496 - Brume, givre. Cette vie de Fées à bord des Roseaux ! : 25/01/2020
25/01/2020
Météo : c'était proche du 0° ! De la brume, du givre partout. Le Soleil a fait son apparition vers 3 heures de l'après-midi.
Le programme de cette sortie n'avait qu'un seul but : emmener une lectrice récemment équipée en appareil photo voir des Panures à moustaches. Après avoir fait 20 km à pied avec le matos samedi dernier pour ne rien voir il fallait lui donner un petit coup de pouce. Une tentative bien osée car la brume et le froid ne sont pas les meilleurs atouts. Autres projets : voir d'autres spots si le temps le permet.
Jablines
Dans le parking des Bruants des roseaux se nourrissent.
Voir à 20 mètres n'était pas mal du tout. Ca donne de l'ambiance.
Il fallait attendre que les Panures viennent plus sur le côté extérieur de la Roselière.
Le givre donne à la végétation un tout autre aspect.
En regardant cette glace on voit que son développement se fait d'un seul sens. Le courant d'air devrait être la seule raison.
Ce sont les premières photos des Panures. Peu de lumière, du froid. Bref tous les ingrédients pour faire au mieux, sans trembler et sans se geler les pieds !
On se demandait bien ce que ces Fées cherchaient dans ces Roseaux. Le givre est partout. Elles dépiautent minutieusement les panicules. A l'occasion elles devaient boire.
Pour passer entre les Roseaux il faut des ailes de bon profil. Sur leur corps rond comme une balle de ping-pong deux ailes bien rangées et minuscules. Leur agilité à se déplacer est alors surprenante.
Le Lichen sur les Arbres attirent les Panures, comme les Rennes le sont au sol et sur les branches.
Non, ce mâle n'est pas derrière les barreaux de Roseaux. Ils poussent avec des Arbres et tout se mélange. C'est tout !
Sur certaines photos les moustaches sont tout à fait visibles car elles se détachent très bien du plumage. C'est tout à fait extraordinaire de voir ça sur un si petit Oiseau.
Par moment le mâle s'acharne sur le Roseau. Des morceaux de givre s'envolent et il bat des ailes pour avoir plus de force.
Ces Fées sont à bord des Roseaux où elles peuvent se placer comme elles le souhaitent pour accéder à leur nourriture.
Parfois on arrive à capter des postures sympathiques.
Des fois il y a le coup de chance.
Une femelle seule sur un Roseau puis le mâle arrive. Sans prévenir et sans anticipation une photo d'un couple, comme ça !
Sans doute à cause de la température les Panures ne se sont pas déplacées sur une grande longueur. Elles ont fait demi-tour et se sont arrêtées juste à un endroit qu'elles peuvent craindre le plus. Être à découvert le danger peut venir à tout moment.
Comme c'est un passage c'est aussi le spot idéal pour obtenir quelques captures difficiles à réaliser. Les Panures se déplacent très vite alors... on tente sa chance.
Un petit bonus : une courte vidéo d'un mâle se nourrissant juste devant nous.
Sans avoir eu le moindre signe les Panures se regroupent et s'enfoncent dans les Roseaux. Elles disparaissent dans un silence total.
Notre rencontre a dû durer deux heures. Le froid a quand même du bon !
C'était tellement bien qu'un jeune photographe s'est trouvé à court de carte mémoire. Bon, un autre coup de pouce ! Ce serait tellement dommage de passer à côté de ces Fées.
Trilbardou et ses environs
Sur une grande étendu particulièrement bien dégagée nous pouvons voir des Vanneaux huppés et deviner des Pluviers dorés.
Juste à l'extérieur du village un pont passant sur la Marne. La photographe animalière voudrait bien voir un Martin. Il est juste ici !
Depuis un observatoire il faut savoir être silencieux et patient.
Consécutif au froid nous voyons nos premières Sarcelles d'hiver.
Si vous voyez un Lapin de garenne, tendez l'oreille. Sans doute que vous entendrez les coups de fusil.
Leur quiétude a été de courte durée. Un Épervier d'Europe est passé comme une flèche mais il nous fait un petit cadeau. Une pause sur un Arbre mort. Photographes, Action !
Passage rapide et moins silencieux, celui du Chevalier guignette.
J'aime bien cette Mouette rieuse, au bout de sa queue il y a une bande noire.
Sur le chemin de Lesches une des deux Mésanges nonnettes.
Lesches
Sur l'eau on pouvait voir deux couples de Cygnes tuberculés et un en bois de Canard colvert.
Notre parcours s'arrête là. Au total de nombreuses espèces animales sont passées devant nos yeux et le capteur de nos appareils photos. Une satisfaction générale en un mot.
Fin de cet article.