52 - Une petite moisson : 02/03/2013
02/03/2013
Un temps gris et froid. Pas de gel et un niveau d'eau qui ne baisse pas.
Le printemps n'est plus très loin et certaines observations permettent de penser que la nidification commence par des changements de comportement chez les oiseaux (plus difficile à voir chez les écureuils ou autres animaux du parc).
Par exemple : une corneille noire porte des matériaux ou bien encore une foulque macroule sur un tapis de roseaux.
Ce matin il y avait un groupe de 30 corneilles qui aimaient bien se chamailler. Et les premiers coassements sont apparus. Nos grenouilles et crapauds sortent.
Par contre il ne reste plus beaucoup de fuligules morillons et milouins. Les chipeaux sont partis. Ils ne nichent pas ici, pas cette fois-ci. Mais attendons de voir .....
Les hérons cendrés n'ont pas encore changé de comportement. Ils ne pensent qu'à manger !
En voici un qui a fait une bonne pêche. En quelques photos il démontre qu'il n'est pas gros mais que tout peut passer par son bec long et mince !
Il est passé par la petite trappe...et il commence à descendre...
... il peut fermer son bec mais le cou a une drôle d'enflure !
Le poisson ne descend pas vite...
.... le bec bien levé ça passera mieux jusqu'en-bas !
... le bec un peu plus ouvert...
Mais il ne faut pas croire que tout était facile. Ce héron a profité de la faible profondeur dans ce coin et il a mis quelques minutes pour trouver la bonne technique pour l'avaler. Sa prise a attiré la convoitise de deux corneilles et une foulque macroule l'a quelque peu irrité !
Le grèbe castagneux prospecte son territoire et quand il croise un congénère il y a une série de cris entre eux.
Ici je ne sais pas ce qu'il a capturé, ça semble être de la végétation. Il l'a tellement secouée qu'un morceau est parti derrière lui sans qu'il s'en aperçoive.
Un gros végétarien est également passé par là. Juste en face de l'observatoire il montre bien ses dents jaunes !
Au passage quelques plantes immergées...
Il est imposant mais quand il rencontre un grèbe castagneux tout ce monde reste calme et s'écarte.
Dans ces milieux humides les aulnes se développent, et actuellement les tarins s'en donnent à coeur joie ! Les graines, dites akènes, se trouvent partout dans ces cônes (fruit). Ils prennent des positions un peu acrobatiques pour les prendre.
Et ils n'hésitent pas à se mettre la tête en-bas !
Dix mètres plus loin un prédateur bien familier surveille de ce côté...
Toujours dans la même zone, un pic vert est venu à deux reprises se percher. A la deuxième fois un pic est venu le chasser. Le voici.
Vers un passage entre deux bassins des bruants des roseaux hésitent un peu à aller sur le chemin. Il y a plein de graines et de petites choses tombées de la végétation.
Ici un mâle avec son collier blanc qui tient bien chaud à la tête.
Un deuxième surgit...
... et profite du moment calme pour aller sur le chemin. Il a bien un plumage d'hiver plus épais pour lui donner une forme plus ronde.
A côté d'une barrière, un groupe de pigeons ramiers toujours aussi farouches décollent et se font photographier.
Il y a un peu de bousculade sur ce poteau de clôture....
... et des colverts volent ici et là. Un comportement prénuptial ? Il y a deux mâles et une femelle !
En marchant doucement... surprise sur prise !
Là elle sera bien au refuge. La faisane n'a pas un plumage aussi coloré que le mâle mais son graphisme et la forme de sa queue et les extrémités de ses ailes sont remarquables.
Depuis une ouverture un couple ou deux grèbes castagneux. Ils sont adultes, espérons qu'ils nicheront bientôt.
Cette foulque macroule montre bien ses intentions.
Dans un pré deux occupants bien heureux de respirer un air de campagne !
Un Highland et un Solognot qui commence à avoir une laine de même épaisseur, ou presque !
Un colvert mâle était présent autour de l'îlot flottant. Maintenant je sais pourquoi, cette cane était là au milieu immobile.
En allant vers un autre observatoire, un nid fait à 100% de brindilles. Je ne sais pas qui peut le trouver confortable !
Toujours plus loin, un autre Highland, beau taureau lui aussi !
Sur le chemin du retour, deux éperviers d'Europe s'envolent. Celui-ci est le n°2.
Au passage un héron cendré, si le niveau d'eau n'était pas aussi élevé nous ne l'aurions pas vu.
Pour finir cette petite moisson d'observations, une coquille vide d'un escargot que je ne pensais pas trouver dans cet endroit !
Je pars à la recherche d'informations pour l'identifier. Il a une coquille longue et la pointe est un peu levée. Je ne sais pas s'il a vécu dans cette végétation sans pierre. Comme il y a de la terre à l'intérieur, il doit être là depuis un bon moment.
Son identification vient d'être faite le 13/03/13 : c'est une grande limnée (Lymnaea stagnalis) ou limnée des étangs - un escargot d'eau douce doté de poumons, donc il respire à la surface.
Arrivé à la poubelle du parking, je vide ma poche de ses petits papiers. Une autre moisson pour protéger la nature.
Fin de l'article