Un groupe d'une quarantaine (40 maxi) de Grues cendrées est passé par le parc en direction du sud. Historiquement je ne sais pas à quand remonte le dernier pointage mais pour moi c'est une première en Seine-Saint-Denis. Elles auraient pu donner le titre à ce nouvel article, les photos feront l'affaire.

En fait c'est le premier passage noté à la Haute-Île. Changeraient-elles d'itinéraire ? Habituellement on va au lac du Der pour les voir par millier. C'est donc une excellente nouvelle.

Le week-end dernier je suis allé au Musée National d'Histoire Naturelle. Pour 7€ je suis allé dans la galerie des espèces disparues. Certaines n'existent plus car nous les avons exterminées pour des raisons futiles, pour avoir apporté des espèces devenues nuisibles dans cette biodiversité. Je crois que l'on paie le prix fort en ne les voyant plus. Mais il y a dans la partie centrale sur plusieurs niveaux des animaux et plantes et des explications fort utiles à la compréhension de la combinaison faune-flore.

Pour commencer ce petit résumé, et comme l'accoutumée, de la verdure en mode automnale.

Deux photos sur cette grande zone verte. Une sur la végétation annexe au parc et la seconde sur le canal où l'on voit à peine la vieille passerelle.

155 - Le Roitelet à triple bandeau, Son Excellence ! : 22/11/2014

Les Mouettes rieuses sont bien revenues, elles font le canal puis les bassins puis la Marne et une pose avec les Grands cormorans.

La position très caractéristique du Pic épeiche : se mettre tout en haut des arbres.

Je l'avais pris pour un Étourneau sansonnet mais en l'état c'est plus proche d'une Grive Litorne. J'espère que je ne me trompe pas car la Litorne n'est pas souvent observée sur le site.

Il est sans doute le dernier Ragondin à la Haute-Île. Il a une petite marque à la narine gauche, utile pour son identification.

A la lumière du soleil levant deux Bécassines des marais. La première était facile à voir.

Lorsque le Ragondin s'est approché la deuxième s'est mise au bord de l'eau. Au cas où il faudrait s'enfuir...

Un Héron se déplace souvent pour trouver ses proies. Aujourd'hui la pêche est maigre.

Le calme d'automne nous incite à nous déplacer beaucoup pour faire des observations. De l'autre côté du canal deux Pics épeiches se cherchent. On mange et on se chamaille.

Quelques photos.

Une Grive draine reste toujours à côté du gui. Les fruits constituent son repas et il est amusant de la voir s'approcher se nourrir et se poser à nouveau sur la branche.

Le Rouge-gorge familier s'amuse avec les visiteurs. Il est le seul à les suivre, se cacher et à surveiller ses déplacements.

Un Grèbe huppé dans toute sa grandeur : il est le plus grand, un long bec, une double huppe et une collerette naissante.

On retrouve le Ragondin, il passe devant le Grèbe castagneux puis la Foulque macroule. Chacun n'a pas eu le même comportement. La Foulque n'aurait pas hésité à l'attaquer malgré la différence de poids.

Le temps est humide, les Champignons sont un peu partout. Ceux-ci sont tout petits. Peut-être une nouvelle espèce à ma petite liste.

Ce Geai des chênes voulait boire de l'autre côté. C'est un peu loin mais j'aime bien voir ses ailes ouvertes. Son plumage a de belles couleurs surtout le dessus.

L'une des nombreuses Mésanges bleues. Elle taillait dans les branches pour manger les pousses fraîches. Sur la deuxième photo on peut voir un morceau tomber.

Pendant qu'un Accenteur mouchet cherchait sa nourriture un groupe d'une quarantaine de Grues cendrées passait au-dessus de la zone de pique nique. Elles étaient silencieuses.

Il est venu exprès sur cet arbre, il tourne le dos puis me regarde !

Mme Gallinule poule d'eau change de cours d'eau... tout en douceur et en silence.

Pas de stress, ça c'est pour nous !

Ce n'est pas pour une histoire de poisson mais une question de caractère sans doute. Deux Mouettes rieuses se chamaillent à coup de bec.

Il était songeur sur sa branche... Pas de poisson aujourd'hui ? Le Martin-pêcheur est parti tenter sa chance ailleurs.

Les Grands cormorans sont trempés, ils se sèchent au soleil. Quelques Hérons cendrés trouvent une petite place sur cette pointe.

Parce qu'ils sont jeunes ils ne craignent pas l'homme. Ces deux Accenteurs mouchets ont posé. Il y avait une famille avec enfant juste à côté. En se rapprochant au mieux j'ai pu les photographier en gros plan. Génial !

Continuons le tour du parc.

Ailleurs et vue sur l'eau.

Au premier plan une Fuligule morillon. Madame plongeait et remontait à la surface. J'espérais voir une Limnée au bec... Prochaine fois. Avaler un gros escargot est une scène à voir.

La chaleur aide les rapaces à voler. Ici une Buse variable houspillée par une Corneille noire.

Deux Grives musiciennes passent devant les yeux, super ! Une espèce de grive en plus, précédemment il y a eu Grive Litorne et Draine.

Vient le moment que l'on aime voir car il s'agit de ne pas pointer les espèces mais uniquement voir évoluer un animal. Ici c'est un Roitelet à triple bandeau.

Très cool et je n'ai jamais eu autant de facilités à le photographier. Il était du bon côté, face au soleil donnant une bonne lumière et peu de feuilles pour le voir. Il est si petit qu'une seule peut le cacher.

Quelques photos pour résumer cette rencontre.

Il cherche surtout sa nourriture sous les feuilles. Alors on le voit dessus de côté et dessous ! Bref, sous toutes les coutures :)

Sur la première série on peut avoir une notion de sa taille grâce aux poils à gratter. On les écrase entre deux doigts c'est dire à quel point il est capable de passer dans les moindres espaces d'un arbre.

Changement d'arbre.

Pour clore cette série un bon aperçu de la position des plumes sur ses ailes.

Elles s'empilent quand les ailes sont rangées, durant le vol les plumes sont côte à côte. Le mouvement des ailes est donc particulier pour tout ranger sans prendre trop de place et les garder en parfait état lorsqu'il faut les utiliser.