Bien qu'elles ne soient pas les premières en Île-de-France c'est toujours un plaisir de les voir venir au parc chercher leur nourriture. Au moment où je passais par-dessus le canal un groupe de 5 sternes arrivaient.

Quelques heures plus tôt il y eut le premier passage d'un individu...

....puis une deuxième avec un poisson au bec. Une volonté de trouver un partenaire ? Elle a également survolé la barge dédiée à cet oiseau. Si un couple fait son nid...

Un bref inventaire des familles connues et visibles sur le site :

un couple de bernaches du Canada avec deux poussins
3 couples de grèbes castagneux avec un ou deux petits
un couple de grèbes huppés avec 4 grèbons
une multitude de couples colverts et de foulques macroules
une grande famille de cygnes tuberculés puisque ils ont eu 6 poussins. Mais ils n'ont pas survécu aux grosses averses de fin mai.

Quelques photos des familles grèbes.

Un grèbon castagneux

Les 4 grèbons huppés toujours aussi affamés.

Ci-dessous le grèbon de droite vient de lui prendre sa plume, un élément important pour son alimentation car comment pourrait-il avaler des poissons sans protéger son organisme ?

Aujourd'hui les parents veulent d'autres petits à nourrir ! Si nous ajoutons un mois les quatre jeunes pourront certainement chercher leur nourriture.

Puisqu'ils ne quittent pas leurs parents j'ai pu voir leurs interrogations.

Un peu plus tard.

Cet adulte a capturé un énorme poisson. Il a mis 5 minutes pour l'avaler. Le poisson a bien essayé de se sauver mais son manque de vivacité lui a été fatal.

Pour avoir une idée de sa taille : le rôle des pattes. Sur cette photo elles sont dehors.

Avec la vue de face, on ne peut que constater que la taille du poisson est plus large que la tête du grèbe !!

Pour le faire descendre les mouvements de la tête sont conséquents. Le grèbe cherche à garder son équilibre.

Cette fois-ci le poisson est enfin descendu. C'était la troisième tentative !!!

Pendant que j'attendais le retour de la sterne j'ai photographié des insectes fort intéressants. Ils se trouvaient sur quelques fleurs jaunes juste à côté. Infiniment petits mais aussi infiniment variés, leur identification est en cours.

Un insecte au nom scientifique Oedemera sp. Ici il serait sur une fleur du Picride fausse-épervière (Picris hieracioides L.). Aurait-il le rôle de pollinisateur ? Sans doute.

Le coeur de la fleur est blanc aux extrémités, chose que je ne voyais absolument pas pendant la photographie.

Un Oédémère noir (Psilothrix viridicoerulea)... sa carapace est couverte de poils.

Pendant ce temps-là une araignée s'occupe de sa proie. Notons cette feuille couverte de "piquants" et la dimension de sa toile. C'est une Erigone sp. de la famille des Linyphiidae.

Ces gros poteaux de clôture sont d'une grande utilité pour parquer les bovins et ovins mais aussi pour les pics verts.

Ils viennent souvent essuyer leur bec car la terre s'y colle facilement après la pluie !

A défaut de voir quelques tariers pâtres voici une fauvette des jardins chanteuse.

En cours de chemin j'ai ramassé une plume dont j'espère connaitre le nom de l'oiseau et deux ailes de caloptéryx.

En voici quelques photos, d'abord celles du caloptéryx.

C'est incroyable de voir comment une aile peut être ainsi constituée ! C'est tout un ensemble de mailles.

On peut nettement voir que l'aile a deux attaches.

La plume d'un oiseau inconnu. Compte tenu de sa longueur j'exclus le troglodyte et je ne connais aucun qui porte cette plume au graphisme simple.

Cet article touche à sa fin avec quelques photos :

une jeune foulque macroule

un jeune étourneau sansonnet

une bergeronnette grise mâle, elle vient souvent sur la barge à sterne. Un nid quelque part ?

un pigeon colombin

des champignons fraîchement sortis de terre

Fin de l'article

#NATURE