé. Face au soleil je la photographie.
Les deux Sarcelles d'hiver ont trouvé un bon coin pour se nourrir. Mais farouches de nature elles vont se déplacer dans ce grand bassin.
Des cris très caractéristiques venus d'en haut : c'est un couple de Faucons crécerelles. A vérifier car c'est intéressant de savoir qu'ils ont élu domicile dans ce parc.
La Sarcelle d'hiver est très petite. Pour avoir une idée de sa taille, il suffit de la voir à côté d'un Canard colvert.
Le rapport de force entre les deux espèces est flagrant. La première partira dès qu'il y a une menace.
C'est l'une des photos où j'ai le plus de regret sur le manque de netteté. Cet Épervier d'Europe est passé juste devant moi lorsqu'il a foncé dans les arbres pour attraper un Merle et aussi sur le retour. Mais voir cette scène est surtout ce qu'il faut connaitre.
Les passereaux se nourrissent de baies et les rapaces de passereaux.
Un Goéland leucophée en vadrouille. Deux Corneilles noires l'ont accompagné, comme ça, histoire de se promener ensemble.
Non ! Elles sont toujours à houspiller toute sorte d'oiseau qui les dérange.
De retour dans un observatoire.
Les Fuligules morillons reviennent en nombre, 5 mâles et une femelle.
Une photo d'un couple imaginé mais tout à fait plausible. On voit la différence de plumage pour la femelle, elle est à droite.
De loin un petit groupe de Fuligules milouins. En automne on dort à toute heure !
Retour à La Friche
Changement de décor mais toujours dans la même zone géographique.
Je suis de l'autre côté du canal. C'est arboré et riche en fruits comme nous avons pu le voir dans le précédent article.
http://www.faune-nature.com/2014/11/156-une-terre-arboree-en-seine-saint-denis-29-11-2014.html
La Bergeronnette des ruisseaux est de retour, sur le quai.
J'avais à 3 mètres un Roitelet huppé. Impossible de le photographier. il est parti de l'autre côté du chemin. Les lierres le cachaient et je n'ai eu qu'une seule ouverture pour le photographier, et ça a marché. Il y a de la distance mais sa bande jaune sur la tête attire les yeux.
Le tambourinage était discret, j’espérais alors un Pic épeichette. C'est un Épeiche. Il a trouvé une branche susceptible de lui donner des insectes.
Quelques photos, bien entendu.
Le Pic vert fréquente également ces arbres.
C'était l'heure de croiser la route des petits passereaux.
Au moins deux Roitelets à triple bandeau se déplaçaient avec des Mésanges à longue queue et des Bleues.
C'est l'un des rares moments où l'on voit les deux espèces de Roitelet au cours de la même sortie.
Une Mésange charbonnière. J'aime plus ses couleurs en automne.
Un Rougegorge familier avec un seuil œil. Ça fait une sacré effet. Une méchante blessure ?
Pour avoir une photo très nette d'une Grive mauvis c'est difficile. Il faudrait être camouflé en utilisant une tente par exemple.
J'ai pu photographier cet oiseau au travers la végétation, juste au moment où il gobait les baies.
Une dernière photo de cette longue sortie sur deux sites aux valeurs complémentaires. Pour l'instant cette zone arborée n'est pas une composante de la Haute-Île. Mais bon sang, elle nourrit de grande quantité d'animaux et arthropodes. La semaine dernière il y avait des milliers de baies. Les oiseaux et les écureuils ont tout mangé !
Fin de cet article.