36 - Quelle est donc cette saison ? : 05/01/2013
05/01/2013
Temps gris et une température douce, une dizaine de degrés.
Il n'y a aucun oiseau nouveau, pas de renard et de ragondin.
A titre d'exemple : des canards colverts, chipeaux, des fuligules milouins et morillons, quelques hérons cendrés, grèbes huppés et castagneux et le seul animal terrestre : l'écureuil roux. En cette période humide : des champignons.
Avec une telle liste il n'y a pas de quoi s'exciter. Mais voyons d'abord ce que j'ai pu noter.
La première capture : un pic épeiche dans sa position favorite : tout en haut, au sommet de ce peuplier.
Puis une grive draine qui aime bien se chamailler avec ses congénères.
Au premier observatoire : un grèbe huppé.
Il y a un couple de canards chipeaux, ils longent l'îlot. Ils peuvent seulement mettre la tête sous l'eau car ils ne sont pas des plongeurs.
Cette plante a les pieds dans l'eau à cause des nombreuses pluies. Elle est alors un peu plus exposée aux herbivores.
Les pinsons des arbres sont bien présents.
Les fuligules milouins n'aiment pas trop qu'on les regarde ! C'est la fuite pour un coin du bassin plus à l'abri des visiteurs.
Un pic vert est venu sur cet arbre car il avait un projet d'aller chercher sa nourriture dans l'herbe. Est-ce une tête levée pour me dire "je te vois" ?
Tout ça ressemble au "déjà vu" !
Je continue mon parcours. Il faut tenter sa chance dans cette nature.
A l'autre observatoire, rien au premier plan et tout au loin des colverts et des mouettes rieuses. Patience patience...
Un vol de canards... un hybride, un habitué à la Haute-Île.
Cette fois-ci un groupe de colverts s'annonce par ses petits cris. 3 mâles en tête et une femelle.
Manifestement ils veulent venir juste devant l'observatoire.
Un couple peut-être pas encore formé (le flou est dû à la végétation).
Ce mâle s'étire...
Une scène familière et toujours aussi intéressante à voir.
Entre deux repas les mâles changent complètement d'attitude. Pour moi c'est la première !
Une posture simple : le cou tendu vers l'avant et le croupion levé.
Une deuxième posture soudaine : se redresser et pointer la tête en bas.
Ils ne se mettent pas en face de la femelle. Ce serait plutôt une histoire entre mâle !
En voici une autre, un peu différente. Le but recherché ? Montrer sa virilité ? Certainement mais nous sommes seulement dans le premier mois de l'hiver. Que peuvent-ils préparer ?
Le groupe de colverts quitte les lieux. Un débattement avant de ne plus les voir. Fait-il lui aussi partie de la mise en scène ?
En route vers un autre endroit du parc. Des champignons en forme de fine feuille se développent sur ce bois mort.
Une galle de ronce appelée Bédégar faite par une piqûre d'un Cynips du rosier (Diplolepis rosae) (information communiquée par une lectrice, merci;).
Depuis l'observatoire plusieurs foulques macroules, un grèbe huppé et un castagneux, des pigeons ramiers dans la prairie et un au repos sur un poteau de clôture, puis un biset intègre le groupe.
Sur cet îlot mobile deux foulques s'échangent le reposoir.
Notre petit groupe de pigeons ramiers.
Un face à face : un grèbe huppé et une foulque macroule
Notons au passage que la qualité de l'eau permet de voir les pattes dotées de membranes.
Deux foulques en parade dans un défi en douceur...
Et puis l'une d'elles défie le grèbe.
Le grèbe commence à montrer sa huppe et la foulque redresse la tête...les remous de l'eau sont visibles des deux côtés...
...le grèbe a plongé puis remonté ...la foulque décide de faire sa toilette devant lui !!
...est-ce fini ?
...non ! Je crois que le grèbe commence à ne pas apprécier cette attitude...
Le face à face se termine ainsi mais c'est quand même curieux.
Une des séances de grande toilette.
On nettoie le croupion.
L'eau enlève la saleté à la surface des plumes.
Un autre permanent des bassins.
Un héron cendré vu de face, est-il aussi gros que laissent penser ses ailes ?
Non, un à deux kilos et beaucoup de plumes !
Ce tout petit oiseau vient juste de prendre son bain... c'est un troglodyte mignon. Dans la végétation aquatique il est impossible de le voir.
L'une des nombreuses mésanges à longue queue.
Et enfin un merle, une femelle.
Pour la fin, un vol de bernaches du Canada. Elles ne font que passer.
Fin de l'article