449 - Pluie ou pas, c'est l'heure ! : 08/05/2019
08/05/2019
Météo : deux seuls mots ! Pluie ! Enfin, une éclaircie mais quelle éclaircie !
Cette visite aurait pu s'arrêter à la croisée des chemins de deux Escargots. C'est vrai, la Pluie a monopolisé la scène.
Cette visite a lieu juste après la déclaration d'un groupe de scientifiques sous le nom de plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. En bref et pour ne pas prendre sa respiration : IPBES.
Ils ont dit différemment et de manière chiffrée ce qui a été dit et alerté. On va voir maintenant ce qu'ils vont en faire. Car après avoir vu le reportage de Arté sur les camions carburant au diesel (à voir absolument) on peut s'inquiéter ou conclure que la déclaration va finir en boulette de papier.
Alors, toutes les visites dans ce blog pourront servir pour la formule "Pour mémoire" !
Commençons par voir ce qui a été capturé. Ça faillit être seulement une histoire de deux Escargots à la Haute-Île.
Je crois que cette passerelle Eiffel sera restaurée ou remplacée pour le futur élargissement du parc.
Puis, ces deux Escargots de même espèce en l'apparence.
Mon second Escargot dessus et dessous. Il a bien un ombilic ce qui n'est pas le cas chez un grand nombre d'espèces.
La Pluie est arrivée et un observatoire s'impose pour éviter la sauce.
Un couple de Grèbes castagneux construit son nid. Mon premier de cette année.
Passage au second observatoire. La Pluie continue d'arroser.
J'ai pu retrouver les Champignons blancs en forme de vase. Une photo de plus près pour mettre en évidence leur forme.
Les Odonates ont commencé leurs émergences. Mais la Pluie les oblige de se mettre à l'abri.
Un seul Caloptéryx vu. C'est un Elégant mâle.
Maintenant le deuxième observatoire et dernier dans cette visite. Le chemin de la Marne est fermé pour un futur gazon.
Voici le passage exceptionnel (lol !) d'un couple de Bernaches du Canada. Ils ont un poussin. UN seul.
Il y a d'autres couples dans le parc, aura-t-on d'autres petits ?
Puis le couple de Grèbes huppés qui avait montré son Grèbon samedi dernier.
Cette fois-ci deux Grèbons sont parfaitement visibles. Un est bien plus gros.
Bien que plus gros le Grèbon recherche volontiers le dos de son parent.
Puis, la famille Bergeronnette grise est en quête de nourriture. Deux juvéniles suivent leur parent.
Passage d'un bord à un autre puis ils arrivent au pied de l'observatoire. Une photo médiocre alors que la facilité est bien là.
Mais ce n'est toujours pas comme on veut. Une seule photo mais les deux juvéniles sont dans la boîte, c'est tellement bien ;)
Un petit enregistrement des Bergeronnettes grises aux cris aigus et courts. Ils sont nombreux, vous ne pouvez pas les rater.
Vous avez compris, malgré la Pluie qui peut nous déranger, la vie sauvage continue. A un petit rythme tellement on l'a réduite.
Des enregistrements pour servir de concert aviaire.
Dans cet article vous aurez à écouter si vous voulez bien : Rossignol philomèle, Fauvette grisette, Fauvette à tête noire, Accenteur mouchet, Pic vert, Martinet noir, Hirondelle des rivages, Bergeronnette grise. Etc etc etc...
Attention, ils ne chantent pas forcément mais leurs cris ont été captés pendant leurs actions.
Non, pas de photo des Rousserolles effarvattes mais des enregistrements car leurs chants sont plus dynamiques.
Toujours et autour de cet observatoire. Un Rossignol philomèle chante beaucoup et s'impose sur les autres passereaux.
C'est le Printemps et la reproduction c'est maintenant. Tous et toutes veulent avoir des poussins pour assurer leur espèce.
Entre samedi et mercredi, le Rossignol a déménagé pour aller un peu plus loin (on peut aussi l'entendre !).
La Fauvette babillarde a maintenant tout ce coin pour elle seule. Ou presque. Elle a trouvé cet endroit adéquat pour ses projets.
Le corps de la Fauvette babillarde a changé en quelques jours. Elle a une énorme énergie pour chanter, construire un début de nid pour sa belle. Ses déplacements sont incessants et sur des distances loin d'être identiques.
Voici la Babillarde en pôle position pour se faire entendre de loin.
Quand j'ai fait cette série j'étais absolument ravi car c'est la première fois que je vois la Babillarde aussi bien et longtemps.
Un Passereau essaie, lui aussi, d'attirer l'attention d'une femelle : L'Accenteur mouchet. Il se montre et il chante. Vous l'avez dans les enregistrements.
Puis une autre espèce vient se poser sur la Ronce pour les mêmes raisons : la Fauvette grisette. Derrière ce massif de Ronces il y a un autre tout aussi grand. Depuis l'observatoire nous pouvons les voir s'amuser au cache-cache.
Les Saules sont ces abris et droits de passage favoris.
Cette énergie est parfois trop forte. La Babillarde veut aller partout, même se trouver juste en face de visiteurs.
Là, la situation est inespérée mais il ne faut pas abuser. C'est la semaine où la Babillarde se démène pour conquérir sa belle.
Ce qui est triste c'est le risque de rester célibataire. La population en Île-de-France est faible donc un risque plus élevé. L'an dernier, c'était le cas à un autre endroit du parc.
Elle m'a bien vu mais elle continue. Pas de geste brusque et ne pas oublier de partir car il faut la laisser tranquille.
Durant cette éclaircie le ciel est devenu le grand Opéra des Passereaux. Pour certains très peu de chants. Mais les Martinets noirs, Hirondelles rustiques, Hirondelles de fenêtre et Hirondelles de rivages s'offrent un ballet incessant. L'arrêt de la Pluie et l'apparition du soleil font sortir les voltigeurs et les Arthropodes.
Quelques enregistrements pour que vous réalisiez qu'à l'opposé de leurs voltiges et acrobaties ils sont presque discrets.
En image pour voir un peu leur savoir-faire.
Le Rossignol est plus remarquable en catégorie chant.
Voilà une Pluie bienfaitrice et une vie animale du tonnerre !
Fin de cet article.