Au cours de ces deux mois je suis allé à la Haute-Île et dans ses environs. Un parcours particulier et inhabituel, à raison de 2 fois par semaine et quelques extras.

La synthèse comprend 3 articles : un pour les Papillons (article n°398), un pour les Arthropodes sans les Papillons (article n°399) et enfin, les Oiseaux.

La présentation se fait dans l'ordre chronologique.

Nous nous trouvons le 19 juin de l'an de grâce 2018.

Un peu d'humour mais il cache mal une grande inquiétude sur l'avenir du monde animal.

J'ai fait ces parcours pour les voltigeurs hors pairs. Ils sont là à la fin de l'hiver, au printemps et en été. Ensuite, ils deviennent moins nombreux car ils migrent.

Hirondelle de rivage

26/06/2018

Dans les airs elles sont en single, ou en duo ou mieux encore, par trois !

402 - Des Oiseaux attirés par la Haute-Île et ses environs : juin juillet 2018

Elles sont également en formation groupée. Elles tournent dans les airs sans se fatiguer. Au fait, rien ne nous indique la quantité d'énergie qu'elles dépensent pour la voltige.

Au repos nous les retrouvons posées. Comme ça !

Quand elles reprennent le vol je suis en excitation car je voudrais capter la meilleur expression ou la position des ailes la plus spectaculaire.

Tout se passe si vite que mes yeux ne savent pas quand il faut appuyer sur le bouton. Alors, il y a beaucoup de ratés ou du presque ça !

Quand vous voyez les héros des séries Avengers voler les bras collés au corps pensez aux Hirondelles. Ils essayent de les imiter pour voler aussi vite !! Si si !

D'autres espèces d'Oiseaux occupent le ciel.

Par exemple la Sterne pierregarin. Elle est présente car elle niche sur les deux barges.

Sterne pierregarin

Une Sterne a cru voir un Poisson. Non, mais il a eu chaud.

Coup de chance, une Sterne nous a montré son savoir-faire pour attraper un Poisson au raz de l'eau.

Mon chouchou est le Martinet noir. Pendant ces visites j'ai pu capter des expressions que je n'avais pu réaliser. Je les compare souvent à des avions furtifs.

Martinet noir

Elles faisaient des allers et retours. La Bergeronnette des ruisseaux a certainement des petits à nourrir.

La voici posée sur une pierre, place de choix pour capturer les insectes.

Bergeronnette des ruisseaux

03/07/2018

Le passage répété des Martinets est à saisir.

Vu de dos mais l'idéal c'est bien de face !

Martinet noir

Une autre espèce apprécie l'eau.

Une Mouette rieuse au visage sans expression. Elle est là car le couple est en nidification sur une barge.

Mouette rieuse

Des Hirondelles de fenêtre sont aussi présentes dans cet espace.

Elles nichent aux fenêtres et il suffit de pas grand chose pour se protéger des fientes et les accueillir chaque année.

Hirondelle de fenêtre

05/07/2018

Les barges sont occupées.

A la première nous avons uniquement des Sternes pierregarins.

Il y a eu plusieurs poussins. Ils sont grands maintenant.

Dans les bassins 1 et 2 deux couples Grèbes huppés ont aussi des poussins. Ils sont nés bien après les Sternes.

Grèbes huppés

Une vue en deux temps sur la seconde barge.

Nous pouvons voir à cet instant : Bergeronnette grise (posée sur la gauche) et Mouette rieuse.

L'année 2018 sera bien une année à retenir car les Mouettes rieuses ont eu leurs premiers poussins en Seine-Saint-Denis.

Papa est arrivé, les trois Oisillons sortent de leur nid.

Mouettes rieuses

Le plus petit des pêcheurs et le plus recherché : le Martin-pêcheur.

Martin-pêcheur

Il y a aussi des naissances sur terre.

Sur ce chemin une Fauvette grisette née cette année. Donnée importante car il faut bien recenser les naissances pour apprécier l'évolution du monde aviaire.

Dans l'article du 21 juillet vous pouvez voir un Rouge-gorge familier au blason rouge en cours de formation.

jeune Fauvette grisette

12/07/2018

Les Canards mandarins nichent souvent par ici. Pour l'instant je n'ai vu qu'un seul individu qui pourrait bien être une femelle.

Les Hirondelles de rivage sont les plus petites. La taille n'apparait pas forcément à sa juste valeur.

Cette photo démontre de toute façon comment les ailes leur donnent cette aisance dans le vol. Elles se courbent pour remonter aux extrémités.

En tout cas c'est mon point de vue.

Sur l'ensemble des photos je n'ai que quelques unes montrant de la nourriture dans le bec. C'est vrai qu'elles ne portent pas de la nourriture aussi grosse qu'elles.

Hirondelle de rivage, nourriture au bec !

Les Mouettes arrivent en nombre. Elles se disputent pour quelque chose que je n'ai pas saisi.

Mouettes rieuses

C'est à cause d'un jeune Goéland leucophée.

Ce sont des Oiseaux marins avec un appétit qui ne s'arrête pas au Poisson.

Le revoilà notre juvénile ! Seul, il passe au-dessus de notre tête.

jeune Goéland leucophée

Guetter le Martinet sans le déranger, tel est le premier objectif pour pouvoir le photographier.

Il se rapproche de la surface de l'eau. Pour boire.

On devine le contact du bec sur l'eau.

Martinet noir

Avec cette photo on voit 3 rangées de plumes. Il y a des chances que cette organisation permet les coups d'ailes, de résister aux coups de vent et à la pénétration dans l'air.

Au début j'étais très étonné de voir une famille de Gallinules poules d'eau avec deux poussins. Cet endroit a peu de bordures de terre. Comment ont-ils pu construire leur nid ?

Gallinules poules d'eau

19/07/2018

En capturant cet instant je découvre la taille réelle de la bouche du Martinet noir.

C'est loin d'être une ouverture étroite.

L'objectif du Martinet est de capturer le maximum de nourriture pour ses Oisillons. Avec une telle ouverture son passage au-dessus de l'eau est réalisée au millimètre près. Aucun choc avec l'eau n'est permis.

Le Martinet noir arrive au contact de l'eau

Le Martinet vient de boire et il ferme son bec.

Si une Mouette capture un Poisson elle est poursuivie par les autres. Les Mouettes seraient-elles prêtes à capturer la prise relâchée par l'une de ses congénères ? Si oui, elles sont opportunistes.