211 - Les Hirondelles rustiques, dernières migratrices : 17/10/2015
17/10/2015
Météo : le froid et la brume
L'association Corif effectue des comptages ce week-end. Les migrateurs traversent l'Île de France.
Le temps de ce samedi n'est pas favorable pour identifier les espèces dans le ciel.
Première photo de cette visite : un Pic vert sur un Peuplier bien en terre avant le canal de la Marne (eau de la Marne mais c'est le canal de Chelles).
La photo du Pic est un peu trompeuse. La lumière est très faible. Le canal est bien là et la brume matinale aussi.
Que peut-on voir ? Une Gallinule poule d'eau sur la gauche mais aussi deux Bécassines des marais dont une est très difficile à voir. La seconde est masquée par la végétation.
En face un Geai récupère un gland. Je ne l'ai pas vu le perdre alors qu'il se précipite dessus !
Elles sont absolument ravissantes, mignonnes, discrètes et rarement seules. Les Mésanges à longue queue ne migrent pas et on profite de les voir pendant l'automne et l'hiver.
Elles se rassemblent dans leur déplacement. Ici elles sont dans les Saules avec quelques Mésanges bleues et charbonnières (pas en photo).
Là où il y avait les Bécassines des marais un Rat musqué passe et se nourrit. Suffisamment près je peux le photographier avec de meilleurs résultats.
C'est la période du repos. En automne et en hiver les Fuligules viennent régulièrement à la Haute-Île. Il y a aussi les Canards chipeaux et Sarcelles d'hiver pour ce qui est des habitués.
Voilà les migrateurs ! Ce ne sont pas des oiseaux que je n'ai jamais vus sur ce site. Mais comme ce sont des Hirondelles rustiques je profite de les photographier au mieux. Le soleil est derrière les nuages bien épais.
Les 3 rustiques se sont nourries sur ces deux bassins. Elles n'arrêtaient pas de voler dans ce grand espace.
Il y avait bien des insectes volants. Pour leur migration elles ont besoin d'emmagasiner de la graisse. Ces petites créatures volantes que sont ces arthropodes correspondent très bien à leurs besoins.
Elles sont discrètes pendant ces mois. On les entend à peine et on les voit voler, le long des chemins et se nourrir des dernières mûres.
La Grive musicienne reste sur nos terres alors que la Grive draine vient se nourrir des baies du Gui sur les Peupliers.
Ici nous avons une Grive litorne. Elle vient souvent à la Haute-Île.
Il ne migre pas non plus mais qu'est-ce qu'il se montre ! Son rouge gorge réchauffe bien par ce temps-ci.
Dans l'autre bassin il y a 7 autres Fuligules milouins dormeurs, devant des Grands cormorans et des Mouettes rieuses.
C'était inhabituel mais maintenant les Grèbes castagneux se trouvent souvent sur la terre ferme.
Une autre espèce de Fuligules réside dans cette maison du repos : les Morillons. Deux mâles pour l'instant.
En haut d'un jeune Saule un Pouillot véloce cherche sa nourriture.
Au début de cet article on a vu un Geai des chênes et son gland. Ici un Geai a cherché ce qu'il aurait aimé trouver, une chenille ou je ne sais. Je ne pense pas que cet arbre ait des fruits à lui offrir.
Il repart bredouille.
Il y a deux Goélands présents, un Leucophée immature et je crois celui-là. J'attends le retour d'un ornitho rencontré sur place pour son identification. Et il est confirmé !
L'immature est parmi les Mouettes rieuses.
Les Pigeons ramiers ont comme toutes les autres oiseaux un droit à l'image publiée. Ils ont leur place dans la biodiversité (et dans la chaîne alimentaire).
Pour terminer cette sortie deux animaux au style de vie complètement différent : le Ragondin et le Héron cendré.
C'est la période calme. Difficile de trouver des sujets intéressants pour rédiger un article. On verra bien !