207 - Ils ont tous une chance ! : 03/10/2015
03/10/2015
Météo : on garde le soleil !
Pour trouver un titre j'ai attendu de voir les photos pour sélectionner ce qui est à retenir de cette visite.
On commence de tout de suite avec 5 Bécassines des marais. Certainement un record pour moi sur ce site.
2 Bécassines d'un côté.
Et en face elles sont 3 !
Une est déjà sortie de son refuge, elle s'affaire à fouiller la terre.
Ça relève du hasard pour trouver sa nourriture. A force de sonder le sol et les touffes d'herbe elle trouve sa nourriture.
Deux autres restent ensemble et font leur toilette matinale. Total : 5.
C'est sans commune mesure avec le parc du Sausset où l'on bat les records.
En étant dans un observatoire on peut voir devant mais aussi profiter d'être caché pour voir des passereaux se croyant seuls. Une Mésange charbonnière s'est fait surprendre.
C'est l'automne, les bassins donnent déjà l'ambiance avec cette brume.
Les Mouettes rieuses sont plus nombreuses. A l'aise dans ce parc bien accueillant.
Ces Mouettes voudraient bien manger les poissons mais elles ne savent pas plonger. Elles doivent attendre de trouver des restes ici, dans le canal ou ailleurs.
C'est tout en haut et c'est le Pic épeiche. Parfois il me donne l'impression d'aboyer.
Les Étourneaux sansonnets nichent dans les environs du parc. Ici ils sont 3 mais plus tard il y avait un groupe de 5. Nous sommes loin des nuages d’Étourneaux que l'on peut voir dans les reportages.
Ici ils participent quand même à l'équilibre naturel. Les arthropodes les connaissent très bien !
Quel est l'oiseau présent dans le parc lors de l'arrivée de l'automne ? La Grive draine. Elle adore les baies des guis bien présents sur les peupliers le long du canal.
Ce Héron cendré est calme et ne semble pas enclin à trouver tout de suite sa nourriture. Il pose et j'en profite !
L'un des nombreux Pouillots véloces en plein activité. Il n'a pas de plan précis, il se déplace d'arbre en arbre. Surtout que les petites créatures volantes ne sont pas aussi nombreuses.
Il semble bien jeune celui-là.
Il est très concentré sur son sujet. Il guette et à la moindre occasion il se jette tête première sur sa proie.
A cet instant il est prêt à plonger sa tête.
Alors cette prise ? Un poisson ? Une Grenouille ? Un Caneton sous-marinier ?
Non, c'est du bois mort.
Il ne faisait que répéter ce qu'il devra accomplir pendant toute son existence.
C'est au moins le 3ème morceau qu'il attrape.
Les poissons sont tranquilles !
Ailleurs il y a deux grands couloirs pour les Faucons hobereaux.
Aujourd'hui il fait beau, les Odonates copulent et pondent. Mais leurs prédateurs ne sont pas venus. Tout le monde en profite.
En attendant qu'une Bergeronnette des ruisseaux se rapproche, j'observe les bords du bassin.
Cette coquille vide, déjà photographiée en septembre, semble plus facile.
Après une recherche sur internet, l'espèce lui ressemblant est une Limnée auriculaire (Radix auricularia). Elles sont nombreuses de ce côté. Des Tortues de Floride, des Poissons ont-ils profité de cette nourriture ?
Il était immobile et prenait un bon bain. Ce Pigeon ramier est resté pendant quelques minutes.
La chaleur est pour tout le monde. Cette Tortue en profite. Elle nous tourne le dos mais ce n'est pas grave. Je l'avais déjà photographiée de profil. Maintenant c'est vue sur la carapace. Pour l'instant je ne connais pas son espèce.
Il a fallu revenir 2 heures plus tard pour voir la Bergeronnette des ruisseaux. Elle longeait le bord pour attraper les Odonates.
A un autre observatoire, la vue sur l'eau semble interminable.
Sa dimension permet à certaines espèces de venir. Notre présence les gêne, les obligeant à s'éloigner ou à fuir.
Ici ce sont nos premiers Fuligules morillons, mâles. Ils s'éloignent à cause d'un bruit qu'ils ne peuvent pas déterminer. Dans le doute on prend ses distances !
Au bout de cette pointe ils sont plus nombreux et variés. C'est l'endroit idéal pour les Grands cormorans et les Mouettes rieuses.
Les Cormorans sont au moins 20 à se sécher. Ils sont obligés de le faire régulièrement. L'eau rentre dans leur plumage.
Ces pauses forcées profitent à leur proie.
Mais il arrive aussi que le poisson ait une chance supplémentaire.
Regardez bien la 2ème photo. Le Cormoran est furax de voir sa proie se sauver. Il pensait l'avaler avec les herbes. Bye.............
Dans une tout autre catégorie, le Grèbe castagneux a plus de réussite. Mais les gros poissons ne sont pas inquiets. Seuls les Grèbes huppés, Grands cormorans et Hérons cendrés peuvent les avaler.
Les passereaux migrateurs ont besoin de se nourrir plus que d'habitude. Le retour est sur plusieurs jours. Ils doivent être gras pour réaliser cet effort. Les arthropodes ont alors fort à faire.
Nous avons vu la Bergeronnette des ruisseaux profiter des Odonates. Il y avait un Rougequeue à front blanc à ses côtés. Lui il doit aller vers le sud. Ces libellules feront très bien l'affaire.
2 Rougequeues à front blanc étaient dans cet églantier (je vois des différences au niveau de la tête). J'ai pu enfin photographier cette espèce dans ce parc. Depuis le temps qu'il passe régulièrement ce n'est pas trop tôt !
Le Tarier des prés est aussi un migrateur.
C'est soit ma présence le gênait soit il n'était pas intéressé par l'Odonate que l'on peut voir sur la 3ème photo.
C'est un jour plutôt calme pour les Libellules mais pour beaucoup d'entre elles leurs jours sont comptés. Peu d'entre elles hibernent.
A l'automne les Grives musiciennes se rassemblent. Aujourd'hui elles étaient une dizaine à se nourrir sur les muriers.
On peut même les voir sur les chemins. Leurs petits cris aigus et courts signalent leur présence.
Sur la deuxième on peut voir une Fauvette à tête noire. Elle, aussi, a besoin de prendre du poids pour sa migration. Elle peut migrer en Europe ou en Afrique tropicale.
Avec la chaleur de ce jour les Papillons se bousculent à visiter les dernières fleurs.
Un Vulcain est sorti de son refuge et une Piéride en nourrissage.
Les Papillons sont migrateurs et leur voyage est un mystère pour certains.
Ce Rougegorge familier est bien sur ce poteau mais il devrait faire attention à l’Épervier d'Europe. Ce prédateur ne migre pas et il aura besoin de se nourrir pendant cette période calme.
L'Accenteur mouchet partage le même danger.
Le voici l’Épervier ! Il fera même un tour au-dessus de ma tête pour me dévisager.
C'est sans doute la dernière photo du Chevalier guignette. Migrateur, il va partir. Le plein d'énergie et hop direction le sud.
Il est comme la Bécassine des marais il se nourrit sur les bords de l'eau.
Fin de cet article.