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Cet article vous montre en quelques photos la présence de la nature au cœur d'un village en Côte d'Or, Baulme-la-Roche.
1er mai 2012
Les oiseaux et la rivière
Le cincle plongeur est certainement l'oiseau le plus curieux de tous. En effet, il est capable de se déplacer sous l'eau. Il est pourvu d'un plumage lui permettant de marcher sur un fond glissant et d'une membrane protectrice pour voir sous l'eau.
Le voici agissant comme tout oiseau qui souhaite construire son nid.
Ci-dessous vous pouvez voir cette membrane claire aux yeux.
Il tient dans son bec des insectes aquatiques capturés dans le cours de la rivière. Nous pouvons noter qu'il a plus de hauteur qu'un moineau par exemple.
Au milieu du bassin, sur une pierre.
Ci-dessous : dans l'une des postures habituelles : ailes à peine ouvertes et des mouvements du bas vers le haut. Est-ce une parade nuptiale ? Pas si sur car la femelle a de 4 à 6 œufs en mars ou avril.
Tirons profit de cette photo pour constater que les plumes ne finissent pas en pointe. Elles sont certainement d'une conception tout à fait particulière pour que le cincle se déplace sans souci à contre-courant dans ou sous l'eau.
Comment peut-il trouver sa nourriture dans un torrent aussi fort ?
Il jette un coup d'oeil à cet endroit,
et plonge ici. Le voyez-vous sous l'eau ? Je crois voir ses ailes ouvertes et sa queue déployée.
Voici un juvénile né cette année. Il n'a pas encore les couleurs de l'adulte. Sous cet angle nous voyons bien la courte queue du cincle plongeur.
Ce juvénile serait-il le seul ? En fait, ils sont deux.
Ce bon nageur passe sous la route pour aller au bassin. En suivant l'adulte j'ai eu la bonne surprise de le voir chercher de la nourriture en plein milieu de la cascade pour nourrir ses deux juvéniles.
Il y a un autre oiseau présent au bord de la rivière : la bergeronnette des ruisseaux.
Cet oiseau ne cherche pas sa nourriture sous l'eau. Il attrape tout insecte vivant sur l'eau ou autour d'un cours d'eau.
Aujourd'hui elles sont deux.
La voici maintenant en quête de nourriture sur le mur du bassin.
Elle cherche sa nourriture partout. Des fois il lui faut l'attraper en plein vol.
En observant le cincle plongeur et la bergeronnette des ruisseaux j'ai pu faire connaissance de la famille sittelle torchepot.
Ce couple a fait son nid dans l'un des arbres au bord du bassin, côté droit. Voyant ces allers et retours il facile de dire que les parents ont des oisillons à nourrir.
Cette rivière attire toute sorte d'insectes et autres éléments nutritifs pour ces passereaux.
Cet oiseau n'est pas farouche et je trouve qu'il a une aptitude à mettre la tête en bas sans souci. Les mésanges le font très bien mais celui-là c'est encore mieux.
Ici, elle est sur la face du mur surplombant le bassin.
Et en position dominante pour voir si elle n'a pas manqué une mouche !
Venu de bonne heure j'ai pu voir le plus petit oiseau de France : le troglodyte mignon. Il vient juste de jeter un coup d'oeil dans le trou de cet arbre.
Petit mais excellent chanteur. Quand il chante tout son corps vibre !
Dans ce village nous pouvons observer d'autres oiseaux proches des maisons : rougequeue noir, mésange charbonnière, bleue ou bien encore huppée (surtout en hiver), hirondelle de fenêtre et rustique. Plus bas dans le village il y a souvent le faucon crécerelle, la buse variable et parfois un échassier.
Dans un jardin j'ai pu prendre quelques photos de linottes mélodieuses.
Lors de mes prochains passages à Baulme-la-Roche je partirai à la chasse photographique pour compléter cet article.
26 mai 2012
25 jours plus tard les 2 cincles plongeurs et les petites sittelles torchepots ont suffisamment grandi pour être autonomes.
Je suis retourné à la rivière pour espérer revoir un cincle adulte mais il n'y avait personne. Peut-être qu'ils sont tous descendus dans le cours de la rivière.
Au bout de quelques minutes d'attente des bergeronnettes :
- les deux bergeronnettes des ruisseaux cherchent leur nourriture parmi la végétation du bassin
- deux bergeronnettes grises mâles se manifestent sur les toits. L'une d'elles va chercher des herbes et autres matériaux dans le champ. Mais pas de femelle en vue (sauf si je me trompe sur l'identification).
Puisque les rougequeues noirs sont visibles un peu partout je monte à l'aire de pique-nique.
Une femelle vient de trouver une mouche sur la route.
C'est toujours bon à prendre quand il faut toujours nourrir son oisillon aussi grand que soi.
Ce jeune est posé sur un mur de stères de bois, attendant que la femelle vienne lui déposer la nourriture dans son bec.
Les mères sont à l'ouvrage pour la nouvelle génération et les pères chantent sur les toits ou en haut des arbres.
Les cerisiers ont commencé à donner quelques fruits que certains passereaux aimeraient manger.
Voici un geai des chênes à l'oeuvre.
Mais cette année il y a peu de bonnes cerises. Il sort bredouille.
Un chardonneret élégant tente sa chance sur un autre arbre. Pour lui s'il n'y a pas de fruit il lui reste toujours les graines ou les insectes.
Lorsque je suis arrivé il y avait 3 buses tout à fait visibles depuis les falaises. C'est l'occasion de faire des observations à cet endroit.
A côté de la voiture, ce papillon passerait presque inaperçu tellement il se confond avec la terre.
Le mimétisme du Vulcain dans toute son efficacité.
La belle dame est certainement plus reconnaissable avec ses ailes ouvertes.
Il y avait également un flambé. il n'y a pas de photo car il n'a jamais voulu se reposer.
Entre le parking et le point de vue j'ai pu entendre le tambourinage du pic vert, le chant du coucou et le "huit huit" des pouillots véloces.
Un couple de bruants jaunes était dans l'herbe. Peu farouche un bruant s'est laissé photographier dans cet arbre.
Comme le ciel est dégagé les rayons du soleil traversent le feuillage et donnent une lumière particulièrement douce.
Pendant cette pose il échangeait des petits cris avec son partenaire. Il n'a pas de huppe, il redresse ses plumes de la tête.
Dans l'herbe deux alouettes des champs. Celle-ci cherche à se confondre avec la végétation.
Il y a aussi le passage de 2 hirondelles rustiques, mais chercher à les photographier est dangereux car on peut oublier que l'on se trouve sur une falaise surplombant Baulme-la-Roche.
Sur le chemin du retour, un rouge-gorge familier s'est amusé à se montrer et à se cacher au fur et à mesure que j'avançais.
Puis un pouillot véloce en quête de nourriture. En quelques photos voici comment il trouve à sa nourriture.
Parmi ces feuilles il y a certainement un insecte ou autre chose qui se cache...
Le pouillot véloce se penche de plus en plus...
Et prend une position acrobatique !
A en perdre son équilibre !
Cet insecte volant a la vie sauve grâce à cette chenille !
Malgré la chaleur il y a toujours de belles observations à faire. Quand le soleil tape fort les animaux et les insectes cherchent la fraîcheur de l'ombre.
Il n'y a pas de photos d'hirondelle et de martinet, rendez-vous donc au prochain passage dans ce village bourguignon.
Fin de cet article.