15-2 PRINTEMPS 2012 : 09/06/2012
9 juin 2012
Un bon soleil de printemps et une température bien fraîche.
Ce sont les 24 heures pour la biodiversité : les grandes affiches du parc départemental de la Haute-Île sont placées avant le premier observatoire et le long du chemin menant à l'aire de pique-nique. Une lecture rapide vous informe l'existence de tous les parcs en Seine-Saint-Denis.
Parti pour voir et entendre l'hypolaïs polyglotte, j'ai surtout vu les martinets noirs en grand nombre voltiger partout sur un fond musical de ce beau chanteur.
Une prise plus difficile mais le plaisir de le présenter comme un habile voltigeur qui fend l'air.
Pour la première fois une photo d'un martinet noir avec sa proie. Certes on voit mal mais le bec tient une proie. Vue la taille, on peut penser à un odonate.
Il y avait aussi un coucou gris. Il se déplaçait dans les arbres le long de la Marne puis vers le canal. Son territoire est délimité car il est retourné au fleuve. L'occasion de le photographier ne se refuse pas !
Dans ces arbres au bord du premier bassin il y a toujours des fauvettes. Ici c'est une juvénile qui ne sait pas encore chasser.
Mais ce trou dans cet arbre est fait d'une manière parfaite ! Il est inoccupé mais peut-être qu'un jour... nous aurons un nid de pics.
J'allais partir à l'observatoire A1 mais la famille cygne tuberculé est venue avec ses 3 cygneaux (un a disparu).
Ce mâle s'est mis juste devant ses petits. Un sens de la protection bien développé.
Tant pis, il faut savoir profiter des moments comme ils se présentent. Pourquoi ne pas attendre lorsque les deux cygnes sont synchronisés.
Puis avec le temps il y a quelques occasions de photographier les cygneaux.
Quand les petits ont décidé de retourner dans l'eau les parents suivent (et finiront la sieste plus tard...)
Encore une avant qu'ils disparaissent derrière la végétation.
Quand une aile pliée est levée je vois mille fines lamelles. C'est difficile à comprendre comment un oiseau aussi important puisse s'appuyer sur des plumes.
Il y a un autre couple de cygnes tuberculés dans le parc. Un moment de tendresse avec la maman.
La présence du faucon crécerelle rappelle que dans un parc il y a des prédateurs silencieux. Cela fait quelques semaines que la première couvée de canetons colverts est née et je crois qu'il n'en reste plus qu'un.
Pour notre crécerelle, un rongeur doit se trouver en-dessous.
Son vol bas m'a permis de prendre cette photo. On voit bien deux niveaux de plumes au début des ailes.
Un merle noir mâle a le bec sale ! Il cherchait des matériaux le long du chemin de la Marne.
Nos tariers pâtres sont toujours actifs. Mais il est bien difficile de voir les femelles, certainement affairées à trouver la nourriture pour leurs petits.
Le parc départemental va devenir un lieu favori pour les grèbes huppés.
Actuellement il y a 3 couples de grèbes en incubation sur 3 bassins : un avec 3 oeufs, le deuxième est trop loin pour savoir et le 3ème couple a 5 oeufs (au début 3 oeufs puis 5, bizarre !!). Ce bassin-là va devoir fournir beaucoup de grenouilles, poissons et herbes subaquatiques !
Pendant que nous regardions les grèbes et cygnes un pic vert est venu juste en face chercher ses petits insectes dans les herbes. Il fallait être assez rapide car quelque chose l'a dérangé.
Lors de son envol le plumage grand ouvert n'est pas aussi vert.
Pour finir cette visite, un jeune geai des chênes. Là aussi on peut observer son plumage.
Et enfin le concert d'une fauvette à tête noire mâle.
Le plaisir de cette visite : les hirondelles de fenêtre et de rivage.
La famille bernache du Canada est toujours au grand complet mais quasiment invisible (5 petits pour cette année).
Quel est le programme de la semaine prochaine ? Rdv dans 5 jours.