488 - Un conseil, ne jamais rater les bonnes opportunités ! : 07/12/2019
5 et 7/12/2019
Météo : la pluie puis des éclaircies. En tout cas on ne brûle pas comme en Australie. Gare à celui qui ne croit pas au réchauffement climatique. Il ne faudra pas rester de marbre.
Un article spécial car il faut savoir laisser une place aux jeunes arrivées sur le marché du travail.
Vous les entrepreneurs version tradi ou start-up ou ultra en avance sur l'innovation, vous avez l'opportunité de sélectionner une spécialiste de l'environnement. C'est un sujet tout aussi incontournable que le social, il faut donc avoir les bons profils pour gérer ce fichu dérèglement climatique.
Ornella Alberti bardée de diplômes est en quête de job. Ses expériences enrichissent son CV et il faudrait être bien maladroit de ne pas la convoquer pour un entretien. Vous avez son CV accessible dans cet article pour découvrir son profil très professionnel.
Récemment j'ai participé à une action terrain de l'association ANCA. Sa présidente m'a demandé de faire quelque chose pour elle, Ornella est très compétente et efficace. Donc acte !
Cette même association organise un chantier nature au biotope des mares à Neuilly-Plaisance. C'est programmé le 14 décembre 2019. Contactez l'ANCA via son adresse mail : association.anca@free.fr.
Petit retour sur les sorties de la semaine. Il y en a deux, le 5 décembre en toute fin d'après-midi à la Haute-Île. Histoire de voir les derniers arrivés chez nos amis les Oiseaux.
Le nombre de Fuligules ne fait que d'augmenter. Les Morillons et les Milouins semblent se partager le podium.
Nous avons également un Canard chipeau fraichement arrivé.
L'heure se rapproche de 17h. L'heure de se mettre dans son dortoir pour passer la nuit.
Les Choucas des tours arrivent en très grand nombre. D'abord dans le pré des Moutons.
Un reste de nid de Frelons asiatiques. Il va finir par tomber.
Pas de Hibou mais une Buse variable. La lumière a quasiment disparu.
Deuxième sortie mais de plusieurs heures. Disons de 8h45 à 14h30 le 7/12/2019.
Haute-Île
Pour bien commencer la journée.
Les Bouvreuils sont de passage pour trouver la nourriture. Dame Pivoine sur son Arbre. Plus tard il y a eu d'autres passages côté Marne.
Le Soleil se lève timidement, la lumière n'est pas encore arrivée.
Les Pinsons des arbres sont en plusieurs groupes. Faciles à voir lorsqu'ils sont au sol.
Les Geais font le plein. Les glands sont partout.
Petit détail, le deuxième ouvre ses ailes. Ce n'est pas la fin de son vol car il le fait en se montrant bien. Préambule à la saison des amours en décembre ou encore mieux, "ton gland je le veux !".
A l'observatoire, passage d'un Grèbe tout gris.
Mésanges à longue queue en patrouille. Une dizaine d'individus dans ce groupe.
La végétation regorge de graines. Il ne faudrait presque rien couper pour leur laisser la chance de passer un Hiver confortablement.
Un groupe de Chardonnerets élégants festoie dans un Saule. Les cônes leur sont dédiés en l'absence de Tarins.
Le nombre est proche de 40 et pourrait le dépasser. C'est une belle scène à voir.
Toujours pas de jaune solaire à l'horizon. Le Verdier d'Europe est quasiment tout gris.
La Cane souchet toujours là. En plein nourrissage à fleur d'eau.
Une patrouille de Colverts mâles. Pas évident de distinguer qui est qui.
Le ouitte ouitte du Pouillot véloce très calme.
C'est tout pour la Haute-Île.
Direction Jablines, un rendez-vous est pris avec les espèces aviaires venues passer l'Hiver dans la base de loisirs. En Hiver c'est l'un des coins tranquilles et à l'écart des chasseurs.
Jablines !
Un jeunot de Ragondin, un peu trop à son aise.
Les flaques d'eau sont des éléments importants pour le règne animal. C'est un lieu de rassemblement des Passereaux par exemple.
En cours de visite je croise Max, un photographe animalier comme moi. Il tient un blog dont voici le lien.
C'était loin de ce que je pensais voir mais comme il est très bien je l'ai ajouté aux liens figurant sur la gauche de votre écran.
Nous prenons ensemble la direction des roselières pour tenter notre chance sur une espèce difficile à trouver et à voir. Quand le vent s'y met c'est la cata. Mais aujourd'hui c'est le bon moment. Demain ce sera flotte flotte.
Il faut marcher, en silence pour bien se concentrer sur le sujet.
Pour donner une idée d'une roselière, une photo type.
Dame Bruant des roseaux se nourrit. Alors photo.
A la Haute-Île je ne retrouve pas cette espèce de Plante. Je crois qu'il y a Roseau et Roseau. Celle-ci manque pour garder ce Passereau toute l'année.
L'espèce recherchée la voici. Il faut apprendre à suivre le mouvement des Roseaux et patienter pour avoir une ouverture dans toute cette végétation.
Là aussi couper les Roseaux serait un crime, le feu serait également d'origine criminelle. Parmi les tiges, les feuilles et il y a des graines à profusion que les Panures et Bruants savent trouver.
En décortiquant la plante des graines peuvent tomber. A voir comment un Roseau se développe, est-ce par les racines ou grâce à ses fruits ?
Comme très souvent le mâle est coloré ou très haut en couleur.
Le nom Panure à moustaches est amusant car on compare l'Oiseau à notre physique. Comme s'il ne devait en exister qu'un seul.
Avec patience on peut alors obtenir une belle posture. Mais à ce stade j'étais déjà très content de voir cette espèce en Île-de-France. A la Haute-Île j'avais loupé une (seule) occasion.
Monsieur ne faisait que de manger. Mais le plus important ce sont ses moustaches !
Question physique, leurs ailes semblent très courtes pour se déplacer dans les Roseaux et la queue très longue. Comment garder une bonne stabilité quand le vent balaie toute la roselière ?
Et notre Bruant des roseaux ? Toute contente elle aussi de se nourrir.
Le parcours se termine avec deux Bergeronnettes grises. Leur population a diminué car je me rappelle qu'elles étaient nombreuses à la Haute-Île et à la base de loisirs de Vaires-Torcy.
Si vous avez un doute sur la capacité de revoir la Nature alors regardez ce film réalisé sur Vincent Munier.
Fin de cet article.