226 - La longue course du Râle : 23/01/2016
23/01/2016
Météo : c'est la première période de froid pour cet hiver. L'eau est gelée.
Beaucoup de gel mais peu d'oiseaux.
Deux annonces intéressantes (pour ceux qui aiment les Abeilles) :
- La Société Centrale d'Apiculture et d'Insectologie tiendra sa conférence annuelle le 12 mars prochain. Le thème en sera « Abeille domestique et abeilles sauvages : stratégies de reproduction et interactions ».
- Une étude menée par l'INRA sur le rôle des Abeilles.
Revenons au résumé de la visite.
Lors de l'arrivée un groupe de Bernaches du Canada arrive.
Deux Grives draines se crient dessus. L'une d'elles s'arrête car le visiteur la dérange.
Depuis un observatoire, une Bécassine des marais prend ses précautions pour sa toilette. La tête sous l'eau est le moment le plus dangereux car le danger peut venir par surprise. Pas de temps de fuir et c'est fini !
Une Foulque macroule s'est approchée. La Bécassine a effectué un mouvement d'ailes puis s'est retirée.
Nous avons pu voir également un Pic vert venu se nourrir. Il nous a même gratifié d'un clin d’œil !
Les voici, les Bernaches. La semaine dernière on se demandait où elles étaient parties. Aujourd'hui on les voit souvent dans le ciel.
La glace est assez épaisse pour supporter leur poids. Des pattes palmées sont pratiques pour se déplacer dans l'eau mais comment faire pour une surface lice ? Nous allons voir qu'elles ne sont pas si maladroites pour s'envoler.
Pour l'instant elles cherchent un endroit pour s'assoir sur l'eau. On ne voit pas le groupe en entier.
Intéressons-nous à cet oiseau qui longe l'eau. Je l'avais vu venir de loin. En l'état c'est une Gallinule poule d'eau.
Maintenant son identité est tout à fait différente. C'est un Râle d'eau.
Ça change tout ! On ne le voit qu'après le printemps. Cette espèce peut passer l'hiver à la Haute-Île.
Il se presse de longer le bord. Le froid doit le gêner pour voler et il doit se nourrir. Il n'aime pas être à découvert.
Il a bien capturé une larve d'odonate (on peut le supposer car ils sont nombreux à pondre dans ces eaux).
Il s'est bien senti surveillé, il s'est dépêché de passer sous l'observatoire et s'éloigner au plus vite.
Quelques Bernaches se sont envolées. Il reste toujours ce petit groupe sur la glace.
Nous allons voir si un dérapage va se produire.
Les Bernaches ont tout de suite utilisé la puissance musculaire de leurs ailes. Le décolage a été très court.
Cette cane semble être de la même taille que le Grèbe castagneux. Ce serait bien une Cane chipeau.
Ils sont à l'aise mais ils n'hésitent pas à se réfugier dans la végétation.
D'autres montrent plus d'aptitude à marcher sur la glace.
Les Ragondins sont de toute taille car il y a les petits et un très petit !
La Mouette rieuse avec ses ongles s'en sort très bien !
Alors, quel est l'intrus ?
Pour finir ce tour de piste l'un des nombreux Roitelets huppés et les derniers Fuligules milouins. Les Sarcelles d'hiver ont disparu ! Les Grèbes huppés également.
Lors de la sortie du parc, je rencontre deux apiculteurs.
Contrairement à ce que l'on peut penser et en se basant à ses propres observations, les Abeilles ne disparaissent pas en hiver.
Pendant cette saison elles sont surtout dans leur ruche. Elle comprend deux niveaux. Le premier est réservé à la colonie et le second nous est utile pour obtenir du miel. Ce miel dans le premier niveau les nourrit pendant la période sans fleur. Ce sont des Abeilles domestiques et elles assurent elles-mêmes leur hiver !
Rencontrer les apiculteurs fut un réel plaisir, un moment d'échange. Les voir m'a fait penser que bientôt nous reverrons les Abeilles à l'ouvrage.
Fin de cette rédaction.