Aujourd'hui nous avons vu les premières hirondelles, de rivage et rustiques, et les premiers rougequeues noirs. Il n'y avait qu'un petit groupe mais c'est bon signe.

Avant la traversée du canal de la Marne par la passerelle, il y a tout un ensemble d'oiseaux chanteurs dans ce bel espace vert. ll est juste entre la ex RN 34 et le canal.

Quelques accenteurs mouchets et grives musiciennes sont à l'oeuvre.

Il y a deux accenteurs mouchets dans ces ronces. L'un d'entre eux effectuait quelques mouvements courts et brefs des ailes et de la queue.

55 - Premières hirondelles et premiers rougequeues noirs : 23/03/2013

Une grive musicienne.

Et une autre grive musicienne.

Voir un pic épeiche tout au sommet n'est pas une surprise.

Puis de l'autre côté, le premier rougequeue noir et une dizaine de pouillots véloces.

Il va être important de voir certains passereaux nicheurs à la Haute-Île. La végétation continue son développement et le site devrait être encore plus accueillant.

Actuellement les pouillots véloces sont très actifs. Ils vont partout et effectuent des vols montée-descente, comme pour montrer "regardez je suis ici !". Par contre les pouillots fitis sont silencieux... ils ne sont pas encore arrivés.

Par rapport aux autres années je ne les avais jamais vus chercher leur nourriture aussi près de l'eau. Je crois que ces bassins seront des lieux d'observations intéressants et surprenants.

Ci-dessous on peut constater les marques sur l'écorce des arbres. Ce grèbe castagneux se faufile au milieu de toutes ces branches. Et en-dessous ce sont petits poissons et larves d'insecte.

Voici deux pouillots véloces chassant ensemble.

D'autres oiseaux de taille plus importante sont à la recherche de partenaire : les geais des chênes.

Ils étaient 5 sur deux arbres. Le fait de s'arrêter de marcher les a fait partir dans le bois. Mais 2 ou 3 individus voulaient continuer leurs vols prénuptiaux.

Un vol en cercle tout en chantant (plus proche du cri que de la mélodie !)

Le bleu strié de noir est uniquement visible sur le dessus. C'est une belle particularité des plumes.

Le couple de canard souchet est bien présent et toujours aussi farouche. La végétation n'est pas suffisamment haute pour les rassurer. Dans quelques semaines les arbres et les plantes auront pris plus d'ampleur et l'avifaune sera alors plus tranquille.

Avec cette photo on peut imaginer ce que l'on peut voir autour de soi lorsque l'on est sur l'eau : un mur de verdure. On peut y recenser quatre espèces du premier à l'arrière plan : fuligule milouin, gallinule poule d'eau, fuligule morillon et foulque macroule.

Comme le chemin surplombe le bassin le couple de souchet nous a vus. Nous sommes trop près, aussitôt c'est l'envol pour aller le plus loin possible.

Sur toute la durée du vol la femelle cherche à rester au ras de l'eau.

Les souchets vont commencer à amerrir ! Les pattes comme les plumes de la queue vont être utiles !

Les ailes ne sont plus grandes ouvertes. Les canards freinent au plus vite pour se poser en douceur et sur une courte distance.

La végétation continue son développement. Ca parait lent car seuls les bourgeons s'ouvrent.

Les premières fleurs sont butinées, ici par un bourdon.

Pendant que les tariers pâtres et les bruants des roseaux mâles posent...

Des mésanges à longue queue montrent leur capacité à se reproduire.

Blanc sur blanc : on verrait presque rien !

Sous cet angle, on comprend mieux ce que cette mésange cherche à faire ! Un matériau tenu par le bec... c'est pour construire mon nid !

Même sur une photo floue voir sa longue queue est un grand plaisir.

Et ce merle noir mâle en fait de même, un matériau dans le bec...

Nos perruches à collier ont toujours survolé le parc. Aujourd'hui l'une d'entre elles a un autre objectif : trouver un trou dans un arbre pour son nid !

Serait-ce celui-là ?

Quelques visites sur deux troncs puis elle part plus loin. Au passage une photo de ses ailes grandes ouvertes.

De belles couleurs pour cet oiseau 100% exotique !

Ce rougequeue noir aime bien se montrer. Mais il fera comme beaucoup d'autres, il continuera sa route vers le nord.

N'oublions pas de regarder au ciel, aujourd'hui une buse variable, un faucon crécerelle et un épervier. Les mouettes n'aimaient pas voir ce dernier chasser.

Un peu plus tard il revient mais seul ! Peut-être un autre individu, de toute manière on peut voir plus facilement cette couleur rousse.

Nous croisons le passage de deux roitelets (huppé et triple-bandeau), aujourd'hui le triple-bandeau se fait photographier lors de sa pause.

Vu de dos on comprend mieux pourquoi il porte le nom de triple-bandeau !

La saison des amours a bien commencé pour les grèbes huppés.

Ce premier couple ne sait toujours pas où il va faire son nid et la femelle aimerait bien avoir ses premiers grèbons.

Quelques semaines plus tôt le nid était dans les roseaux et maintenant c'est juste devant les arbres immergés.

Silencieux dans l'observatoire j'ai pu assister à une scène bien étrange.

Ce couple de grèbe a fait son nid avec de gros matériaux et une foulque macroule n'a pas l'air de l'apprécier.

Profitant de leur absence elle est venue le détruire en tapant du pied, histoire de l'enfoncer davantage...

...mais une foulque est venue l'interrompre...

... et lui fait comprendre que ce nid n'est pas un problème !

Les grèbes huppés, contrairement aux castagneux, sont beaucoup plus démonstratifs dans leur attachement mutuel :

Et je ne me lasse pas de photographier ces moments, comme leurs battements d'ailes ! Il me semble que les couleurs sont bien plus prononcées qu'il y a 7 jours.

Les colverts n'arrêtent plus de voler. Les couples sont sur le point de se former.

Allons à un autre endroit.

Ici c'est un couple de fuligule morillon. Craintifs eux aussi. Mais au travers la végétation une photo est possible.

Le héron n'aime pas qu'on le regarde !

Et quand il vole il se fait aussi photographier !

Pour finir cette visite, des fuligules milouins. Je crois que c'est la première fois que l'on voit encore des fuligules et des sarcelles d'hiver dans le parc en mars.

Femelle et mâle, ils prennent bien soin de plonger.

Encore un pouillot véloce...

... puis un geai des chênes...

... nous espérons que cet été sera faste aux sternes pierregarins. La barge est bien nettoyée.

Ici une bergeronnette grise mâle se repose et elle a peut-être trouvé un insecte...

Un petit supplément à venir. Le temps de prendre quelques photos et de les déposer.

J'ai trouvé par hasard la coquille vide d'un petit-gris. Une belle occasion de voir l'intérieur de son habitat.

Sur cette photo :

L'ouverture est évasée car il a la taille adulte.
la coquille s'enroule 5 fois (la dernière a disparu). A l'extérieur c'est lisse mais à l'intérieur ?

Ce n'est pas lisse du tout. Au contraire on peut deviner l'évolution de l'enroulement.

Fin de l'article

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