154 : Tout est calme à la Haute-Île : 08/11/2014
08/11/2014
Météo : du 9 degrés annoncés et le bonnet n'était pas de trop. Si ça continue les gants seront les bienvenus.
La nature se repose, nous coupons l'herbe et nous mettons en évidence tous ces petits papiers échappés de nos mains. Nous pouvons alors profiter de cette période de plusieurs mois pour ramasser même le plus de tous car c'est justement cette taille qui fait d'énormes dégâts. Les oiseaux les avalent et meurent étouffer. C'est un travail de préparation pour le prochain printemps. Pensons-y !
L'automne est arrivé, tous les arbres ont leurs branches nues. Beaucoup de couleurs sur les chemins. Les Fuligules morillons ont rejoint les milouins.
Sur cette route, même de bonheur les Pics verts sont actifs. Manger manger...
Le premier Pinson des arbres, il se fait surprendre. De retour au parking je l'ai revu ou alors c'est un autre solitaire.
La semaine dernière j'ai encore entendu des coassements, vu quelques papillons et odonates. Aujourd'hui plus signe de vie de batraciens, un seul papillon et de rares odonates mais avec l'arrivée du soleil en début d'après-midi, les arthropodes sortent plus facilement.
Après avoir chassé le poisson dans le parc ils sont maintenant dans le canal. A la méthode de l'épervier les Grands cormorans arrivent à attraper quelques uns.
L'une des 3 Grives draines se régale des baies du gui. Les fruits visqueux collent bien au bec. Un petit peu de nettoyage avant d'y retourner ?
L'automne ne change pas grand chose pour les Foulques macroules et Gallinules poule d'eau. Ils courent souvent sur l'eau.
Le meilleur coureur est le Grèbe castagneux. Sans doute parce qu'il est plus mignon !
Je me trouvais derrière l'observatoire lorsque le Héron cendré a annoncé son passage. Le son est tout aussi mélodieux que celui de la Corneille.
Une série de photos de son passage.
Les oiseaux ont peu de couleur en cette saison, les Fuligules morillon ne font qu'ajouter du blanc et du noir.
Ils gardent leur distance lorsqu'un visiteur s'approche du bassin. Ils restent prudents.
Une Gallinule poule d'eau mange aussi bien des batraciens, des plantes aquatiques et sèches.
Un Fuligule passe au-dessus de ma tête, le sifflement émis par son plumage le distingue du Colvert, et davantage du Cygne.
J'ai pris cette photo uniquement pour voir de quelle espèce il s'agit. C'est un Milouin.
Le ciel est couvert, la lumière ne passant pas assez les subtilités du plumage de la Pie bavarde passent presque inaperçues.
Elle cherche sa nourriture partout. Ici elle surplombe l'herbe puis longe la barrière, au cas où elle pourrait trouver des restes, des insectes en fin de vie par exemple.
Le chemin change de couleurs, les feuilles donnent leur dernière couleur.
Il y a certainement mieux à faire à photographier cette Pie bavarde sous cet angle. L'idéal serait qu'elle soit juste devant. Les ailes bien ouvertes donneraient leur meilleur effet graphique.
L'un des tous derniers odonates de 2014. Ce Sympétrum strié (Sympetrum strilolatum) est venu se réchauffer au soleil. Son vol est moins rapide.
L'Accenteur mouchet sur ce poteau est à son aise. Il est toujours à pousser des cris continus lors de ses déplacements.
Sur le retour deux Bécassines des marais au repos. Au soleil et le bec sous l'aile.
Quant aux Foulques elles sont peu inactives.
Une dernière scène dans le parc.
Une Pie vient se laver. Elle va partout, les plumes collectent toute sorte de poussière. L'eau est absolument nécessaire pour garder le plumage en parfait état.
Dans le parking, des Mésanges à longue queue, bleues et charbonnières passent d'arbre en arbre. Il y avait aussi un Pinson des arbres et un Troglodyte mignon. On le voit sortir la tête, que se passe-t-il ?
Au cours de la semaine suivante j'ai vu deux chenilles, une dans mon minuscule jardin et une autre sur le trottoir. Pas de photo mais je retiens surtout qu'en automne la nouvelle génération vit encore et va se mettre à l'abri de l'hiver. Vivement le prochain printemps !
Fin de cet article.