50 - A la Saint-Valentin : ça chante ! 16/02/2013
16/02/2013
Le saviez-vous ?
A partir de cette date, ou de mi-février, les oiseaux recommencent à chanter. Et nous avons aussi les premiers bourgeons éclos.
Aujourd'hui les choristes ne se sont pas mis sur des points dominants.
Notre soprano Troglodyte Mignon inonde ses environs de ses chants mélodieux et très puissants, d'autant plus qu'il est l'un des plus petits.
Aujourd'hui il y avait les choristes dans ce froid avec ses compagnons givre et glace !
La météo annonçait un 4 degrés, mais pour le parc la Haute-Île c'est 2 degrés.
Nous avons donc un milieu calme et attrayant...
Des perruches à collier passent toujours dans le même sens, direction Champs sur Marne. Par groupe de 5, cette fois-ci.
En voici quelques unes passant juste au-dessus de ma tête.
Le givre s'est installé partout, là où il le pouvait. La moindre végétation en est couverte. C'est un joli spectacle.
Par contre les massettes ne sont pas givrées. Le soleil les éclaire et leur garantit une chaleur minimale !
Petite observation.
Ce monde couvert de givre est temporaire. Le soleil est à peine levé que le givre sur l'herbe a disparu, sauf derrière l'arbre.
La glace a commencé à rendre la surface du grand bassin toute glissante et immobilise toute végétation.
De ce côté les herbes habituellement hors d'eau sont prisonnières. La lumière de ce jour est parfaite.
Il y a quand même quelques espaces où les derniers fuligules milouins (une dizaine), deux fuligules morillons, un chipeau, un grèbe castagneux et deux huppés (qui pourraient très bien être un couple) peuvent se retrouver.
Tout est calme, et les oiseaux d'eau attendent le dégel.
Parfois une foulque macroule pique un sprint, poussée à le faire à cause de la promiscuité.
Deux gallinules poules d'eau ensemble...
Une branche immergée fait office de perchoir.
Comment sortir de cette situation ? La glace se casse facilement sous son poids, mais la foulque a la technique.
Comme vous le voyez ci-dessus les foulques ont des ongles bien pointus, la marche sur la glace ne leur est pas un problème.
Des fois elles sont surprises de voir quelque chose de bizarre sous leurs pieds, et ça les laisse songeuses !
Nos moutons Solognot et le taureau Highland Cattle mènent une vie tranquille et bien au chaud grâce à la laine et à l'épaisseur de ses poils.
Notre ouvrier leur apporte nourriture complémentaire et paille.
Ce bruant des roseaux mâle tente sa chance sur ce chemin. Quelque chose a dû tomber du véhicule.
Les pies moqueuses se retrouvent en grande assemblée sur deux arbres. Celui-ci est le plus important, à côté 4 pies et celui-ci combien en comptez vous ?
Un pigeon ramier se réchauffe...
Une mésange nonnette solitaire passe d'arbre en arbre...
Et ce héron apprécie la vue depuis le toit de cet observatoire !
Et celui-là se camoufle.
Juste devant ce héron, deux foulques s'offrent un moment de tendresse...
Depuis un autre observatoire, un grèbe huppé se contente de capturer ce qui est à la surface de l'eau. Un canard hybride se repose et un colvert mâle reste à ses côtés. Un couple encore plus hybride !
Un fuligule milouin se repose...
Une foulque plonge dans une eau immobile...
Et pour une raison inconnue, ça part en vrille !!
La tension qui n'était pas perceptible éclate. Elles se battent, se sauvent en plongeant et repartent à la charge.
Puis deux autres arrivent et à quatre elles s'échangent des coups de griffes (que nous avions vues clairement sur la glace au début de cette rédaction).
Les photos sont dans l'ordre de prise de vue. Vous pouvez vous imaginer comment ça s'est passé.
Puis tout redevient calme.
La tension est redescendue !
Ailleurs, des tarins des aulnes sont dans leur arbre fétiche. Des chardonnerets élégants étaient sur leurs chardons et un pinson des arbres s'est joint aux tarins.
Fin de l'article, car ce qu'il fallait faire aujourd'hui c'était l'enregistrement des chants et voir de près les bourgeons.
Dernière note : un insecte est venu faire "bzzzzzz-bzzzzzz" à deux reprises. Ça y est, elles arrivent !