28 - Comment voir l'automne à la Haute-Île
27/10/2012
Température absolument froide, 5 degrés affichés sur la carte de France, mais sur le terrain c'est 1 ou 2 degrés en moins.
Dernier samedi avant le passage à l'horaire d'hiver.
Une photo depuis la passerelle et une sur notre premier observatoire.
Les couleurs vives de l'automne sont de moins en moins présentes, par manque de feuilles.
Le soleil se lève à peine sur le parc.
Le feuillage d'un peuplier. Il n'en reste plus grand chose.
Il y a encore des fleurs.
Et les bords du canal se dégarnissent et laissent voir des endroits où les oiseaux et les ragondins vont se réfugier.
La période de passage d'oiseaux migrateurs pour le sud est terminée. Les permanents sont tous là avec une quinzaine de fuligules.
Tout d'abord deux morillons.
Ils s'éloignent et se retiennent dans leur débattement matinal. Celui-là ne s'est pas redressé complètement, préférant rejoindre les autres au milieu du bassin.
Nos fuligules milouins sont toujours là. Un indice intéressant car manifestement il n'y a pas de visiteurs pour les voir de près ! Gardons bien nos distances pour que les bassins puissent devenir une aire d'accueil.
Ce mâle remet en place ses plumes tandis que d'autres dorment.
Avec un peu de patience on peut voir leur ventre et leurs pattes palmées.
Puis ce fut une succession de battements d'ailes, femelles et mâles.
Les mouvements des pattes palmées créent des cercles mettant en évidence ce bel oiseau.
Ce mâle fait son exercice devant une femelle.
Et nos passereaux, qu'ont-ils fait ce matin ?
Un troglodyte se débat avec quoi ?
Une chenille... qui ne deviendra jamais un papillon ou n'atteindra jamais le stade imago.
Il y avait également sur les mêmes planches un accenteur mouchet. Sous les feuilles il y a peut-être quelque chose à manger ?
Il a une forme ressemblant plus à une boule, certainement à cause de ses plumes. Le froid le fait grossir !
En restant silencieux il s'est approché de l'observatoire.
Il ne voulait pas chanter en ma présence. Juste le temps de s'éloigner il se met en haut de l'arbre pour être en face du bassin !
Fallait-il s'intéresser au pic épeiche ?
Une membrane protectrice est bien utile car ses coups de bec arrachent le lichen et l'écorce.
Pour changer d'arbre ou monter plus vite un coup d'ailes suffit ! Et pour nous l'occasion de voir le dessus de ses ailes.
Sur ce nouvel arbre il cherche le coin où les insectes se cachent. Un petit saut et juste le temps de voir la forme de ses griffes.
Là je crois que c'est la bonne adresse. Il regarde de plus près !
Il tambourine juste là où l'écorce se décolle.
Au cours de cette séance photo il fallait patienter car il y a beaucoup de branches bien vertes ou en fin de vie. Il ne fallait surtout pas les couper car jamais nous ne pourrions faire des observations.
Les arbres mourants contiennent plus d'insectes et de vers. Ils sont le plat favori du pic.
Allons voir plus loin si nous avons d'autres pensionnaires. De loin le groupe de 15 fuligules milouins et morillons.
Dans un pré un groupe de moutons Solognots, seuls ?
Non, un Highland Cattle partage leur pré.
Notre famille grèbe huppé composé de 6 membres, je n'ai vu que deux juvéniles.
Mais qu'est-ce qui était particulièrement intéressant à voir ?
Je crois que ce petit escargot qui n'a pas survécu à l'automne était le sujet important de cette sortie.
Attendre que le soleil l'éclaire et voilà le résultat.
Une petite merveille de construction minuscule. Couleurs superbes et graphisme que l'on veut copier.
Une meilleure vue sur l'intérieur. Il y a quelque chose qui se détache de la coquille, qu'est-ce-que c'est ?
La visite se termine par deux photos d'une corneille noire et sa noix.
En voyant ses pattes et la taille de son bec on peut comprendre que cet oiseau peut aller se frotter avec des rapaces qui viennent chasser sur ses terres.
Fin de cet article.